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Libre opinion

Communiqué de presse du Club Diagnostic’s & Challenges

La procédure de Meaux annulée

Le colonel Jean-François Ndenguet, promu général, chef de la police congolaise, est un homme libre et heureux. Il peut désormais se rendre en France sans courir le risque de se faire embastiller à la prison de la Santé.

Ci-après un communique du Club Diagnostic’s & Challenges, association qui soutient les actions de la Nouvelle Espérance, socle idéologique du régime de Brazzaville.


COMMUNIQUE

L’affaire dite des Disparus du Beach :
« Une décision de la Cour d’Appel de Paris qui fera jurisprudence ! »

La décision de la Cour d’Appel de Paris qui consacre l’annulation de la procédure concernant l’interpellation puis l’incarcération du Directeur Général de la Police Nationale du Congo, le Général Jean François NDENGUET, dans le volet de l’affaire dite des « Disparus du Beach » au mois d’avril dernier, vient d’être rendue publique. Cette décision confirme, par ces attendus, la thèse que le Club « Diagnostic’s & Challenges » n’a cessé de défendre depuis toujours : une manipulation orchestrée par une frange de Congolais exilés en Europe se réclamant de l’opposition congolaise et proche de Bernard KOLELAS, ancien Maire de Brazzaville à l’image de la Fédération Congolaise de la Diaspora et du Collectif des Parents des Disparus à des fins de déstabilisation.

A l’époque, ces opposants ethniquement engagés ainsi que la mystérieuse Résistance Congolaise soutenus par leurs auxiliaires médiatiques ne se sont pas gênés de vouer les membres du Club « Diagnostic’s & Challenges » aux gémonies et jeter leurs noms à la vindicte populaire. Comme le dit un adage populaire : « Quelle que soit la durée de la nuit, le jour apparaîtra toujours ». Ainsi, pouvons-nous affirmer à l’issue de cette décision, qu’en dépit de la forte campagne de manipulation et de diabolisation menée contre les autorités de Brazzaville au premier chef, le Président Denis SASSOU N’GUESSO par ces groupes de pression, c’est un véritable camouflet que vient de subir ces irrédentistes. Elle fera jurisprudence.

Le général Jean-François Ndenguet blanchi par la justice française

Cette décision permet d’une part à la justice de réparer le préjudice et les autres traumatismes ; d’autre part, d’ouvrir la voie au dialogue qui devra réconcilier les Congolais entre eux. La justice française, celle que les associations des parents des victimes, dont les soutiens ethno - parisiens réclamaient l’arbitrage et vantaient les mérites au détriment de la justice congolaise, vient de démontrer, n’en déplaise aux hérauts de l’émotion sélective, qu’elle n’est pas aux ordres et ne se soumet nullement au diktat des fossoyeurs de la paix qui se nourrissent de la misère et des malheurs des congolais pour prospérer et exister. Le cinglant désaveu que vient de subir les tenants du tribalisme primaire révèle au grand jour l’échec de leur stratégie axée sur la diabolisation de leurs adversaires, l’exploitation de la naïveté de certaines personnalités de la société civile française en misant à outrance sur leur fibre émotionnelle pour bien les cantonner et les faire adhérer à leur projet machiavélique, basé sur la partition du Congo.

La décision rendue ce jour, sonne le glas de la calomnie du mensonge et met « fin à la manipulation » pour réhabiliter la République une et indivisible. Elle fera date pour tous ceux qui ont toujours cherché à exprimer, derrière cette affaire, les sentiments de haine et de division qu’ils ont toujours nourris à l’égard des autres communautés. La saisine du Tribunal de Grande Instance de Meaux apparaissant comme une aubaine pour déstabiliser le pouvoir de Brazzaville.

En dépit des cris d’orfraie et autres s.o.s. lancés en direction de certaines personnalités de la société civile française, la décision de la Cour d’Appel de Paris de ce jour, 22 novembre 2004, tombe comme un couperet sur la tête de tous ceux qui ont fait de l’affaire dite des « Disparus du Beach », un fond de commerce inestimable. Aujourd’hui, tous ces oiseaux de mauvais augure doivent méditer sur la nocivité de leur tribalité consanguine et congénitale qui conduit à l’intégrisme dont les effets se révèlent aujourd’hui très dévastateurs pour l’unité nationale. Ils doivent par la même occasion tirer les leçons de l’indépendance de la justice, de sa capacité à dire le droit, à ne pas subir les assauts répétés des lobbies tribaux et encore moins à se compromettre de l’immixion du pouvoir politique dans ses affaires.

Il continuera "d’assurer la sécurité des hommes et des biens"

Ne dit-on pas que le linge sale se lave en famille ? Après les déballages tous azimuts qui ont terni l’image du Congo, montré une bien piètre figure de ses élites plus préoccupées à salir, critiquer et dénigrer leur pays, qu’à consolider la paix, le temps est venu de se ressaisir, de porter un regard objectif sur les conséquences de ces drames qui ont endeuillé toutes les familles congolaises depuis 1993, année du début du déclenchement des conflits armés. Il revient à la représentation nationale de faire en sorte que « la montagne de haine » sur laquelle se sont assis les Congolais, -contraints de s’observer aujourd’hui en chien de faïence -, puisse s’éloigner définitivement de leur cœur pour laisser place à plus d’amour et de tolérance. Si cela devrait passer par l’organisation d’un procès juste et équitable à Brazzaville, assortie de sanctions exemplaires, la réhabilitation des droits de toutes les victimes, le Congo s’en sortira alors grandit et son unité retrouvée.

Le Club « Diagnostic’s & Challenges »

Fait à Paris, le 22 novembre 2004.


Le Club « Diagnostic’s & Challenges »
(Ass. Loi 1901)
Membres-Fondateurs : G.EBENGUE - P.SONI-BENGA - F.GANDZIRI - A.IPPET - J.OSSIBI
Tel/Fax. 01.43.05.22.68. Port. 06.22.53.73.13.-06.63.87.50.17.-06.63.33.34.37.02.-06.12.45.83.73.
E-mail. [email protected]

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