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La France conforte sa place de premier partenaire du Congo

Brazzaville, Congo (PANA) - Premier créancier bilatéral du Congo,
la France est également le premier partenaire commercial du pays,
affirme mardi l’hebdomadaire ’Tam-Tam d’Afrique’ paraissant à
Libreville.

En dépit des troubles socio-politiques de ces dernières années et
de leurs survivances au Congo, les relations économiques entre
Paris et Brazzaville continuent de se développer, souligne le
journal, ajoutant que la France occupe 30 pour cent de parts de
marché et que la balance commerciale lui est favorable.

Au premier semestre de 2001, la valeur globale des exportations
françaises vers le Congo a atteint 106 millions d’euros (69,5
milliards de FCfa) contre 84 millions d’euros à la même période
de 2000, soit une progression de 25 pour cent .

Les principaux produits exportés ont été les biens d’équipement
(machines, appareils mécaniques et électriques), les produits
agroalimentaires et les produits chimiques.

Ces chiffres, contenus dans le récent Agenda 2002 réalisé par
l’ambassade de France, renforcent la place économique de ce pays
au Congo. Depuis 1994, en effet, la moyenne annuelle des
exportations françaises vers le Congo dépasse 150 millions
d’euros (100 milliards de FCfa).

Quant aux ventes congolaises à la France, qui sont en nette
progression, elles portent principalement sur le gaz de pétrole
liquéfié (GPL), le bois et le sucre.

En 2000, elles se sont élevées à 80,5 millions d’euros (52,8
milliards de FCfa) contre 44,8 millions d’euros (29,5 milliards
de FCfa en 1999), soit une progression de 80 pour cent, une
tendance qui s’est poursuivie au cours des six premiers mois de
2001.

Les importations ont augmenté grâce au GPL, ce qui représente en
valeur les deux tiers des achats, souligne-t-on.

Le solde commercial en faveur de la France a atteint 94,4
millions d’euros (61,9 milliards de FCfa) en 2000. Pour les six
premiers mois de 2001, il s’est établi à 69 millions d’euros
(45,3 milliards de FCfa) contre 65 millions d’euros (42,7
milliards de FCfa) pour la période correspondante de 2000.

A la date d’octobre dernier, 777 Français étaient immatriculés
auprès de l’ambassade de France à Brazzaville contre 1.724 auprès
du consulat français de Pointe-Noire.

En outre, près de 100 entreprises françaises sont présentes au
Congo, soit par des filiales, soit par des petites et moyennes
entreprises appartenant à des Français.

Leur présence est très marquée dans les secteurs clé de
l’économie congolaise comme le pétrole, l’industrie, le bois, le
commerce et les services qui emploient globalement 12.000
personnes.

Des investissements ont été réalisés dans des secteurs pétrolier,
forestier, commercial et industriel. Dans le domaine pétrolier,
Total Fina-Elf, établie depuis une trentaine d’années, extrait
les deux tiers de la production pétrolière du Congo.

Cette compagnie a été rejointe par d’autres comme Zetah-Congo,
filiale de Maurel et Prom, qui exploite un petit gisement on-
shore, et Perenco qui a repris le champ Emeraude.

Au niveau du secteur para-pétrolier, on retrouve Bouygues off-
shore, Schlumberger, Dietsmann et la sous-traitance Héliunion,
ainsi que Sodexho.

En ce qui concerne les activités industrielles, on peut compter
la Société industrielle et de raffinage du sucre (Saris-Congo),
qui produit du sucre à Nkayi (sud), la Brasserie du Congo
(Brasco), filiale de CFAO et Heineken.

Brasco produit les bières congolaises et la presque totalité des
boissons gazeuses, alors que SIAT, qui est affiliée au groupe
Bolloré, vient de reprendre la fabrication des cigarettes après
une longue interruption due à la guerre civile.

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