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Quatrième édition du festival U’Sangu Ndji-Ndji en juillet (dates modifiées)

Le festival U’Sangu Ndji-Ndji, qui nous avait offert l’an dernier tant de bons spectacles ouvrira sa quatrième édition le 26 juillet avec un programme, une fois de plus, de grande qualité.

LE PROJET U’SANGU NDJI-NDJI

1- Son Contexte :
Pour la quatrième année consécutive, la ville de Pointe-Noire accueillera au mois de juillet le Festival U’SANGU NDJI-NDJI, des artistes de divers horizons célébreront les traditions, les cultures et le patrimoine musical africains à travers la musique. Ce Festival, valorise l’inspiration et l’expression de chaque créateur dans son identité, dans ses racines. Il a, au travers de ses trois éditions passées, progressivement atteint ses objectifs de base. Il est devenu un incontournable espace sous régional de rencontre des artistes et des musiciens d’Afrique et d’ailleurs.

La 4ème édition du Festival U’SANGU NDIN-NDJI du 26 au 30 juillet 2008 aura pour thème « Notre environnement, notre musique, fondement même de notre identité ».

2- Ses Objectifs :
 Soutenir la Diversité Culturelle en donnant la possibilité aux traditions, aux cultures,
aux diverses identités de s’exprimer à travers la musique ;
 Encourager et soutenir l’accompagnement des concepteurs des musiques à sources traditionnelles, pour une vraie professionnalisation de la démarche ;
 Renforcer la sensibilisation du jeune créateur et de son encadrement sur ses droits et sur les possibilités de diffusion de sa musique ;
 Renforcer la promotion et la diffusion du spectacle vivant ;
 Soutenir l’ouverture et le développement culturel de la ville de Pointe-Noire.

3- Sa Principale Motivation :
Chaque peuple a ses traditions, sa culture, son identité. Malheureusement, la mondialisation tend à faire disparaître leurs spécificités culturelles. La musique offerte par les médias est stéréotypée sur un formatage anglo-saxon. La démarche d’U’SANGU NDJI-NDJI vise à la défense et la mise en valeur des diversités culturelles et musicales pour consolider l’unité, la paix, l’entente entre les peuples et ainsi contribuer au développement de l’Afrique.

4- Son historique :

1ère édition 2005

  • Artistes et groupes reçus :
    • Kaly Djatou (Congo)
    • Originel Bane B’siane (Congo)
    • Africa-Folk (Congo)
    • Les Yumandaw’S (Congo)
    • Muthi’Art (Congo)
    • Racines (Congo)
    • Folk-Diyo (Congo)
  • Les lieux ayant abrité cette édition :
    • Espace Culturel Yaro
    • Espace du Trentenaire
  • Les Conférences et autres animations
    • Musiques de recherche : Création & Diffusion
    • Groupes de danse et de percussion
  • Public atteint
    • 1000 spectateurs
  • Partenaires
    • Mairie de Pointe-Noire
    • Direction Départementale de la Culture et des Arts de Pointe-Noire
    • L’Association Sportive et Culturelle Total E&P
    • L’Association MUPAL
    • Compagnie Bivelas
    • Radio &Télé P-Noire

2ème édition 2006

  • Artistes et groupes reçus :
    • Kintouari (Congo)
    • Africa Danse (Congo)
    • La Sanza (RDC)
    • Scén’art Connexion (Gabon)
    • Reflet Loango (Congo – Gabon)
    • Yela Wa (Congo)
    • Muthi’Art (Congo)
    • Sosaf (Congo)
    • Les Espoirs de Corinthie (Guinée)
    • Mbote U’bu (Congo)
    • Yumandaw’S (Congo)
  • Les lieux ayant abrité cette édition :
    • Espace C. Yaro
    • C. C. F de P-Noire
    • Espace du Trentenaire
  • Les Conférences et autres animations
    • « La Culture au Congo : La double Réduction)
    • « Le Management des Structures Culturelles »
    • « L’artiste et ses droits – Droits d’auteur »
  • Public atteint
    • 2000 spectateurs
  • Partenaires
    • L’Organisation I. de la Francophonie
    • Mairie de Pointe-Noire
    • D. D. Culture et Arts de Pointe-Noire
    • Le Bureau Congolais des Droits d’Auteur
    • Le C.C.F de P-Noire
    • L’A. Sportive et Culturelle Total E&P
    • MUPAL
    • Compagnie Bivelas
    • Radio &Télé Pointe-Noire

