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Journée de réflexion sur l’institutionnalisation d’une journée nationale de la presse congolaise

Réunis le 25 octobre 2008 dans la salle de l’Espace Mbongui de Pointe-Noire, les participants à la journée de réflexion sur l’institutionnalisation d’une journée nationale de la presse congolaise, organisée par l’Association des Journalistes et Communicateurs Francophones (AJCF) et placée sous la coordination de l’Ecrivain et Journaliste, M. Léopold PINDY MAMONSONO, Représentant le Ministre de la Communication , ont pris une recommandation sur l’institutionnalisation d’une journée nationale de la presse et un appel dit : Déclaration de Pointe-Noire.

Pour eux, l’existence d’une journée mondiale de la liberté de la presse n’est pas une mauvaise chose, mais cette journée loin s’en faut, ne doit pas occulter les problèmes spécifiques, auxquels sont confrontés les professionnels de l’information et de la communication dans chaque pays et dans chaque continent. C’est pourquoi, l’institutionnalisation d’une journée s’impose au regard des entraves à l’exercice du métier de journaliste, à travers le monde. Elle va permettre de promouvoir auprès des médias et des professionnels de l’information et de la communication, l’application et le respect des normes éthiques et déontologiques, afin d’assurer l’exercice d’une information objective et d’une presse responsable et républicaine comme le stipule l’article 6 de la loi organique n° 4-2003.

Dans leur appel dit « Déclaration de Pointe-Noire », Les professionnels de l’information et de la Communication , ont invité tous les journalistes et communicateurs du Congo à s’unir au sein des associations ; de se soutenir sans condition professionnellement et socialement. Ils les exhortent de se mobiliser et soutenir cette institutionnalisation qui se fera une fois l’an et de façon tournante dans tous les départements du Congo. Enfin, ils ont demandé au Gouvernement de la République de créer les studios-école à l’Université Marien Ngouabi et un Institut Supérieur de la Communication.

Pour le Dr Ekiaye Ackoly Wamene, le vice président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, son institution tient à cœur l’institutionnalisation de la journée nationale de la presse au Congo et depuis 2005 à l’effet d’institutionnaliser cette journée, un avant projet de loi, instituant cette journée devant être célébrée le 18 juin de chaque année, a été élaboré et attend les pouvoirs publics pour son adoption au parlement. Il a précisé que cette date, constitue le point de départ du processus ayant conduit à la libéralisation du paysage médiatique congolais.

De son côté, la Présidente de l’AJCF, Mme Bertille Yoka, a déclaré : « C’est un moment important de notre histoire commune, et au sein de la corporation, d’avoir des idées nouvelles sur la base de discussions franches, professionnelles, fraternelles et confraternelles qui ayant pour finalité, l’amélioration des mentalités, des comportements et des prestations. ».

Au cours de cette journée, les professionnels de l’information et de la Communication ont planché dans tois ateliers :
  Apport du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC) dans l’institutionnalisation de la journée de la presse par le Vice-président du CSLC, le Dr Ekiaye Ackoly Wamene ;
  Importance d’une journée nationale de la presse dans un pays en développement par le DG de Radio Congo, M. Sylver Sandi Ibambo ;
  Le regard du politique sur la presse au Congo par l’Ecrivain et Journaliste Léopold Pindy Mamonsono.

Il faut retenir que les objectifs d’une telle journée nationale de la presse une fois instituée, seront entre autres :
 Faire l’état des lieux de la pratique du métier de journaliste dans notre pays ;
 Méditer sur l’avenir du secteur de l’information et de la communication ;
 Agir en faveur de l’amélioration des conditions et des moyens de travail des professionnels de l’information et de la communication ;
 Promouvoir l’exercice responsable de la liberté de l’information et de la communication, de la culture de lecture de la presse, de l’esprit de solidarité et de confraternité entre ces professionnels ;
 Favoriser l’émulation entre journaliste ;
 Interpeller les pouvoirs publics dont le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication

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