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Que sont devenus les 35 raflés de Pointe Noire ?

Par "Les Amis de la République"

Les émeutes de Pointe Noire consécutives aux obsèques de Monsieur Jean Pierre THYSTERE THYCAYA en juillet 2008 avaient conduit les autorités de Brazzaville, à procéder à une rafle massive de jeunes. Arrestations arbitraires, kidnappings et tortures qui ont conduit au décès d’un jeune compatriote Guy POATY.

Le Général Dénis SASSOU NGUESSO comme à son habitude au cours d’une réception mémorable des "pseudos sages du Kouilou" avait cru bon d’enfoncer le clou, en traitant ces compatriotes de "rats de jardin" et ses courtisans originaires du Kouilou de "souris" à qui ils demandaient des comptes. Occultant au passage, les raisons fondamentales de ces émeutes, à savoir, la crise politique, socio-économique et existentielle que vit notre pays, telle un cancer qui ronge un corps.

Les "Amis de la République " et toutes les forces vives de la nation demandaient instamment aux autorités de Brazzaville, l’arrêt de toute forme de répression, pour une prise en compte réelle de ces montées récurrentes de fièvre sociale.

Trois mois après ces événements, 35 de nos jeunes compatriotes croupissent toujours dans les geôles du pouvoir de Brazzaville dans des conditions inhumaines et sous le sceau de l’arbitraire.

L’excellente émission "Diaspora" de notre compatriote François BIKINDOU diffusé via le site "Mwinda.org" ce 12 Novembre 2008 vient d’en fournir le témoignage par la voix de Madame Romaine THICAYA, mère d’un jeune compatriote incarcéré et responsable du collectif né de cette injustice.
Témoignage révoltant lorsqu’on apprend que les parents des détenus doivent s’acquitter de 1000 CFA pour chaque visite. Certains compatriotes incarcérés sacrifiant au passage leur année scolaire. Pire, la police judicaire n’a pu établir les responsabilités des 35 détenus lors des émeutes.

Les "Amis de la République "
 prennent à témoin la communauté nationale et internationale sur la nature répressive et arbitraire du pouvoir de Brazzaville ;
 Invitent les autorités judicaires de notre pays, le Procureur de la République à prendre ses responsabilités pour faire respecter le droit ;
 Invitent les forces vives de la nation, les partis politiques et la société civile à interpeller les autorités de Brazzaville sur le sort de ces jeunes ;
 Invitent les représentations diplomatiques de l’Union Africaine, l’Union Européenne, des USA et de la France à intercéder auprès du pouvoir de Brazzaville le respect des conventions et autres règles de respect des droits humains.
 Invitent les antennes et autres correspondants des "Amis de la République " à travers le monde d’instruire les organisations compétentes sur l’arbitraire qui règne au Congo Brazzaville.

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