Bon, à en croire l’hebdomadaire Le Point daté du 6 avril, c’est clair que cet enfant de Yannick Noah - Joakim Noah - est un prodige, un grand prodige ainsi que l’a été son père le tenisman aujourd’hui recyclé en chanteur... On peut même dire qu’aux Etats-Unis il n’y a plus seulement le phénomène Tony Parker, "Frenchie" jouant dans le grand championnat de basket NBA - dans lequel nous connaissions depuis longtemps un Congolais de Kinshasa, le grand et généreux Mutombo Dikembé...
Le fils de Noah vient de réaliser un exploît aux Etats-Unis : être le premier Français à remporter une finale du Championnat universitaire NCCA, considéré comme le deuxième événement sportif le plus important aux Etats-Unis.
J’ai beaucoup ri en lisant dans l’hebdomadaire cité plus haut comment ce jeune champion de basket tentait de définir ses origines - une telle question préoccupe toujours la France lorsqu’elle veut savoir réellement si le coq est bien gaulois et donc va chanter pour la douce
France. Joakim Noah répond de manière globale : "Français, oui, mais je me sens tout autant américain, camerounais ou suédois".
Il faut souligner au passage que sa mère Cécilia Rhode est Suédoise (première épouse de Yannick Noah). Décidément la question des origines poursuivra longtemps le clan Noah ! Le père était considéré Français lorsqu’il gagnait un match de tennis ; Franco-camerounais, lorsqu’il en perdait...
Et le fils, très sage a choisi une très belle définition : "Je suis un Viking africain". Ce n’est pas beau ça ?
Pour l’heure, gageons qu’il entrera dans le grand championnat NBA. A 21 ans, il est étudiant en anthropologie à l’Université de Floride aux Etats-Unis. Un détail pour celle qui voudrait l’épouser : il mesure 2,09 mètres !
