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Le corps du père Jean Guth exhumé par la police.

BRAZZAVILLE, 27 sept (AFP) - 22h24 - Le corps d’un religieux français mort en captivité en août dans la région du Pool (sud) après avoir été enlevé par les miliciens ninjas, a été exhumé vendredi, puis ramené à Brazzaville, a-t-on appris de source policière.

Le père Jean Guth a été enlevé en avril entre les localités de Kindamba et de Mayama dans le Pool par les miliciens ninjas du pasteur Frédéric Bitsangou alias Ntumi en rebellion ouverte contre les troupes gouvernementales depuis mars.

Agé de 72 ans, le père Guth était curé de la paroisse de Mayama à 80 km au sud-ouest de Brazzaville.

Son corps a été exhumé près de la rivière Louolo et à proximité du petit village de Bangou-Mpouété entre les localités de Mindouli et Kindamba, selon la source policière.

Une fois identifié, le corps a été ensuite transporté dans un hélicoptère à Brazzaville où il a été déposé à la morgue municipale.

L’opération d’exhumation a été menée par un médecin légiste en présence de deux membres de l’ambassade de France dans la capitale congolaise, des représentants de l’église catholique et de l’armée congolaise.

Le père Guth était membre de la mission des congrégation des Spiritains, aura droit à des funérailles dignes de son rang, a ajouté la source.

Un officier supérieur de l’armée congolaise, le général Casimir Bouissa Matoko avait été enlevé en même temps que le père Guth alors qu’il s’était rendu dans le Pool pour tenter de convaincre le pasteur Ntumi de regagner Brazzaville.

Les journaux congolais ont annoncé ces dernières semaines que le général Bouissa Matoko était devenu "conseiller militaire" du pasteur Ntumi.

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