3ème édition 2007

  • Artistes et groupes reçus :
    • Annie Flore BATCHIELLILYS (Gabon)
    • Kareyce Fosto (Cameroun)
    • Djonimbo (RDC)
    • Jacques LOUBELO (Congo)
    • Atelier Musique Espace Yaro (Congo – Gabon)
    • Brice MIZINGOU & Africa-Folk (Congo)
    • Maikanh (Congo)
    • Adjani Musica (Congo)
  • Les lieux ayant abrité cette édition :
    • Espace Culturel Yaro
    • C. C. F de P-Noire
    • Espace Trentenaire
    • Séminaire Loango
    • Centre SUECO
  • Les Conférences et autres animations
    • « La Relève et l’encadrement des jeunes... »
    • « Les Musiques de Recherche- espaces de promotion »
    • « L’apport des traditions africaines dans les nouvelles formes musicales »…
  • Public atteint
    • 6000 spectateurs
  • Partenaires
    • L’Organisation I. de la Francophonie
    • Mairie de Pte-Noire
    • SUECO
    • Mairie de Loandjili
    • Réseau IETM
    • Le C. C.F de P.Noire
    • D. D. Culture et Arts P.Noire et Kouilou
    • L’A. Sportive et Culturelle Total E&P
    • L’Association MUPAL
    • Compagnie Bivelas
    • Radio & Télé P.Noire

L’EDITION 2008, SES SITES ET SES ACTIVITES

1- Ses Sites :
Plus de cinq sites à travers la ville de Pointe-Noire et le Département du Kouilou accueilleront les différentes activités de cette édition :

L’Espace Culturel YARO
En face du siège de l’Arrondissement 4, Loandjili, (théâtre de verdure de plus de 300 places). Ce Site est habitué à accueillir le Festival. Il est réservé pour les concerts. C’est également là, le quartier général, le Village du festival où les animations et le marché-exposition se dérouleront ;

L’Espace du Trentenaire
Au km 4, dans l’enceinte de l’Association Sportive et Culturelle Total & P Congo (hangar couvert de plus de 500 places). Ce Site accueillera pour la 3eme fois le Festival. Il est réservé aux concerts ;

La Commune de Loango
Dans la cour du siège de la Commune Rurale de Loango, à 17km de Pointe-Noire. Il sera érigé un podium pour un méga-concert et diverses animations. Cet espace abrite pour la première fois le Festival il peut accueillir jusqu’à 1000 spectateurs.

Le Centre SUECO de Pointe-Noire
En plein centre ville, ce Centre qui abrite pour la 2ème fois les concerts du Festival, accueillera dans son amphi théâtre plus de 300 personnes.

Plusieurs autres lieux et espaces publics de Pointe-Noire abriteront des animations

2- Ses Activités :

L’Atelier de Formation sur « le chant »
 Type : Atelier Sous-régional (Gabon, RDC, Cameroun et Congo-Brazza)
 Animatrice : Queen ETEME (Cameroun-France)
 Participants : Musiciens du Congo-Brazza, de la RDC, du Gabon et du Cameroun

Les Conférences
 Le Royaume Loango, son histoire et sa musique (par Frédéric Pambou/ écrivain /Congo)
 Les traditions africaines et « Les Musiques du Monde »
 Environnement, Musique et Développement
 La Rencontre des Directeurs de Festivals et de salles / la Diffusion

Les Concerts
Plusieurs concerts sont programmés dans les différents sites du festival à Pointe-Noire et à Loango. Ils seront donnés par des artistes et groupes invités du Congo-Brazza, de la RDC, du Cameroun, du Gabon, du Sénégal et de l’Europe.

