BRAZZAVILLE, 29 déc (AFP) - 18h51 - L’ancien ministre congolais de l’Intérieur Martin Mbéri a annoncé samedi à Brazzaville avoir "pris congé de la direction de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS)", minée par un conflit de leadership.
M. Mbéri a cependant précisé au cours d’une conférence de presse qu’il ne quittait pas l’UPADS créée en 1991 par l’ancien président Pascal Lissouba.
"J’ai pris congé de la direction de l’UPADS. Je reste membre de l’UPADS, mais j’ai décidé avec quelques amis du parti et d’autres formations politiques de créer une convention pour la république et la solidarité", a déclaré M. Mbéri, ajoutant avoir pris cette décision pour "faciliter la recherche d’une solution à la crise que connaît l’UPADS".
"La convention est une association politique de tolérance, de raison, de solidarité, de pardon et de paix", a-t-il affirmé.
"Nous voulons exprimer notre aspiration au renouveau. Il est temps pour la classe politique de comprendre qu’elle travaille sérieusement pour préparer les générations futures à la gestion des affaires", a-t-il poursuivi.
Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation entre 1992 et 1997 sous la présidence de M. Lissouba, Martin Mbéri a été nommé successivement ministre des Transports et de l’Aviation civile, et de la Construction et de l’Urbanisme dans les premier et deuxième gouvernements formés par le général Denis Sassou Nguesso après sa victoire militaire sur M. Lissouba en 1997. Il a démissionné en juin 2001 du gouvernement.
M. Mbéri s’était emparé de la présidence de l’UPADS profitant du départ en exil de son fondateur, l’ancien président Pascal Lissouba, lequel depuis son exil de Londres avait affirmé que M. Mbéri n’était pas autorisé à diriger l’UPADS, qui s’est scindé en deux tendances rivales.
