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Fille aînée de L’Eglise

Vient de paraître « Marianne refuse la résurrection », un roman de Serge Armand Zanzala

Vient de paraître
« Marianne refuse la résurrection », un roman de Serge Armand Zanzala

Découvrez, « Marianne refuse la résurrection » une œuvre enchanteresse de Serge Armand Zanzala, disponible dès à présent dans toutes les merveilleuses échoppes d’Amazon.
Laissez-vous emporter par la magie des mots et plongez dans un univers de passion et de romance.
Sous les étoiles scintillantes de notre imagination, nous vous présentons un extrait exquis de ce roman captivant.
Ouvrez les portes du désir et laissez-vous envoûter par la prose enchanteresse qui vous attend.
Dans l’écrin de ces pages, l’amour trouve sa plus belle expression.

Chapitre 9 : L’Humour Divin

“Dans le ciel étoilé de la nuit, là où le temps et l’éternité se rencontraient, Dieu contemplait avec bienveillance le refus obstiné de Marianne de ressusciter et sortir de sa tombe.
Son sourire empreint d’ironie témoignait de sa compréhension profonde pour cette âme qui avait tant souffert et qui refusait d’oublier.

Dieu : (d’un ton tendre) Marianne, ma chère enfant de la France, pourquoi restes-tu si attachée à la terre, alors que la vie t’attend à la surface ?
J’ai ramené les esprits des Lumières pour guider ton peuple vers la renaissance, vers la lumière. Pourquoi résistes-tu à cette chance ?

* Marianne  : (d’une voix empreinte de douleur) Mon Seigneur, je crains que ma résurrection ne soit prématurée, que mon amour pour la France ne soit pas encore assez fort pour surmonter les blessures du passé.
Les cicatrices de l’histoire sont profondes, et je ne veux pas les voir oubliées dans l’ivresse de la renaissance.

Dieu  : (doucement) Marianne, tu es une gardienne de la mémoire, une protectrice des valeurs qui ont façonné la France.
Ta préoccupation pour les cicatrices du passé est noble, mais sache que le temps est venu de panser ces plaies, de laisser place à la guérison et à la rédemption.

* Mariane : (avec émotion) Mon Seigneur, je crains que les Français ne perdent leur sens de l’histoire, qu’ils oublient les leçons du passé et se laissent emporter par la frivolité de la renaissance.
Je ne veux pas qu’ils oublient les sacrifices, les erreurs et horreurs de l’histoire.

Dieu : (avec bienveillance) Marianne, je comprends tes craintes, mais sache que la France a besoin de toi maintenant, plus que jamais.

Tes idéaux, ta détermination et ton amour pour la justice sont le phare qui guidera cette nation vers un avenir meilleur.

* Mariane : (avec résolution) Mon Seigneur, je vous demande de me donner la force et la sagesse nécessaires pour marcher à nouveau parmi les vivants.
Je veux être un catalyseur de la rédemption, une voix qui rappelle les principes fondamentaux des Lumières.

Dieu  : (avec un sourire doux) Alors, que ta volonté soit faite. Mariane, que ton retour soit le début d’une nouvelle ère de lumière et de rédemption pour la France.
Je suis sûr que tu sauras guider ton peuple avec grâce et détermination.

* Mariane  : (avec douceur) Mon Seigneur, pardonnez-moi si je parais obstinée, mais je ne veux pas salir ma jolie robe multicolore.
Elle est le symbole de ma pureté et de mon engagement envers les idéaux des Lumières.
Je veux garder cette pureté intacte, car elle est ce qui me permettra de guider avec clarté et intégrité.

Dieu : (avec bienveillance) Ta robe est belle, Marianne, et ta pureté est précieuse.
Sache que rien ne pourra la souiller, car elle est tissée de ton amour pour la France et de ta foi inébranlable en la justice. Marche avec confiance, car ta pureté illuminera le chemin de la rédemption.

(...)

Après ces douces et tendres paroles de Dieu, Mariane sentit une lueur d’espérance renaître en elle.
Son cœur, autrefois lourd de doutes et d’inquiétudes, s’emplit soudain d’une douce certitude.
D’un geste gracieux, elle se leva enfin, sa robe tricolore caressant le sol comme un doux murmure.
Elle se dirigea avec une grâce infinie vers la grande pierre qui fermait l’entrée de son tombeau, laissant derrière elle l’obscurité du passé pour embrasser la lumière du futur qui brillait dehors.
Comme par enchantement, la pierre s’ouvrit doucement devant elle, s’écartant comme une porte magique qui s’ouvre sur un monde nouveau et prometteur.
Marianne guetta avec émerveillement ce monde extérieur qu’elle avait tant aimé, mais qui lui était devenu étranger.
Les étoiles dans le ciel semblaient briller plus intensément, les arbres ondulaient doucement dans la brise, et les voix lointaines des Français portaient la mélodie de l’espoir.
Elle sentit la douce caresse du vent sur son visage, une sensation qu’elle avait presque oubliée.

Puis, avec une grâce infinie, elle fit volte-face et retourna dans le tombeau, comme une héroïne qui retourne à son château enchanté.
La pierre se referma doucement derrière elle, scellant la tombe comme un secret précieux qui attend d’être révélé.
Marianne avait deviné, et c’était effectivement vrai, que même si la nature avait renaît, que les villages et les villes resplendissaient, la politique ne s’était pas encore débarrassée de la crasse qui l’avait prématurément vieillie, et que tous les produits antirouilles et antirides n’avaient pas réussi à retarder.
Même le Karcher n’avait pas pu nettoyer cette saleté.
Marianne s’était souvenue de ses vomissements lorsque la vie et la mort se disputaient son être, et elle craignait que cette fois-ci, elle ne vomisse aussi ses entrailles.”

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