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La mort gratuite au CHU de Brazzaville

J’ai été indigné, voire estomaqué d’observer, il y a quelque jours, la manière avec laquelle les agents de santé traitent les malades et les accueillent au CHU. C’est indigne ! Ce sont des gens sans scrupules !

La mort gratuite au CHU

Tout est vendu au CHU : le lit, la salle, les soins, même l’eau à boire. On est même arrivé à instaurer le système de salle VIP. Alors que tous, nous bénéficions des mêmes droits.

Lorsque vous arrivez au portail du CHU avec un malade, il s’y trouve des personnes qui n’attendent que des malades pour leur indiquer les salles, où ils seront mieux et vite traités.

Les agents de l’ordre, et même les portiers du CHU sont devenus, semble-t-il, de véritables bourreaux envers les pauvres commerçants qui se débrouillent aux alentours du CHU. Ils auraient créé un réseau en complicité avec les médecins et infirmiers de l’hôpital.

Comment ? Certains véreux falsifieraient des taxes sous prétexte qu’elles viennent de la Mairie et le commerçant qui ne paie pas ses taxes, se voit ravir sa marchandise. J’ai même entendu dire que rien de l’extérieur ne peut entrer au CHU, surtout pas la nourriture parce qu’à l’intérieur, il faut l’acheter. Monsieur le Ministre de la santé à vous la parole !

Le CHU continue à tuer !

Une femme a rendu l’âme dans les mains d’un médecin aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville, de triste renom. Simplement, parce qu’il a fallu « payer d’abord à la réception ».

Ces cas de non asistance à personne en danger sont devenus anecdotiques. A telle enseigne que dans l’imagerie populaire, le CHU est caricaturé en CH-qui-tue. C’est plutôt un protocole de la mort que l’on rencontre sous toutes ses coutures, quand vous n’ avez pas affaire à des commerçants ou à des affairistes en blouse blanche. Il y avait, d’ailleurs une boutique à l’entrée de la réception pour illustrer le commerce. On vous passe les cas de décès par erreur médicale, maladresse du soignant ou mauvais diagnostic du docteur.

Le lieutenant X amène sa femme souffrante au CHU. Il est apostrophé à la réception des urgences pour une histoire de frais à payer coûte que coûte. Manque de pot, la patiente meurt dans les bras de son mari. Qu’importe, les marchands de la mort ont quand même osé dire au malheureux époux de payer « les frais d’hospitalisation ». Est-ce que vous y comprenez quelque chose ? C’est-à-dire, un malade qui n’a même pas eu la chance d’être hospitalisé, mort qui plus est, se devait de débourser pour un lit d’hopital qu’il n’a pas occupé. Il a fallu de peu que le lieutenant dégaine.

Il est moralement inacceptable que l’on continue à tolérer ces comportements criminels dans un centre aussi sensible que le CHU.

Empoisonnement à OUENZE

Fred était l’ami de Mireille, et Juste en était l’un de ceux qui encourageaient Fred à vivre avec Mireille. Quelques temps après, la discorde a gagné les deux amants, au moment où Juste se trouvait à Pointe-Noire où, il était parti pour un boulot. Bien après, Mireille va élire domicile à Pointe- Noire et se trouve un nouvel ami en la personne de Juste. Comme rien qui n’est sur cette terre n’est cachée éternellement, La nouvelle est vite propagée à Brazzaville dans leur quartier.
Juste demande un congé et regagne Brazzaville pour y passer son repos. Accueilli par des amis qu’il n’avait plus revus, il se laisse bercer par ces derniers, jusqu’au point d’aller prendre un pot dans un célèbre bar du quartier. Parmi ceux qui l’accompagnent se trouvent Fred et, bien d’autres connaissances. Dans l’ambiance et la folie de la boisson, Juste ressent l’envie de se soulager. Derrière lui, un "cube magic" est vite plongé dans sa bouteille de Primus par les amis restés à la table. A son retour, sans contrôle, Juste reprend sa bouteille et se met dans la danse. L’ambiance est carnavalesque. Quelques instants après, il ressent des maux de cœur et des signes d’étouffement. Il décide d’aller chez lui.

Pendant ce temps, les amis lui apprennent qu’ils changent de milieu comme convenu auparavant, et qu’il les suive dès qu’il va recouvrer sa santé dans une boîte de nuit bien connue par Juste. Arrivé à la maison, des vomissements à outrance et une forte chaleur lui monte au cœur et le terrasse. Après avoir poussé un dernier soupir, appellant à la rescousse sa maman, Juste est mort à la grande surprise de ses parents et connaissances.


Par : Moto Moko
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