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La "Route de l’Equateur" à une semaine du départ

Alors qu’on annonce de "grosses pointures" au départ de cette compétition scandaleuse rebaptisée "Matondo-Congo", que se passe-t-il à Pointe-Noire ? A une semaine du coup de cannon, rien ne bouge et personne n’en parle.

« On compte dans ce plateau, un équipage féminin, celui d’Anne Liardet et deux équipages mixtes menés par des femmes, celui de Florence Arthaud et Frédérique Brulé. Deux équipages partiront à quatre équipiers, celui de Philippe Monnet et celui de Louis Tannyères. Les autres ont fait le choix de partir à trois. La bataille tactique pour la victoire à Pointe Noire a déjà commencé !

Les équipages :

  1. Anne Liardet – Marie Riou – Caroline Barbarin
  2. Patrice Carpentier – Adrien Monsempès – Benoît Lenglet
  3. Philippe Monnet - Arnaud Vasseur - Eric Dhooge – Laurent Massot (à confirmer)
  4. Florence Arthaud – Alexia Barrier - Luc Poupon
  5. Philippe Naudin – Antoine Carpentier - Arnaud Aubry
  6. Frédérique Brulé - Thomas Roche – Manu Fontaine
  7. Philippe Fiston - Marc Lepesqueux – Stanislas Maslard
  8. Louis Tannyères – Emmanuelle Bouedec – Hugues Bousquet – Nicolas Boucher » [1]

Florence Arthaud a déclaré :
« Je trouve que le parcours est sympa et je suis très contente d’y participer cette année. Je n’ai pas pu faire la première édition car j’étais prise par un autre projet. Je suis donc très contente d’être là pour l’édition 2007. Je trouve que ce parcours sur le plan maritime est intéressant. La Méditerranée avec ses caprices, le passage mythique de Gibraltar, le pot au noir, puis le Golfe de Guinée ; il peut y avoir des surprises à toutes les phases de la course. Je pars avec un vieil ami, Luc Poupon avec qui j’ai déjà navigué en double l’année dernière en Figaro et Alexia Barrier, une jeune navigatrice basée à Antibes, pleine d’énergie et de talent. J’ai assuré la partie Sponsors et organisation du projet et c’est Luc et Alexia qui préparent le bateau. Bref, une super équipe de trois à terre et un super équipage sur l’eau. Je n’ai qu’une hâte, c’est de partir en mer. » [2]

Voici la profession de foi de la course selon son site officiel :
"L’arrivée à Pointe noire ouvre les portes d’un pays riche en découvertes. Climat agréable, plages de sable fin, forêts primaires, fleuves immenses, faune variée, parcs nationaux sont autant d’atouts touristiques pour les adeptes d’une nature préservée.
La danse et la musique font partie intégrante de la tradition et de la vie quotidienne.
La musique congolaise est celle qui s’est le plus propagée dans toute l’Afrique.
Partir au Congo, c’est s’immerger au cœur de l’Afrique équatoriale.
La Matondo Congo - Route de l’équateur permet de jeter un nouveau regard sur le continent africain. Cet événement existe pour quatre raisons :

  1. Présenter le Congo Brazzaville comme une destination touristique au large potentiel.
  2. Développer des projets de coopération entre la France et le Congo, et surtout, mettre en valeur les initiatives sociales au Congo.
  3. Faire mieux connaître le potentiel économique du Congo en présentant les succès économiques des sociétés internationales qui y investissent comme Total, Bolloré, CFAO, Maersk, ENI, Maurel et Prom, Villegrain, etc.… des marques qui soutiennent la Route de l’équateur par le biais de l’association UNICONGO. En communiquant sur ces succès d’entreprises, la course a pour vocation d’attirer de nouveaux investisseurs dans ce pays en plein boom économique. Une opportunité réelle pour les sponsors des bateaux concurrents de s’ouvrir aux nouveaux marchés du bassin de l’Afrique Equatoriale.
  4. Développer la pratique sportive de la voile en Afrique en suscitant la création d’écoles de voile par le biais de partenariats avec des clubs de voile français.
  5. Montrer la capacité du Congo Brazzaville à organiser un événement sportif d’envergure internationale."
    On voit que l’entreprise de désinformation est bien en place.

