A la suite des accusations qui le rendaient responsable de la disparition de 353 personnes douteuses au Beach de Brazzaville, Norbert Dabira avait été mis sous le coup d’un mandat d’arrêt international à la demande du tribunal de Meaux. Le procès qui s’ensuivit, à Brazzaville, le lava de tout soupçon ainsi que ses co-accusés.
Le Général Norbert Dabira cité dans l’affaire des disparus du beach a été interpellé par la police française à l’aéroport de Roissy au moment où il comptait rentrer au Congo Brazzaville. Interpellé, mis en résidence surveillée, par ces mêmes services de police avant d’être relâché quelques heures après.
L’affaire a fait grand bruit au Congo Brazzaville. D’aucuns ont pensé qu’il s’agissait d’une affaire de règlement compte entre lui et des exilés résidant en France. D’autres ont pensé que le Général Norbert Dabira avait été victime d’un montage par ses adversaires.
Il n’en était rien comme le général l’a lui même expliqué : « Au moment où je me suis présenté devant les policiers des frontières le fichier de la police n’était pas encore complètement dépoussiéré. C’est toujours l’affaire du beach. Les policiers m’ont donc, par rapport à leur fichier, interpellé, parce qu’ils ont retrouvé mon nom comme étant une personne recherchée ». Les autorités congolaises pensaient que l’affaire avait pris fin depuis qu’elle avait été jugée, en toute impartialité, devant le Tribunal de Brazzaville qui décida d’acquiter en bloc tous les accusés et de condamner l’Etat congolais. Cétait sans compter avec les lenteurs administratives : « l’injonction n’était pas encore arrivée au niveau du fichier de la police française. Les policiers m’ont arrêté, traité de criminel avec toutes les exactions que vous savez », a dit le malheureux Norbert Dabira, laissant entendre qu’on l’avait passé à tabac ?. « Ils m’ont emmené au Poste. De là, ils ont interrogé le procureur de la république qui leur a dit que cet homme était libre de ses mouvements ; qu’il s’agissait uniquement d’un disfonctionnement des services français ». Ouf, nous voici soulagés...
Magnanime il a déclaré : « C’est une affaire simple. Il ne s’agit pas d’une manipulation politique au niveau de la France ni au niveau des opposants politiques à l’étranger, non plus au niveau de mes propres frères ici au Congo Brazzaville. C’est uniquement un disfonctionnement des services de police français. Ils l’ont reconnu, ils ont présenté des excuses » mais sévère, le Général Norbert Dabira de commun accord avec son avocat a porté plainte contre la police française pour humiliation.
Quand même messieurs les policiers français, prenez exemple sur la probité des forces de l’ordre congolaises et respectez la personne humaine.
Bitch, vous avez dit bitch...
D’après P.S. Benga
Oui, bien sûr cet article est ironique...
