email

Non au vagabondage politique au Congo, pour une nouvelle république

Suivre le chemin de Nelson Mandela, un homme une voix et, un homme un seul mandat. Hors de ce schéma, c’est l’impasse.

Notre pays, le Congo doit envisager la réduction de tous mandats électifs à cinq ans et renouvelable une seule fois, un gage de modernité de nos institutions politiques afin d’éviter à l’élu de s’ankyloser au pouvoir. La réduction des mandats ouvrira la voie et donnera un signal fort à nos concitoyens de la nécessité de revenir plus souvent devant les urnes. Au lieu d’affaiblir le pouvoir politique, celui-ci n’en sera qu’accru par la légitimité du suffrage.

Udr-Mwinda et Pct : une rencontre inopportune

Sur les antennes de Télécongo, l’URD Mwinda et le PCT repartent sur leur copinage incestueux à savoir, la concertation politique d’Ewo à l’origine de la supercherie électorale 2012. "Q’avez-vous fait de ce qu’on s’était dit à Ewo ? " demande, naïf, devant micros, Guy Romain Kifoussia à Pierre Ngolo, oubliant que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

Il faut le dire ici avec gravité qu’une députation n’est pas une sénatoriale. L’Assemblée Nationale se renouvelle en principe intégralement tous les cinq ans. Un mandat à une durée de cinq ans.

La rencontre ou les atermoiements entre Monsieur Pierre Ngolo du PCT et Guy Romain Kifouissia ne regardent point les Congolais. C’est une discussion en marge de la République juste et solidaire que nous voulons fonder.
Nous sommes un nombre de congolais qui désavouent visiblement la légitimité de ladite Assemblée Nationale issue d’un scrutin approximatif de 2012.

Apprendre à aimer l’autre

Le Congo n’a pas besoin des hommes forts ni du droit à la force mais "d’Institutions fortes" (pour reprendre Hilary Clinton à propos de l’Afrique) . Il nous faut un grand sursaut national pour avoir un dialogue ouvert et tolérant qui va permettre d’écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire de notre pays.

Le dialogue national est un moment privilègié dans un pays dans le cadre d’une discussion importante qui implique tous les représentants de la société congolaise, sans exclusion.

Il s’agit d’une date qui permettra de corriger les erreurs comme celle où les régions sous peuplées ont plus des députés que les régions plus peuplés.

C’est aussi une période qui permettra de mettre en place une loi électorale correcte qui ne va pas favoriser les uns au détriment des autres.

Un découpage juste serait un prélude à un bon scrutin. La clé du succès réside dans la délimitation des circonscriptions et la répartition des sièges de députés doit reposer sur l’application de critères foncièrement démographiques afin de respecter l’égalité devant le suffrage.

Les exigences d’un pays convenable

Il faudra une nouvelle commission électorale nationale indépendante paritaire qui, entre autres, va plafonner les dépenses de la campagne électorale.

Il y a lieu de mettre en place une nouvelle Haute Autorité de l’Audiovisuelle impartiale sur les temps de parole des candidats pendant la campagne électorale.

De toute façon, le dialogue national serait la seule issue pour asseoir la démocratie dans notre beau pays, un gage pour le bon fonctionnement d’une nouvelle République du Congo.

Adrien Houabaloukou
Ancien candidat à la députation française

Source/Lien : http://www.dailymotion.com/video/xt0lgs_seance-de-travail-entre-le-secretariat-permanent-du-pct-et-le-directeur-national-de-l-udr-mwinda_news

Laissez un commentaire
Les commentaires sont ouverts à tous. Ils font l'objet d'une modération après publication. Ils seront publiés dans leur intégralité ou supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte.

Recevez nos alertes

Recevez chaque matin dans votre boite mail, un condensé de l’actualité pour ne rien manquer.