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L’opposition congolaise juge "illégale" la présidentielle

Brazzaville, Congo (PANA) - Sept candidats de l’opposition
congolaise à l’élection présidentielle du 10 mars prochain ont
qualifié samedi "d’illégal" ce scrutin, estimant qu’il ne repose
sur aucune base juridique.

Dans une déclaration publiée à Brazzaville, les candidats Martin
Mberi, André Milongo, Come Manckassa, Anselme Makoumbou-Nkouka,
Jean-Félix Demba-Ntelo et Bonaventure Mizidy soutiennent qu’aucun
article de la Constitution provisoire du pays en cours ne fait
allusion à l’élection présidentielle.

"Ce texte ne contient aucune disposition relative à l’élection
présidentielle. Il y a donc incontestablement une impasse
juridique qui entraîne ipso facto le caractère irrégulier et
illicite de l’élection présidentielle du 10 mars 2002", indique
la déclaration.

Les sept candidats, qui demandent au président congolais de
proposer une autre date pour l’élection présidentielle, se disent
disposés à "se soumettre" au verdict d’une commission d’experts
nationaux et internationaux qui statuerait sur la question.

Ils avertissent cependant qu’ils mettront fin à leur coopération
au cas où le gouvernement continuerait à ignorer leurs
préoccupations.

"Si à l’impasse juridique s’ajoutait une impasse politique, le
pouvoir politique ne répondant pas à nos préoccupations, les
candidats de l’opposition à l’élection présidentielle seront au
regret de ne plus coopérer avec le gouvernement sous quelque
forme que ce soit quant à l’issue de l’élection", affirme le
communiqué signé des sept candidats.

Les autres candidats à l’élection présidentielle retenus par la
Cour suprême sont le président sortant Denis Sassou Nguesso, Mme
Angèle Bandou et Kgnoumbi-Kia-Mboungou.

Un second tour est prévu le 7 avril prochain dans le cas où aucun
des 10 candidats en lice ne recueillerait la majorité absolue des
voix au premier tour.

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