Le nouveau président du FRC, El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka, qui est même temps le président du Bureau national du Conseil supérieur du Patronat du Congo, patron des patrons, a ouvert les travaux de la première session du Conseil national de son parti. C’était le 08 novembre 2008 à Brazzaville.
Au cours de cette session inaugurale, les responsables des organes dirigeants et les membres du Conseil national ont examiné les projets des documents fondamentaux qui retracent les missions du parti. S’adressant aux participants, Abdoulaye Bopaka a dit : « Vous devez vous sentir à votre aise et sereins dans les débats que vous allez devoir envisager, dans un esprit patriotique, pour apporter un plus à ce travail. »
Le plan d’action pour 2008-2009 cible deux points à savoir : l’installation du parti à travers tout le territoire national, avec un seul mot d’ordre « faire la politique autrement »
En second lieu, le FRC demande aux Congolais de se réveiller pour accompagner et soutenir le président Denis Sassou Nguesso dans « son immense tâche de consolidation de la paix, l’unité nationale, la démocratie et la liberté d’expression retrouvées, pour le triomphe du processus engagé de la reconstruction nationale » Le FRC demandera le moment venu, au président Dénis Sassou Nguesso, candidat unique du Rassemblement pour la Majorité Présidentielle (RMP) de poser sa candidature à l’élection présidentielle de 2009.
Le président du FRC s’est donc affiché pour Denis Sassou Nguesso qui d’après lui, prône les valeurs républicaines. Il consolide l’engagement du parti auprès du président de la République, « dans l’effort qu’il déploie pour le changement positif des mentalités. Il est donc nécessaire que nous répondions effectivement à ses directives pour la bonne gouvernance politique, sociale, culturelle et démocratique dans notre cher et beau pays » a-t-il ajouté.
S’agissant de la crise financière mondiale. Le FRC a dénoncé les comportements illicites tels le trafic d’influence, la mal gouvernance économique et financière « de ceux qui veulent toujours aller dans le sens contraire des souhaits du Président de la république et du peuple » a-t-il martelé.
Abdoulaye Bopaka n’est pas resté insensible au président élu des Etats Unis, Barack Obama : « Cet événement historique, qui relève de la maturité en matière de la démocratie et de la prise de conscience du peuple américain, marque un tournant majeur dans la vie des nations »
