La réunion de la Société congolaise de production d’électricité (SCPE), consacrée à l’élargissement de la sphère de compétence de cette société, s’est ouverte le 26 mai, à Brazzaville, sous le patronage du ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Bruno-Jean Richard Itoua.
« La présente réunion, a précisé Bruno-Jean Richard Itoua, a pour objet l’examen de certains aspects relatifs au fonctionnement de la SCPE qui sont restés en suspens lors de la réunion ordinaire du 15 mars dernier. Elle consacre une nouvelle approche dans la gestion des entreprises, notamment le rôle de l’Etat propriétaire des infrastructures et celui des entreprises prestataires de services. Cette réunion se tient à un moment où des missions supplémentaires d’exploitation et de maintenance de la centrale thermique d’Oyo ont été confiées à la SCPE, après celles de mars 2007 qui lui confiaient la gestion de la centrale thermique de Brazzaville. »
Au terme de cette réunion, plusieurs recommandations et décisions ont été prises qui vont concourir à une meilleure prise en main de cette société afin que la SCPE puisse jouer pleinement son rôle, lequel lui est assigné par les autorités, mais aussi le rôle que les populations attendent de cette jeune structure, à savoir à la mise à disposition d’une électricité de bonne qualité. Louis Bibissi a ajouté : « Le ministère de l’Energie a en charge la gestion de tout ce qui est électricité et eau dans le pays. A cet effet, le ministère vient de se doter d’une entreprise Intitulée Société congolaise de production d’électricité (SCPE) qui, jusque-là, gérait la centrale à gaz de Pointe-Noire. Avec la construction par la République de la centrale thermique de Brazzaville, cette société s’est élargie. La SCPE aura désormais en charge la gestion de la centrale à gaz de Pointe-Noire et la centrale thermique de Brazzaville. Voilà donc ce qui la différencie de la SNE qui, jusqu’à aujourd’hui, continue à jouer le rôle de production à travers un certain nombre de centrales hydroélectriques, de transport de production et de distribution. Nous, ne nous occupons que de la production. »
Il s’agissait essentiellement au cours de ces assises de se prononcer sur les documents importants qui devront aboutir à la transformation de la SCPE en une société anonyme, unipersonnelle, régie par un contrat de convention entre elle et l’Etat à savoir : le budget de l’exercice 2007, outil indispensable pour la maîtrise comptable des engagements définis ; l’organigramme de toute la structure qui fixe les limites d’une gestion maîtrisée et rationnelle de l’espace entreprenarial ; enfin, la convention de délégation qui définit la cadre de collaboration entre l’Etat propriétaire et, dans le cas d’espèce, la SCPE prestataire des services.
Amedee Mwarabu Kiboko
Source : Le Potentiel, Kinshasa
