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Liste définitive des candidats à la présidentielle

Brazzaville, Congo (PANA) - La Cour suprême congolaise a publié
vendredi au palais de justice de Brazzaville la liste définitive
des dix candidats à l’élection présidentielle du 10 mars
prochain, a constaté la PANA.

Seuls deux candidats ont été invalidés parce que ne remplissant
pas les conditions exigées par la loi électoral. Il s’agit de MM.
Antoine Miete, président du Parti pour la solidarité républicaine
(PSR) et Pierre Moukala, qui n’ont pas été en mesure de réunir la
caution de 5 millions de F CFA exigée de chaque candidat.

Les dix candidats définitivement retenus sont :

 Joseph Kignoumbi-Kia-Mboungou, dissident de l’Union
panafricaine pour la démocratie et le progrès social (UPADS) de
l’ancien président Pascal Lissouba,

 André Milongo-Ntsatouabantou, ancien président de l’Assemblée
nationale,

 Luc Daniel Mateta Adamo, président du Parti pour la
reconstruction et le développement du Congo (PRDC),

 Martin Mbéri, président de la Convention nationale pour la
reconstruction et la solidarité (PNRS), ancien ministre du
gouvernement d’union nationale de Sassou Nguesso,

 Anselme Mackoumbou Kouka, général à la retraite,

 Angèle Bandou, présidente du Parti africain des pauvres (PAP),
religieuse

 Jean Félix Demba-Ntelo, indépendant,

 Ernest Bonaventure Mizidy-Bavoueza, président de la Convention
républicaine des libéraux (CRL),

 Come Mankassa, président de l’Union congolaise des républicains
(UCR) et le chef de l’Etat sortant

 Denis Sassou Nguesso, président du Parti congolais du travail
(PCT).

En dehors de Sassou Nguesso, les autres candidats se réclament de
l’opposition. Comme lors du référendum constitutionnel du 20
janvier dernier, l’opposition va à la présidentielle en rangs
dispersés alors le président Denis Sassou Nguesso est le candidat
unique de plus de 30 partis et 250 associations politiques.

L’élection présidentielle se déroulera en deux tours, le 10 mars
et le 7 mars 2002. La campagne présidentielle se tiendra du 20
février au 8 mars 2002.

Le grand absent de ce scrutin est l’Union panafricaine pour la
démocratie et le progrès social (UPADS) de l’ancien président
Pascal Lissouba, qui vit en exil à Londres.

Selon son porte-parole, M. Emmanuel Kiala Matouba, L’UPADS ne
prendra pas part à l’élection présidentielle du 10 mars pour
protester contre le refus du gouvernement de mettre en place une
commission nationale indépendante d’organisation du scrutin.

On rappelle qu’un appel au boycott lancé par l’UPADS n’avait pas
été suivi lors du référendum constitutionnel où le "oui" l’avait
emporté (84,26%) sur le "non" (plus de 22%).

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