Qui mieux que les Français binationaux pour représenter les Français de l’étranger au Parlement ?
Mme Saliha Ayadi et Adrien Houabaloukou ont résolu de se lancer dans la bataille des législatives. Ils aimeraient représenter au Palais Bourbon les Français de la 10ème circonscription, celle regroupant les Français vivant hors de France.
La candidate a fait équipe avec Adrien Houabaloukou qui, comme son nom l’indique, est Français d’origine congolaise.
Ce compatriote, binational, Adrien Houabaloukou, sera le suppléant de Saliha Ayadi. Mme Saliha Ayadi a en charge l’espace du Moyen-Orient, Adrien Houabaloukou, l’Afrique de l’Est. Ce srcutin aura lieu le 3 juin 2012.
Etiquette politique
Mme Saliha Ayadi et Adrien Houabaloukou sont soutenus par Génération Ecologieet par le Parti des Radicaux de Gauche. Ils sont également attachés aux valeurs socialistes. Selon la candidate Ayadi, il est essentiel d’apporter « des solutions nouvelles pour surmonter la crise tout en restant fidèle à ce qui fait l’identité française, notre attachement commun aux valeurs Républicaines de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité et de solidarité. »
L’union faisant la force, la candidate est soutenue par Jean-Michel Baylet, président du Parti Radical de Gauche François Huwart, ancien secrétaire d’Etat au Commerce Extérieur.
Par Roger-Gérard Schwartzenberg, ancien Ministre de la recherche.
Pour Christiane Taubira Députée de Guyane : « Pour bien connaître Saliha Ayadi, je sais qu’elle s’engagera pleinement pour défendre les valeurs de la république sociale, laïque et fraternelle, qui nous sont chères. Vous pouvez lui accorder toute votre confiance. »
Les Français de l’étranger
Les Français de l’étranger constituent un atout de taille : « Vivre à l’étranger doit être une chance. Les Français de l’étranger offrent à notre pays une force, un rayonnement. Ils oeuvrent pour maintenir un pluralisme culturel, véritable vecteur pour ce siècle d’humanisme, de solidarité et de justice. Ces valeurs sont capables de générer une modernité éclairée faite d’écoute, d’échanges, de respect des droits et des devoirs des citoyens, de coopérations entre les peuples. C’est une oeuvre capitale pour le reste du monde. Nous serons, si vous le souhaitez, solidairement engagés pour cette législature. »
Saliha AYADI promet tenir ses promesses, jouer la transparence : « J’ai toujours mis un point d’honneur à vous rendre des comptes et à procéder ainsi : fournir les éléments tangibles qui attestent le travail effectué et vous en expliquer l’esprit et les motivations, non seulement pour l’action conduite, mais plus encore sur les intentions qui l’ont inspirée.
J’ai soutenu François Hollande dès le premier tour de l’élection présidentielle. Je veux contribuer maintenant à la constitution d’une majorité de gauche, responsable et réaliste à l’Assemblée Nationale.
Je suis prête à défendre avec conviction les Français du Moyen-Orient et d’Afrique de l’Est, leurs intérêts et leur vision d’une France ouverte et tolérante, qui va de l’avant ! «
Relation avec les électeurs
La canfidate n’est pas du genre à se décourager ; tout en respectant l’opinion publique elle est capable de sortir des sentiers battus : « On me conseille parfois aimablement de ne pas embêter les gens avec des sujets compliqués. Je m’entête, je sais que vous ne vous trompez pas d’élection. Ce scrutin n’est ni municipal, ni cantonal, ni régional. Chacune de ces responsabilités a sa noblesse. Simplement, il ne s’agit pas d’elles. Et ce serait vous porter mépris que de faire comme si. Pour avoir bataillé en des circonstances si variées, je sais quelle énergie il faut déployer pour faire entendre et comprendre l’utilité des décisions à prendre. De l’expérience accumulée autant dans l’opposition que dans la majorité, j’ai appris que l’effort à produire peut-être aussi intense et tenace dans les deux cas. Je sais l’importance de la tâche qui incombe à vos représentants. »
Sécurité...de l’emploi
La lutte pour la sécurité est une priorité. Mais on doit y associer « les sécurités ordinaires pour une vie épanouie, la sécurité professionnelle par l’emploi, la formation et la mobilité ; la sécurité sanitaire par un égal accès aux soins ; la sécurité sociale par des solidarités mieux réparties et plus efficientes. »
Quid la culture ? « La politique culturelle de la France est un élément fondamental de son rayonnement international et de son image. Pourtant, depuis plusieurs années, les ambitions de la politique culturelle se limitent au divertissement, c’est un gâchis monumental pour nos grands artistes, contraints à l’intermittence. Pourtant, chaque fois que la vie culturelle fut intense et dynamique, nous avons su, plus assurés de nous-mêmes, inventer des solutions économiques or… »
Développement économique
« La création et le développement d’ateliers de formations pour les conjoints d’expatriés permettront aux conjoints sans emploi de ne pas perdre ce lien précieux avec le monde du travail et facilitera le retour à l’emploi, sur place ou lors du retour en France. Ces ateliers seront bien entendus également accessibles aux binationaux et aux Français en recherche d’emploi. Source de lien social, ces ateliers seront, un véritable outil de dynamisation des Français établis hors de France. »
Qui est Adrien Houabaloukou
Né le 5 mars 1958 à Brazzaville, Adrien Houabaloukou est binational franco-congolais. Il est diplômé des Arts et Métiers en Prévision Economique et Sociale. Certifié du CNRS en planification d’énergie. Ancien chargé d’enseignement aux IUT de Chartres et de Tremblay. Adrien est actuellement consultant en Logistique.
Dirigeant du Congrès du Peuple du Congo et militant du PRG, Adrien se partage entre la France, le Congo et l’Afrique noire. Il milite pour une nouvelle Afrique démocratique. Adrien participe aux travaux de l’ONG « Accent Grave » et est « ambassadeur de l’Alliance Française pour le Congo ».
En tant que binational, Adrien aspire à des relations de coopération saines avec le nouveau président pour assurer le développement durable des pays d’Afrique et le rayonnement de la France.
Adrien Houabaloukou séjournera à Kinshasa, Brazzaville et Pointe Noire, du 27 au 31 mai 2012 à l’occasion de ces élections législatives.