Les Animations
Comme d’habitude, ce seront des moments de prestations libres des groupes et artistes locaux au Village du Festival à l’Espace Culturel Yaro. Il sera également question pour renforcer cette activité, de l’enrichir par des prestations de groupes de musiques traditionnelles (base même de la démarche du Festival) dans les différents sites du Festival.

La Visite Touristique
Une nouvelle rencontre avec l’histoire, les traditions, la culture et le patrimoine Loango, une rencontre avec des sources d’inspiration. Une visite guidée dans l’ancienne cité du royaume Loango (porte d’entrée du Blanc au Congo, un des grands ports d’embarquement des esclaves, localité ayant abrité la première église catholique du Congo, 1er site d’extraction du pétrole congolais…). Loango, localité touristique avec ses plages, ses gorges, son musée,…

Le Marché - Exposition
Espace de contacts, de rencontres, d’échanges, d’information des artistes, des professionnels et du public sur le Festival et les organisations présentes. Cet espace abritera le Village et le Bar du Festival ; le Point d’Information ; des Expositions diverses (sur stands), des instruments de musique, des produits artisanaux…L’espace est également destiné pour la visibilité permanente des partenaires et des sponsors.

L’EDITION 2008, SES ARTISTES ET PROFESSIONNELS ATTENDUS

Queen ETEME / France-Cameroun

Bercée depuis sa plus tendre enfance par les chants traditionnels de sa grand-mère au village Endinding et initiée par un père mélomane aux rythmes camerounais (bikutsi, magambeu, makosa) et aux musiques étrangères (jazz, bossa nova, blues, rumba…), elle attrape le virus de la musique. Professionnellement elle débute dans le gospel puis très vite croise les différents genres musicaux. Elle a participé à plusieurs albums d’artistes, des groupes africains et d’ailleurs : Alpha Blondy, Ismael Lo,Bisso na bisso, Pierrette Adams, Annie Flore Batchiellilys, Mokhtar Samba, jack Sele, Kool Bassa, Joyce Beyal, Mama Ohandja. Avec la sortie de son Album SOKI , elle a réalisé plusieurs tournées dans des
salles et des festivals dans le monde : Festival Lokans voix sacrées en Guadeloupe, festival Nuits d’Afrique de Montréal, Festival Afrikakeur au Sénégal, Festival Nuits Atypiques de Mighoma au Gabon, Festival musiques du Monde en France, Festival Franconuits en France, aux centres culturels français de Cotonou et de Dakar, au Barbican center à Londres, au Bridwater Hall à Manchester, à l’Olympia à Paris, au Fespam à Brazzaville, ...
Elle anime des ateliers et des master class de voix à l’école de jazz « les Jupo » le Havre-France, au festival nuits Atypiques de Mighoma au Gabon, au festival Afrikakeur au Sénégal, au Centre Culturel Français de Cotonou-Bénin.

Son Spectacle sera constitué de son vaste répertoire, tant de l’album sur le marché que de celui qui sortira bientôt. Elle chante l’amour, l’Afrique, le monde et met en exergue les traditions camerounaises et africaines. Queen ETEME a la particularité de chanter dans plusieurs langues (africaines, européennes,...).

Kareyce FOTSO / Cameroun)/ OFF

Après plusieurs années d’apprentissage dans différents groupes camerounais dont Korongo, KAREYCE va se faire découvrir du grand public en 2000.s Depuis, elle s’impose sur les scènes camerounaise et africaine. Un parcours très prometteur si l’on juge la qualité de ses prestations dans divers festivals au Cameroun, au Congo-Brazza, en RDC, en Côte d’Ivoire, au Bénin, France et au Japon. KAREYCE tire son inspiration et le fondement même de sa démarche des traditions bamilekés et des musiques de l’ouest Cameroun.
Elle revient au Festival auquel elle a participé l’an dernier. Elle montrera comment son travail a pris de la hauteur. Kareyce proposera au public ponténegrin qui était demeuré frustré par son arrivée tardive en 2007, un spectacle plus long.

