Brazzaville, Congo (PANA) - Quelque 5.900 vitraux plans de manioc
du laboratoire de culture des tissus de manioc de l’Institut tropical
d’Ibadan (Nigeria) ont été acheminés au Congo, a-t-on appris
jeudi 20 décembre de source officielle.
Ces vitraux plans de manioc, dit-on, résistent aux différentes
maladies du manioc. Ils proviennent de 149 variétés de manioc qui
seront testées au Congo sous la supervision de M. Godé Adeleli,
responsable de ce laboratoire nigérian, avant d’être remis aux
paysans congolais.
Ce travail de suivi du comportement de ces semences améliorées de
manioc au Congo bénéficie également de la collaboration de la
FAO, de l’Institut international de l’agriculture tropicale et du
ministère congolais de l’Agriculture et de l’Elevage.
"Le suivi, qui se fera sur des sites déjà choisis, nous permettra
de voir les variétés qui résistent mieux aux maladies du manioc
au Congo", a indiqué M. Adeleli à la presse.
Confirmant ces propos, M. Gilbert Okomba, directeur du cabinet du
ministre congolais de l’Agriculture, estime que ces plans améliorés
de manioc pourraient définitivement résoudre les problèmes de
maladies du manioc qui menacent cette plante vitale au Congo.
La particularité de ces plans améliorés, explique-t-on, est
qu’ils résistent à la mosaïque africaine, à la bactériose et à la
virose, principales maladies qui attaquent les champs de manioc
au Congo.
Le manioc, aliment de base des Congolais, pourrait disparaître,
notamment dans la région des Plateaux (centre du pays) où cette
culture fait l’objet de multiples attaques de la mosaïque, de la
bactériose et de la virose.
Selon une récente étude du ministère congolais de l’Agriculture,
ces trois maladies provoquent des pertes et des baisses de la
production allant jusqu’à 80 pour cent des taux de rendement.
