Ngolo, un rigolo doublé de pantin, a voulu faire une leçon de démocratie au monde, lui qui préside un parti aux scores brejnéviens de 100 %, jouant à fond le népotisme, la kleptomanie, la corruption, l’arbitraire, la raison du plus fou. Démocrassure.
Nous voulons dire à Monsieur le secrétaire général du PCT, que nous ne sommes pas des militants de son parti, et que nous n’avons pas d’injonction à recevoir de sa part autant dans l’opposition qu’au sein du peuple congolais souffrant.
Le PCT est rejeté à plus de 90 % par le peuple, cela devrait l’inviter à la modestie, en attendant de nous asseoir pour un dialogue national attendu par notre peuple. Malgré l’appropriation des médias du Congo par le PCT, le débat n’à lieu que grâce aux médias internationaux, qui nous permettent de faire part de nos désidératas à la face du monde.
A notre grande surprise, c’est sur les antennes de RFI, que Monsieur Pierre Ngolo, secrétaire général du PCT, se permet d’inviter l’opposition à se mettre aussi au travail. Le taux d’abstention très élevé aux dernières "législatives" témoigne de ce qu’il ne veut pas comprendre, à savoir que le projet de société de son parti, le chemin d’avenir, n’est pas celui du peuple. Les Congolais en ont assez d’une municipalisation accélérée de la région du Pool, où un palais présidentiel a été érigé en lieu et place d’un hôpital, pour ne citer que cet exemple.
Opposition roulée dans la farine
Le PCT en bon boulanger, vient de rouler dans la farine l’opposition d’Ewo, du FPOC et celle de Vindza. Ce Parti doit savoir que 85 % des Congolais rechignent la supercherie des législatives de 2012 ; son bureau politique à nécessairement du pain sur la planche. Les Congolais de l’étranger n’ont pas attendu la fin du mauvais feuilleton livré par le PCT, pour convaincre les autorités françaises sur la duplicité électorale des législatives ; d’où le cinglant désaveu du parti socialiste français.
Les anomalies du PCT
Tout récemment, il y a eu :
1°- Un accord non respecté sur la concertation politique d’Ewo ;
2°- Les législatives truquées, où l’on pouvait assister aux achats des consciences au su et vu de tout le monde ;
3°- Le mensonge de la municipalisation accélérée du Pool ;
4°- La composition des cadres dans l’appareil de l’Etat, pour la plupart des ressortissants d’une seule région ;
5°- Les sinistrés du 4 mars 2012 qui ont perdu leurs droits civiques par une ineptie de la conel. Ils sont connus de tout le monde avec un fichier fiable car ils perçoivent une indemnité de réparations.
6°- Le droit inventaire de 35 ans de pct, calculette à la main est impensable, qui d’ailleurs a conduit notre pays dans la précarité (élection aux PPTE), malgré les ressources naturelles dont dispose le Congo. On devrait s’accorder que le changement, c’est maintenant ;
Sassou "tonton partout partout"
En démocratie normale, on ne peut pas être Président officiel d’un parti et en même temps, être celui d’un État. Le fonctionnement de notre beau pays, le Congo comme le dise tout observateur, ressemble à une démocratie coréenne. Pour dire vrai, notre Congo n’a pas vocation à devenir une petite Corée du Nord de l’Afrique subsaharienne.
La graine du pluralisme démocratique, semée lors de la Conférence Nationale Souveraine de 1991, va germer quoiqu’il en soit. L’époque du parti qui dirige l’État est révolue. L’opération ratée de communication Forbes Afrique francophone n’était qu’un miroir aux alouettes. Le fameux passage de l’économie de l’information en économie tangible est une escroquerie intellectuelle, sans chemin d’avenir, par manque d’infrastructure de base inhérente à la vie ; Forbes est contraint de s’installer en France.
Adrien Houabaloukou ancien candidat la députation française
Lieu : http://www.rfi.fr/afrique/20120809-gongo-brazzaville-deni-sassou-nguesso-pct-pierre-ngolo-
