Brazzaville, Congo (PANA) - Le Fonds pour la promotion des
Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’artisanat a financé
en 2001 un total de 27 projets pour un montant de 837.646.287
de francs CFA (1.143.232 dollars américains), a-t-on appris jeudi
à Brazzaville de source officielle.
Le secteur primaire (agriculture et élevage), avec neuf projets,
a bénéficié de 378 millions de francs CFA de ce fonds, soit 45
pour cent d’emprunts octroyés, a indiqué le directeur général des
PME, M. Lambert Bisseyou, qui a ajouté que quatre autres projets
ont été financés dans le secteur secondaire à 120 millions de
francs CFA, soit 14 pour cent des crédits octroyés.
L’artisanat, avec huit projets, a eu des emprunts totalisant
99.064.264 francs CFA, tandis que le secteur des services a
obtenu des emprunts évalués à 240 millions de francs CFA pour
six projets, ce qui représente 29 pour cent.
Selon le directeur général des PME, ces projets ont généré 147
emplois permanents, précisant que tous ces 27 projets permettront
la création de 324 emplois.
M. Bisseyou a affirmé que le fonds fera recours aux cabinets
conseils privés pour aider les bénéficiaires dans la gestion de
leurs affaires afin de prospérer et de pouvoir rembourser les
crédits, de manière à pérenniser le Fonds pour la promotion des
PME et de l’Artisanat.
Ce fonds est alimenté par la Promotion investissements
diversifiés (PID) découlant des contrats pétroliers.
Créée en 1995, la PID est destinée à affecter des fonds à des
investissements, ainsi que des engagements financiers en faveur
de l’économie congolaise ou de la promotion des PME et de
l’agriculture.
Le montant de la PID est fixé pour chaque année civile à 1 pour
cent de la valeur au prix fixé de la production nette de la zone
de permis faisant l’objet de partage de production.
Le Fonds pour la promotion des PME et de l’Artisanat octroie
des emprunts à des promoteurs de projets jusqu’à 50 millions de
francs CFA pour les PME et 15 millions pour les artisans à un
taux de 3,5 pour cent, remboursable en sept ans avec deux ans de
différé.
