email
Mise au point du colonel Touanga

J-F Ndengué : troubles de la vision ou intoxication politique ?

DISPARUS DU BEACH

Conduit au bureau du juge au Tribunal de Meaux, le colonel J-F Ndengué cité dans l’affaire des Disparus du Beach, prétend avoir croisé le colonel Touanga dans l’enceinte du Palais. L’intéressé dément catégoriquement. Ci-après son propos.

J.F. NDENGUE
TROUBLES de la VISION OU INTOXICATION POLITIQUE ?

Monsieur le Directeur de La Semaine Africaine.

Dans votre numéro 2461 du 8 Avril 2004, par la plume de M. Joël Nsoni, le Colonel Jean François Ndengue déclare avoir croisé le colonel Touanga Marcel et Monsieur Moungounga dans les couloirs du Tribunal de Grande Instance de Meaux pendant que les gendarmes le conduisaient dans le bureau du JUGE. C’est totalement faux.

Je comprends aisément que son interpellation ait troublé son esprit au point de le conduire à voir des mirages. C’est le poids de la conscience qui pèse sur ses facultés de perception. Son incarcération à la prison de la santé, l’une des plus célèbres de France, suivie de son exfiltration nocturne, ne semble pas avoir arrangé son état psychologique : il divague.

Le traitement de ce dossier étant du ressort des Avocats et des Juges de talent, ma présence n’est point nécessaire dans les locaux du Tribunal de Grande Instance de MEAUX . De plus la configuration du Palais de Justice ne permet aucunement une rencontre entre un prévenu reçus au bureau du juge par une voie dérobée et le public généralement confiné dans la salle des pas perdus. De toute façon, selon la formule consacrée, dans l’affaire des Disparus du Beach, « la Justice suit son cours . Ordres de Mission et Passeports Diplomatiques n’y changeront rien.

Je ne suis pas surpris par cette vision dans laquelle Monsieur Dengué m’associe avec Monsieur Moungounga. L’amalgame est une pratique courante dans le cercle de vampires auquel ce prévenu appartient. Par cette manœuvre Monsieur Ndengué veut tout simplement m’apparenter à certains milieux politiques. Il veut créer des solidarités tribalo régionalistes autour de son cas spécifique pour susciter des mobilisations en vue de nouveaux crimes. Dans ce cas, contrairement à ses "inquiétudes", ce n’est pas le Congo qui sera humilié, ce sera de nouvelles charges qui pèseront sur un dossier déjà lourd.

Je déclare solennellement que, le problème des Disparus du Beach est apolitique. Il s’inscrit dans la lutte contre les violations des droits humains, les arrestations arbitraires, les exécutions extra judiciaires et les crimes contre l’humanité.

Colonel TOUANGA Marcel Président du Collectif des Parents des Disparus du Beach


Colonel Marcel Touanga (à droite)
Laissez un commentaire
Les commentaires sont ouverts à tous. Ils font l'objet d'une modération après publication. Ils seront publiés dans leur intégralité ou supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte.