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Ebola continue son ravage à l’ouest du Congo

Brazzaville, Congo (PANA) - Dix personnes sont décédées dans une
région du Congo suite à la fièvre hémorragique qui sévit depuis
plusieurs semaines dans le pays, a-t-on appris mardi de source
sûre à Brazzaville.

Selon le directeur de la lutte contre la maladie au ministère
congolais de la santé, le Dr Stanislas Ebata Mongo, parmi les dix
victimes figurent trois Gabonais qui sont venus se faire soigner
de l’autre côté de la frontière.

"Quelque 15 cas ont été identifiés. Ce bilan pourrait s’alourdir,
même si on constate une relative maîtrise de l’épidémie", a dit
le Dr Ebata Mongo.

Des équipes sont à pied d’oeuvre sur place pour assister les
malades et surveiller la situation épidémiologique. Les autorités
sanitaires avaient constitué une ceinture de sécurité sanitaire
autour des localités touchées par l’épidémie, a dit le directeur
de la lutte contre la maladie.

La maladie se manifeste par des maux de tête, la fièvre, les
vomissements, la fatigue. Ensuite interviennent des saignements
nasaux.

La période d’incubation dure 21 jours, mais un malade peut
succomber au bout de trois jours. La contamination se fait
essentiellement par les contacts directs avec le malade, ses
secrétions comme la sueur, la salive et le sang ou la
manipulation des corps.

Ainsi, le personnel médical ou sanitaire, qui intervient en cas
d’épidémie d’Ebola, doit porter des combinaisons spéciales et des
gants pour être à l’abri de la contamination.

L’épidémie a sévi plusieurs fois en République démocratique du
Congo (RDC) où elle avait tué en 1996 près de 300 personnes dans
la région de Kikwit, province du Bandundu.

La maladie a pour origine essentielle des contacts avec des
primates comme les singes ou les chimpanzés. Le premier cas
enregistré au Congo provenait du sud-est du Gabon où l’épidémie
avait été signalée.

L’anecdote dit qu’il s’agissait d’une Gabonaise qui était venue
se faire soigner auprès des guérisseurs traditionnels. La maladie
a gagné quelques localités congolaises à la frontière avec le
Gabon où plusieurs suspects ont été identifiés pour avoir eu des
contacts avec les premiers malades au Gabon ou avec la Gabonaise.

Les autorités sanitaires ont constaté également que des primates
mourraient dans des forêts. Les causes de ces décès suspects
n’ont pas été déterminées.

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