Mini-sommet à Brazzaville

n’a pas précisé l’objet de ce mini-sommet.

Selon un haut fonctionnaire du ministère congolais des affaires étrangères, cette réunion pourrait porter sur la situation au Congo-Brazzaville en proie à des violences armées.

Les présidents Patassé, Déby et Bongo, qui ont participé lundi à Malabo au sommet de la communauté économique des pays d’Afrique centrale (CEEAC), doivent arriver dans la capitale dans la matinée.

De violents combats ont opposé le 14 juin dans les secteurs ouest de la capitale congolaise les troupes gouvernementales et les miliciens ninjas du pasteur Frédéric Bitsangou alias Ntumi.

Ces combats ont marqué l’extension à Brazzaville des affrontements entre l’armée régulière et les ninjas qui se limitaient depuis le 29 mars à la région du Pool (sud).

Le Congo-Brazzaville est confronté depuis huit ans à des guerres civiles à répétition liées à la lutte pour le pouvoir. Les partisans du pouvoir et de l’opposition se sont affrontés successivement en 1993-1994, 1997, 1998-1999 et en 2002.

Le président gabonais Omar Bongo a assuré la médiation dans ces différents conflits qui ont fait officiellement des milliers de morts et de déplacés.

Il avait organisé en mars et avril 2001 une médiation, conjointement avec le gouvernement de Brazzaville et la participation d’anciens dirigeants congolais exilés à l’étranger. Il s’agit des anciens présidents Pascal Lissouba et Joachim Yhombi Opango, ainsi que l’ancien Premier ministre Bernard Kolélas.

Ces anciens dirigeants ont sollicité récemment l’intervention du président burkinabe Blaise Compaoré pour la mise en place de nouvelles organisations politiques au Congo après avoir contesté la médiation du président Bongo qu’ils avaient jugée partisane et trop favorable au régime du président Sassou Nguesso.