LIBREVILLE, 09/01/2005- Les chefs d’Etat africains invités au sommet du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine qui se tiendra à Libreville les 10 et 11 janvier prochain son attendus à Libreville ce dimanche en fin de matinée, a annoncé samedi un communiqué du protocole d’Etat du Gabon.
Une vingtaine de chefs d’Etat africains sont formellement attendus à Libreville, selon le ministre gabonais des Affaires étrangères, Jean Ping.
Il s’agit des chefs d’Etat des 15 pays membres permanents de ce conseil que sont : Le Sénégal, le Ghana, le Togo, le Nigeria, l’Algérie, la Libye, le Cameroun, le Gabon (pays hôte), le Congo- Brazzaville, l’Ethiopie, le Soudan, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Mozambique et le Lesotho.
Ces dirigeants africains examineront à Libreville les crises en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo et au Darfour ( Soudan) sans la présence du président ivoirien Laurent Gbagbo qui a décliné l’invitation du Gabon.
Les dirigeants de ces 15 pays membres permanent du CPS prendront part à toutes les séances à huis clos pour trancher les débats sur certaines questions. Leurs homologues des pays non membres de ce conseil n’accéderont pas à tous les huis clos, a averti M.Ping qui est par ailleurs le président de la 59ème Assemblée générale de l’Organisation des nations unies(ONU) basée à New York (USA).
Les pays non membres du CPS invités à ce sommet sont : la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Sierra Leone, le Liberia, le Cap Vert, la Guinée Bissau, la Guinée (Conakry), la Gambie, la Tanzanie et le Tchad.
Des représentants des institutions d’intégration régionales en Afrique, l’ONU et la Francophonie prendront également part à la rencontre de Libreville qui revêt un caractère historique. C’est pour la première fois depuis sa création en mai 2004 que le CPS, créé sous le modèle du Conseil de sécurité de l’ONU, réunira les chefs d’Etat africains membres de l’institution.
Le poste de membre permanent du CPS est rotatif. Chacun a un mandat de deux ou trois ans non renouvelable. Cette différence permet aux nouveaux membres admis au conseil de travailler avec leurs collègues ayant déjà une expérience, a expliqué un haut cadre de l’Union africaine (UA) qui a requis l’anonymat.
