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L’audit de la SNPC retardé pour divergences sur le cahier des charges

BRAZZAVILLE, 1er mai (AFP) - 18h58 - L’audit de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) programmé en mars a été retardé par des divergences entre la direction de la société et le cabinet américain "KPMG" chargé de mener l’opération, a-t-on appris jeudi de source autorisée.
L’audit de la SNPC fait partie des engagements pris par le gouvernement congolais envers le Fonds Monétaire international (FMI) et ses résultats doivent être soumis à une mission du FMI attendue en juin dans la capitale congolaise.

"Nous avons le sentiment que le cabinet KPMG travaille en dehors du contrat qui nous lie", a affirmé le PDG de la SNPC, Bruno Jean Richard Itoua dans une interview publiée par l’hebdomadaire indépendant Tam-Tam d’Afrique.

"La SNPC, relayée par le ministère des Finances a adressé des courriers dans ce sens au cabinet KPMG. Tout ce que nous voulons, c’est qu’il respecte le cahier des charges", a ajouté M. Itoua.

Créée en 1998, la SNPC, entreprise d’Etat, commercialise sur le marché international 20% de la production pétrolière congolaise, la plus grande partie (80%) étant vendue par les compagnies occidentales qui exploitent le pétrole.

Le pétrole, première ressource d’exportation du Congo, assure 90% des recettes budgétaires annuelles du pays.

La production estimée pour 2003 est de 12 millions de tonnes, légèrement en baisse par rapport à 2002. Les 2/3 de la production sont assurés par Elf-Congo filiale du groupe TotalFinaElf, le reste par Agip-Congo affilié à la compagnie italienne ENA.

A plusieurs reprises, le FMI a réclamé plus de transparence dans la gestion de la SNPC incitant la société congolaise à centrer ses efforts sur ses missions initiales : la commercialisation d’une partie du brut et la participation aux activités de recherche et d’exploitation

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