Dans son Spectacle, les instruments les plus connus comme le choue, le nde, la sanza, la ntem,...fusionnent avec la guitare en une symbiose surprenante qui permet à ce folklore de fusionner avec le blues, le jazz, la soul,...

DJONIMBO / RDC /OFF

Durant 20 ans, DJONIMBO, le Guitariste perdu n’a chanté qu’avec sa seule guitare. En 2003, pour répondre aux besoins de certaines de ses chansons écrites afin de recevoir une orchestration, il crée son groupe appelé DJONIMBO. Avec un répertoire large et cohérent, il exerce sa musique de manière rigoureuse dans un contexte très difficile. De plus en plus présent sur des événements à Kinshasa, en RDC et en Afrique, il ne cesse de travailler avec plusieurs groupes et musiciens d’Afrique et d’Europe.
Ce sera là sa seconde participation à U’SANGU NDJI-NDJI il y proposera son nouveau travail, son nouveau spectacle et son nouvel album.

Son Spectacle : En dialecte Tiene, « Lifutambaa » signifie cendre, résidu de la combustion de bois. L’Artiste symbolise le bois de chauffe qui brûle sous le feu de l’inspiration jusqu’à la cendre. Dans ce spectacle, l’Artiste utilise des sonorités contrastant avec les conventions d’harmonies établies et des pincées tantôt douces tantôt de furie.

Papé NZIENGUI / Gabon

Très jeune il est initié à la cithare et travaille les musiques dans des spectacles de théâtre. Depuis 30 ans, il parcourt le monde avec sa cithare en représentant de la richesse musicale gabonaise. Papé demeure à ce jour, la mémoire vivante des instruments à corde gabonais. De toute sa génération, il reste le plus grand défenseur et promoteur des cultes traditionnels musicaux.
Au Cameroun, au Congo-Brazza, en Centrafrique, au Maroc, en France, au Canada, en Italie... partout où il est passé, dans des festivals, des foires, des concerts, des grandes rencontres,... les traditions punus et sud gabonaises ont bénéficié d’une place de choix dans ses spectacles. De nombreux artistes, groupes et manifestations culturelles au Gabon ont recours à son expertise.

Pour cette première participation à U’SANGU NDJI-NDJI, il viendra nous présenter ses nouvelles expérimentations, des espèces d’opérettes, en solo ou en duo, mêlant conte, chant et instruments traditionnels avec une place faite à l’expression des instruments à cordes comme la Cithare.

Kaly DJATOU featuring Antoine MANANA/ Congo-Brazza

C’est dans son village natal de Madingou gare qu’il commence la musique dans la chorale de l’église catholique où son père est batteur de tam-tam. En 1981, le grand public le découvre au cours de l’émission « Jeunes talents » de Télé Congo avec la chanson « Premier salaire ». Dès lors, l’artiste participe à de grandes manifestations au Congo et ailleurs dans des festivals et autres événements, mais, sans aucune faveur de promotion. Les différents arrangeurs ne rendent pas avec simplicité le fond de la philosophie de l’artiste. Depuis deux ans, Kaly Djatou travaille avec un virtuose de la guitare Antoine Manana qui a longtemps fait ses preuves en Afrique de l’ouest, en Espagne, en Australie,... où il a accompagné des grands comme Aicha Koné, Tsala Mwana, Théo Blaise Nkounkou, Zao...

Kaly DJATOU, nous propose en spectacle, le résultat de cette rencontre de deux chanteur-guitaristes. Résultat qui a déjà produit un album à paraître. Des classiques de Kaly aux nouvelles compositions, le spectacle est une autre vraie recherche.

