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L’armée responsable des troubles à Brazzaville.

Dans un communiqué publié mardi soir, le commandement de la zone militaire de Brazzaville a expliqué que les coups de feu entendus Mardi à Brazzaville étaient des "coups de feu de sommation" tirés par des éléments de la force publique -armée, gendarmerie et police- qui menaient une opération destinée à récupérer des armes de guerre détenues illégalement, par des personnes dont l’identité n’a pas été précisée.

Ces coups de feu n’ont fait ni victimes ni dégâts matériels importants, a indiqué le commandement.

Lançant un appel au calme et invitant les populations à "vaquer librement à leurs occupations", il a mis en garde "tous ceux qui par la désinformation tenteraient de provoquer la panique parmi les populations".

Il est de bon droit de se demander tout de même d’où venaient encore ces armes alors que tambour battant, le pouvoir en place avec l’aide de l’Union Européenne, du PNUD et de l’OIM (Office Internatioanle des Migrations) avaient annoncé un rammassage massif des armes et la ré-insertion des ex-miliciens dans la vie civile pour certains et dans l’armée pour les autres, au travers de programmes co-financés par la France (à hauteur de 1,5 millions d’euros) qui ont coûtés des milliards de Francs FCFA. Maximo Halty, le représentant de l’OIM avait indiqué à l’époque : « Nous avons réussi la réinsertion de 7 000 ex-combattants à travers le pays et ramassé 11 000 armes. »

Serait-ce ces mêmes ex-miliciens que les forces de "l’ordre" sont entrain de traquer de nouveau ?

Quelles armes avaient donc été ramassées ? et lesquelles l’armée recherche-t-elle loin de la zone d’affrontements, où sont censés se trouver les "Ninjas" ? au point de tirer "des coups de feu de sommation" dans des zones d’habitation où le traumatisme causé par les guerres multiples est encore frais ?

Il a même été rapporté que ces derniers(les forces de "l’ordre") ravissaient aux habitants de ces quartiers qui s’enfuiyaient leurs téléphones portables.

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