email
Football :

Le départ du président de la FECOFOOT réclamé

Brazzaville, Congo (PANA) - Les anciens footballeurs du Congo ont
réclamé le départ du président de la Fédération congolaise de
football (FECOFOOT), M. Sylvestre Bongo, pour mauvaise gestion,
rapporte mardi La Rue Meurt, un hebdomadaire proche de
l’opposition.

Dans un mémorandum publié récemment dans la capitale congolaise,
Foundou Mulélé, Mbono "Sorcier", Bahamboula Mbemba "Tostao" et
Ndomba "Le géomètre" ont affirmé que "les fonds alloués par la
Fédération internationale de football association (FIFA) pour
développer le "mwana foot", fleuron du football d’élite, sont
gérés de façon opaque".

Regroupés au sein de l’Union des anciens footballeurs
internationaux congolais (UAFIC), ces ex-joueurs des années 70
ont souligné que "si le football congolais n’emballe plus c’est
parce que la plupart des membres de FECOFOOT, dont le président,
sont préoccupés par des intérêts égoïstes, loin de penser
réellement à l’honneur et à l’estime du football congolais".

"J’ai toutes les raisons de craindre que l’actuelle fédération
ne fasse davantage de tords à notre football", s’inquiète le
président de l’UAFIC Foundou Mulélé, qui a démissionné du poste
de conseiller pour se démarquer de la mauvaise gestion de la
FECOFOOT.

M. Foundou Mulélé a lancé un appel pour des réformes d’envergure
afin de redonner une image rayonnante de son sport-roi.

Jadis "Les Brésiliens" d’Afrique, les Congolais enrichissaient
leur expérience par des matches amicaux et des contacts avec
l’extérieur.

Aujourd’hui, totalement dans l’abîme, le football congolais ne
vit plus que dans les souvenirs d’un glorieux passé : Médaille
d’or aux premiers Jeux africains de Brazzaville en 1965, victoire
à la Huitième coupe d’Afrique des nations de football (CAN) en
1972 à Yaoundé et titre continental des clubs de Cara de
Brazzaville en 1974, a fait remarquer M. Foundou Mulélé.

Laissez un commentaire
Les commentaires sont ouverts à tous. Ils font l'objet d'une modération après publication. Ils seront publiés dans leur intégralité ou supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte.