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Partage de l’Afrique en colonies
La Conférence de Berlin qui s’est tenue en 1884-1885 demeure un sombre chapitre de l’histoire de l’Afrique.
Les grandes puissances coloniales de l’époque se sont réunies pour se partager le continent africain sans aucune participation des Africains eux-mêmes.
Cette division artificielle a eu des conséquences dévastatrices pour les peuples africains, entraînant des décennies de colonisation, d’exploitation et de conflits.
Malgré les méfaits de cette conférence, il y a un phénomène issu de cette période où les Africains peuvent positiver pour accélérer la création des États-Unis d’Afrique ou pousser les politiciens à élaborer de bonnes politiques de coopération : l’existence des peuples similaires dans divers pays.
La réalité est que de nombreux peuples africains partagent des origines culturelles, linguistiques et historiques communes, même s’ils ont été artificiellement séparés par les frontières tracées lors de la Conférence de Berlin.
Cette réalité culturelle et historique peut être un puissant moteur de coopération régionale et d’intégration continentale.
En regardant au-delà des frontières nationales, les Africains peuvent reconnaître que les liens entre peuples similaires dans divers pays constituent une base solide pour promouvoir l’unité et la solidarité.
En embrassant cette connexion intemporelle, les Africains peuvent entrevoir la possibilité de créer des États-Unis d’Afrique, unissant les nations du continent dans un esprit de fraternité et de progrès commun.
En s’inspirant de ce phénomène, les politiciens africains peuvent élaborer des politiques de coopération transfrontalière qui renforcent les liens sociaux, culturels et économiques entre les peuples similaires.
Ils peuvent encourager les échanges éducatifs, scientifiques et culturels pour promouvoir la compréhension mutuelle et la solidarité entre les pays africains.
La coopération régionale peut également favoriser le développement économique durable en exploitant les ressources naturelles et humaines de manière coordonnée et équilibrée.
En créant des zones économiques spéciales transfrontalières et en développant les infrastructures régionales, les pays africains peuvent stimuler le commerce intra-régional et promouvoir l’intégration économique.
Enfin, la reconnaissance de ce phénomène peut encourager les dirigeants africains à adopter des politiques qui transcendent les différences nationales et promeuvent l’unité continentale.
Etats-Unis Noirs
En établissant des mécanismes de dialogue et de résolution pacifique des conflits, les États-Unis d’Afrique pourraient devenir une réalité, ouvrant ainsi la voie à un avenir de paix, de prospérité et de développement pour tous les peuples du continent.
Dans cette quête de coopération et de développement fondée sur le phénomène des peuples similaires dans divers pays, il est essentiel de considérer l’exemple des Républiques d’Angola, du Congo Kinshasa, du Congo-Brazzaville et du Gabon.
Ces pays, créés sur les fondations des anciens royaumes et peuples qui ont historiquement partagé ces territoires et ont eu des liens culturels et sociaux, devraient saisir cette opportunité de renforcer leur coopération et de favoriser leur développement collectif.
Malheureusement, un obstacle majeur entrave cette perspective prometteuse : l’ignorance de cette histoire et du phénomène des peuples similaires par les dirigeants de ces pays.
Cette méconnaissance empêche l’exploitation complète du potentiel de coopération et entrave le développement tant attendu des peuples et des nations de cette région.
Kongo contre Kongo
Un exemple édifiant de cette situation est l’invitation faite à l’armée angolaise, composée entre autres de membres du peuple Kongo, à participer à la guerre de juin 1997 au Congo-Brazzaville.
Au cours de ce conflit, des membres du peuple Kongo ont payé un lourd tribut, soulignant les conséquences néfastes de cette méconnaissance des liens historiques entre les peuples et les nations africaines.
Pour surmonter cet obstacle, il est primordial que les dirigeants de ces pays reconnaissent l’importance de cette histoire commune et des peuples similaires répartis dans plusieurs territoires.
Ils devraient élaborer des politiques de coopération basées sur la compréhension mutuelle, la solidarité et le respect des identités culturelles.
La mise en place de mécanismes de dialogue et de concertation entre ces nations permettrait de construire des politiques de développement régionales plus inclusives et efficaces.
En tirant parti de cette unité culturelle et historique, les peuples de ces pays pourraient travailler ensemble pour relever les défis communs et promouvoir le bien-être de leurs citoyens.
De même, une éducation approfondie sur l’histoire partagée de ces régions pourrait contribuer à renforcer la conscience collective des peuples et de leurs dirigeants.
Cette connaissance permettrait de transcender les divisions artificielles héritées de la Conférence de Berlin et de cultiver un sentiment d’appartenance à une même communauté régionale.
Faire front contre les frontières
En conclusion, les Républiques d’Angola, du Congo Kinshasa, du Congo-Brazzaville et du Gabon ont l’opportunité de tirer parti du phénomène des peuples similaires dans divers pays pour accélérer leur coopération et leur développement. Cependant, cela nécessite une reconnaissance et une compréhension approfondies de leur histoire commune et une volonté politique de construire des politiques régionales inclusives.
Pour ne pas avoir pris en compte dans leur politique la réalité des peuples similaires, Les présidents João Lourenço, Félix Tshisekedi, Denis Sassou Nguesso et Ali Bongo Ondimba sont retenus à l’Hôpital Général dans les Services de désaliénation où ils doivent subir des soins intensifs.
Serge Armand ZANZALA