TAWFEEKH & Sarr BAMABA / Sénégal

Ce groupe a un parcours indissociable de celui de son leader Sarr Bamba. Ce dernier entre en musique avec sa guitare alors qu’il est agent de la SONELEC (société d’électricité du Sénégal). La chaleur d’une vie musicale et artistique ressentie depuis son tendre enfance va l’en faire démissionner. Il a monté ce groupe et travaille depuis une décennie avec des comédiens, des conteurs, et d’autres musiciens.
Il démontre son talent dans la recherche de sonorités particulières et dans la relation entre les sonorités de différents instruments (traditionnels et modernes). De part sa maîtrise de la guitare et les découvertes qu’il a faites sur cet instrument, Sarr est aujourd’hui à de Dakar, le guitariste le plus sollicité. Pour le bonheur de ses fans, des professionnels qui suivent son travail et, pour le couronnement de cette autre vision créative longtemps pensée, Sarr Bamaba avec son groupe va mettre bientôt sur le marché, son tout premier opus.

Dans ses spectacles, ce grand père de famille, chantant le plus souvent en wolof, interpelle sur des thèmes très sensibles de l’heur e : l’éducation et la responsabilité des parents sur les enfants, le développement de l’Afrique , la cohabitation entre des peuples,...

Les Bons BERGERS / Congo-Brazza

Ce groupe religieux, loue du seigneur à travers les Negro-Spirituals et le Gospel. Il a été crée en Novembre 1995 à Pointe-Noire. Dès 1997, le Groupe annonce la couleur avec des spectacles donnés dans plusieurs lieux et salles religieux de la ville océane. Et depuis lors, les invitations, les programmations se multiplient à Pointe-Noire, à Brazzaville dans d’autres villes du Congo-Brazza et d’ailleurs.
Deux fois tam-tams d’or 2006 et 2007, ce groupe est bien connu du Festival Panafricain de Musique : le Fespam.

Pour sa première participation au Festival U’SANGU NDJI-NDJI, le groupe viendra nous proposer le meilleurs des 14 titres de son album SAKUMUNA. Il marquera le ton pour contredire cette vision qui souhaiterait voir les groupes religieux uniquement en concert dans les églises et les espaces religieux. Un vrai spectacle vivant mêlant danse, chant et poème aux travers de la démarche negro-spiritual.

Hardos MASSAMBA / Congo-Brazza

Hardos commence à chanter en 1994 dans une chorale. Avec sa guitare, il monte sur scène pour la première fois en 1996 ; on parle alors du Griot. Il met très vite en place un groupe et en 2000 il enregistre son premier Album : « l’Afrique qui pleure ». Son style et sa fraîcheur vocale jubilante approchent quelque ses aînés : Jacques Loubelo, Zao, Francis Bébey,...
"Ses textes élitistes, exorcistes à souhait brassent voix solo et chœur de femmes, pour s’incarner dans une faune sonore qui servent à la fois incantation, rêve d’un monde juste et libre, servie par une approche musicale subtile à l’interface de la tradition et de la modernité." [sic]

Dans son spectacle, ses intonations vocales et les thèmes de ses chansons dégagent une forte émotion et une splendeur discrète. A n’en point douter, cette voix vient de la source de l’âme, du cœur, avant de jaillir dans la foule. ....La barbarie humaine, il en parle...« Pendant la guerre des milliers d’innocents sont torturés, tués, violés ou emprisonnés... l’Afrique a besoin de la paix, de la liberté et du travail pour tout le monde »

JAHWISE / France

Jahwise est un artiste rasta franco-congolais engagé. Il a passé son enfance à Brazzaville. De retour en France, il se passionne pour la musique et commence à se produire dans les sound systems parisiens avant de monter son propre groupe pur les scènes live. Au cour d’un voyage au Burkina-Faso, il rencontre un producteur qui lui permet d’enregistrer son premier album « L’unification ». Fin 2002 paraît son deuxième album « Paris-Congo » . Il chante en patois congolais et nous fait la démonstration de ses talents de toaster dans un ragga qui déchire. Il aborde les injustices politiques, la corruption et la pauvreté dans son pays natal avec des lyrics engagés contre Babylone.
En 2003, il est à nouveau au Congo où il enregistre son troisième opus « Justice », le clip du titre éponyme reçoit un vif succès sur les télévisions congolaises.
Son quatrième opus « Désamorcer » enregistré en France sort en 2006 sous le label Densky Records.

