Le Japon, par le biais de la Banque Mondiale, a fait un don d’un montant d’environ 400 millions de francs CFA au Congo-Brazzaville. La signature de l’accord de l’octroi de ce don a eu lieu le 19 avril 2004 entre le Ministre congolais de l’Economie, des Finances et du Budget, M. Rigobert Roger Andely, et le représentant résidant de la Banque Mondiale au Congo, M. Alassane Diawara.
Ce protocole d’accord est le troisième du genre que le Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget a signé cette année : le premier concernait le VIH/SIDA et le deuxième portait sur le projet d’appui des communautés, destiné à soutenir l’action de la société civile et des ONG.
Ce troisième don est un appui au projet de renfoncement des capacités de transparence et de gouvernance, visant l’amélioration de la transparence et de la gouvernance dans les opérations pétrolières, les opérations financières du ministère des Finances, ainsi que dans la réforme et le processus de privatisation des entreprises publiques.
Entré en vigueur depuis le 28 février 2003 par le biais du financement de la Banque Mondiale, ce projet a déjà réalisé des actions importantes, dont l’audit de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).
Les recommandations de cet audit ont fait l’objet d’un plan d’action en cours de réalisation pour plus de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des ressources pétrolières nationales.
Les autres audits, ainsi que l’introduction des logiciels informatiques, participeront également à la transparence et à la bonne gouvernance pour une gestion modernisée de la dette, des services des douanes et des impôts.
L’installation prochaine de la Cour des Comptes, la réalisation d’un centre de formation, etc., sont autant d’éléments importants qui seront financés par le crédit de la Banque Mondiale dans le cadre du projet qui vient d’être signé.
En ce qui concerne son exécution, le représentant de la Banque Mondiale au Congo a indiqué que ce projet va s’étendre jusqu’en 2007, estimant qu’il aura un impact positif sur la gestion des opérations et les ressources pétrolières et non pétrolières.
Cependant, pour permettre de mesurer cet impact à moyen et à long terme, il est utile de mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation appropriés, a déclaré M. Alassane Diawara, avant de préciser que « c’est pour répondre à ces besoins que la Banque Mondiale a appuyé la demande du Gouvernement congolais ».
Ce qui a permis l’octroi par le Gouvernement japonais d’un don de 665 mille dollars, soit environ 400 millions de francs CFA, pour la mise en place et le fonctionnement d’une cellule de suivi et d’évaluation de l’exécution du programme. Ce, sur la base des indicateurs de performances convenus en vue de la réalisation des objectifs dudit programme.
Pour M. Alassane Diawara, ce don est une preuve supplémentaire de la collaboration entre le Japon, la Banque Mondiale et le Gouvernement congolais.
Le Ministre Rigobert Roger Andely a adressé ses vifs remerciements au Gouvernement japonais, à la Banque Mondiale et au coordonnateur du projet de renforcement des capacités de transparence et de gouvernance pour leur dans la réalisation de ce projet.
