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La mairie de Brazzaville se fait voler sa subvention mensuelle

Le sujet est à la une des conversations des fonctionnaires municipaux, à Brazzaville. Lundi 8 juillet dernier, le receveur principal de la mairie de Brazzaville s’était rendu au trésor public, pour retirer les deux cent millions de francs Cfa constituant la subvention mensuelle de l’Etat à l’entretien de la ville-capitale.

Avec la tenue du Fespam (Festival panafricain de musique), la présidence de la République tient à ce que la salubrité soit assurée dans la ville, surtout aux alentours du Stade Eboué, dans lequel est implanté le principal site des spectacles. Il faut dire que la mairie a passé quelques mois, sans plus toucher sa subvention.

Seulement, en quittant le trésor, avec son chauffeur, le receveur se rend compte qu’il a oublié ses clés, dans un bureau du trésor. Il est allé les chercher, laissant seul son chauffeur, avec les fonds qu’il venait de retirer. Quand il est revenu, il n’a pas cru ses yeux de ne plus voir sa voiture : le chauffeur a disparu avec les deux cents millions.

Saisie, la police a retrouvé, quelques heures plus tard, la voiture vers l’hôtel-restaurant Hippocampe : sans chauffeur, sans le « nguiri » d’argent. Le receveur a été retenu par la police, pour les besoins d’enquête. Mais, évidemment, tout le monde s’étonne de la légèreté dont il a fait preuve.

Par ailleurs, il est étonnant de constater que les fonds des structures publiques se baladent en liquidité entre les mains de hauts-fonctionnaires : occasionnant ainsi la concussion, le vol, le détournement, etc. On se souvient du vol d’un demi-milliard de francs Cfa, dans un cabinet ministériel, il y a quelques mois, à Brazzaville.

Source : L.A

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