Pendant ce temps, sous la houlette de l’inéfable Coussou-Mavoungou
Ministre de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, les paillotes servent a l’étalage de quelques vendeurs de plantes vertes et artisans. Au moins servent elles à quelque chose après être restées plus d’un an dans un total abandon.

Rien ne bouge à Pointe-Noire, aucun budget n’aurait-il été voté ou a-t-il déjà été volé ? On est bien loin de l’effervescence qui régnait il y a deux ans avant la première édition.

Pour éviter qu’On dise comme d’habitude que Congopage est négatif, nous devons bien reconnaître les aspects sociaux de l’entreprise et comme le dit le site officiel :

Edition 2007 / Les projets d’accompagnement

En plus d’un défi sportif, la course Matondo Congo est une véritable aventure humaine. A travers cette course, la volonté des organisateurs est de donner un nouveau regard sur l’Afrique, de réaffirmer les liens qui unissent la France et le Congo Brazzaville et de développer les échanges économiques et les projets de coopération entre ces deux zones de population, et par extension, entre l’Europe et l’Afrique.

Les organisateurs sont en contact avec divers organismes (Mairie, ONG, Rotary Club, etc.) pour venir en aide à la population.
Notre démarche est simple : les associations nous parlent de leurs actions et de leurs projets, puis ils nous transmettent leur besoins en terme financier et/ou matériel.
Nous présentons ensuite chaque projet à nos sponsors ainsi qu’à d’autres annonceurs, qui en acceptant de soutenir ces opérations dans le cadre de la course, bénéficient de visibilité et de communication.
Un des premiers objectifs a été d’apporter un soutien fort aux écoles de Pointe Noire qui manquent terriblement de moyens matériels (jumelage d’écoles Marseillaises et Ponténégrines, apport de matériels, etc.). Nous organisons un jeu concours pour les enfants congolais : « dessine moi un bateau », dont le gagnant remporte des fournitures scolaires pour une année et ce pour tous les élèves de sa classe.
Les organisateurs ont aussi à cœur d’aider les associations de lutte contre le paludisme dans leurs actions (distribution de 20 000 moustiquaires par le Rotary Club de Pointe Noire, promotion de l’utilisation de mesures de protections personnelles, etc.)
ainsi que celles qui luttent contre le virus du SIDA. De plus, les organisateurs souhaitent venir en aide à deux associations qui accueillent les enfants des rues de Pointe Noire.
 La première, l’Association Espace Enfance, a pour but immédiat d’assurer une enfance décente, à des enfants des rues en cours de réinsertion sociale, accueillis et hébergés provisoirement, le temps de leur trouver un foyer. Cette ONG a des besoins financiers qui ne représentent pas des sommes exorbitantes mais qui leur permettrait de faire beaucoup à Pointe Noire.
 La seconde regroupe le Centre des Mineurs de Mvou Mvou et la Maison d’écoute. Ici, les enfants sont accueillis et hébergés tout en recevant une formation en mécanique et en menuiserie. Ils ont d’importants besoins en ressources humaines, financières et matérielles. Un don en nature les aiderait à équiper les ateliers de mécanique et de menuiserie, ce qui permettrait également à la structure de participer à son propre financement par le produit de son activité, ce qui est impossible
pour le moment.

N’oublions pas non plus, le jumelage entre le Yacht Club de Pointe Rouge à Marseille et le Cercle Naval de Pointe Noire qui rend possible cet hiver la livraison de 10 bateaux (dériveurs, optimists, …) au Congo.

Le Congo est un pays dynamique qui souhaite avancer et se développer rapidement ; les organisateurs de la course Matondo Congo souhaitent apporter leur pierre à cet édifice en construction.
N’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions ou projets si vous souhaitez nous accompagner dans cette voie ou encore si vous souhaitez soutenir une de ces opérations, nous ne sommes jamais de trop.

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