Après le Référendum constitutionnel du 20 janvier et les présidentielles du 10 mars 2002, les congolais ont renoué avec le chemin des urnes ce dimanche 26 mai 2002, à l’occasion du premier tour des élections législatives-2002.
Dans l’ensemble, les choses ne se sont pas passées telles que voulu par le Ministère de l’Intérieur de la Sécurité et de l’Administration du Territoire. A Brazzaville, quelques irrégularités pouvant compromettre les chances de validation de ce scrutin dans certaines circonscriptions ont été observées. On parlera par exemple de la première et troisième circonscription de l’arrondissement six Talangaï et dans quelques bureaux de votes de l’arrondissement cinq Ouénzé.
Au regard de l’ampleur des réclamations de la plupart des candidats inscrits dans les quartiers nord de la ville de Brazzaville, les circonscriptions n° 1 et n° 3 de l’arrondissement six Talangaï courent les risques d’annulation.
Comble d’ironie, les populations ont voté dans la paix et la tranquillité dans les quartiers sud de Brazzaville.
Du côté de l’intérieur du pays, on a noté moins de problèmes qu’à Brazzaville. Dans la capitale économique, Pointe-Noire, la quasi-totalité des bureaux de vote ont été ouverts en mi-journée, à cause du manque des bulletins des candidats, elle même due, a-t-on appris, à des coupures de courant dans les imprimeries d’impression des bulletins de vote.
Dans le reste des circonscriptions de l’intérieur, rien de fâcheux qui puisse compromettre les résultats de ce scrutin n’a été signalé, tant dans le septentrion que dans le méridional. On parle plutôt des chaudes empoignades verbales entre certains candidats dans les régions profondes du pays.
Tout cet état de chose a transposé ses contours et a eu forcément des répercussions sur le taux de participation à cette élection. Toute proportion gardée, il ne dépassera pas les 20%.
Toutefois, la participation féminine à cette élection sort de l’ordinaire. Elle est estimée à 300 femmes sur un total de 1200 candidats !