Jahwise est de retour au Congo où il s’est monté un nouveau groupe dans lequel il fait la part belle à quelques instruments locaux comme le balafon et la sanza. Par cette démarche, il s’inscrit parfaitement dans le cadre du festival U’Sangu Ndji-Ndji.

Rigo MALALOU / Angola, Loango / Congo-Brazza
Rigo Malalou est de ces innombrables artistes de talent qui préfèrent l’ambiance du cabaret à celui des salles de spectacle. Il nous dit « En réalité je n’ai pas grand-chose à dire concernant ma carrière musicale parce que je n’en ai pas vraiment. J’ai toujours été un artiste "amateur" jouant le plus souvent en solo pour des amis ou pour agrémenter une soirée d’anniversaire, de mariage ou de retrait de deuil. J’ai beaucoup fait de cabaret à Brazzaville et Libreville, j’ai eu l’ occasions d’y faire des bœufs avec Lavilliers lors de son passage à Brazza chez "Tantine Clara", Youssou Ndour, Pamelo Mounka, mon oncle Essou Jean Serge, Nino Malapet, Chair Man, Zao, Pierre Akendengue, Rompavet pour ne citer que ceux-là.
A Libreville j’ai fait deux spectacles au CCF en duo avec Bruno Mba, un jeune artiste gabonais très prisé. J’ai aussi chanté dans le métro à Paris. à la place Saint Michel en été 85. Bien que je possède un répertoire personnel d’une dizaine de chansons, c’est dans l’interprétation de titres d’autre=res artistes que je me sens le plus à l’aise. »

C’est vrai, on rencontre peu RIgo en dehors de soirées privées où il fait le bonheur des présents. Son passage au festival U’sangu Ndji ndji sera un plaisir. Il viendra de Luanda où ce congolais de Libreville réside actuellement.

2- Les Professionnels Attendus
Des professionnels (Directeurs de Groupes, de Festivals, des lieux, des Centres Culturels, des producteurs, des journalistes,...) viendront représenter et parler de leurs structures. Ils viendront également voir ce qui se fait à Pointe-Noire, dans le Festival afin de prévoir leurs prochaines programmations. Ils contribueront énormément à la promotion du Festival, aux Rencontres professionnelles et témoigneront des aptitudes de U’SANGU NDJI-NDJI à se constituer en véritable plate-forme de diffusion des nouvelles expressions musicales.

L’EDITION 2008 ET SON ORGANISATION

1- Le Porteur du Projet : L’Espace Culturel YARO
Une Entreprise Culturelle pour l’Encadrement et l’Accompagnement de l’Artiste, la Production, la Promotion et la Diffusion Artistique. Elle est créée en 1999 à Pointe-Noire, sous la Direction de Pierre Claver MABIALA. Elle a à son actif, de nombreuses actions telles :
 La formation, l’encadrement permanent d’artistes et groupes de Pointe-Noire, tant dans le conseil artistique que dans leur gestion administrative (depuis 2001) ;
 La programmation permanente dans son théâtre de verdure (plus de 300 places), de spectacles et manifestations artistiques et culturelles d’Afrique (depuis 1999) ;
 L’Organisation avec la Compagnie Bivelas de 7 éditions du Festival International de Théâtre JOUTHEC (1999 – 2006) devenu depuis biennal ;
 L’Organisation des Journées de Réflexions sur la Circulation Terrestre des Artistes et leurs Œuvres en Afrique Centrale (2003) ;
 L’Organisation de trois (03) éditions du Festival International des Musiques de Recherche du Congo U’SANGU NDJI-NDJI (2005 – 2006 – 2007) ;
 L’Organisation des tournées de promotion et de diffusion en Afrique de groupes et compagnies artistiques congolais et africains… (7 tournées depuis 2001) ;
 L’Organisation de la 1ère édition de REFLET LOANGO (Premières résidences artistiques d’Afrique Centrale), (2005) ;
 Création et diffusion du spectacle « Saint Monsieur Baly »/Congo–Guinée (2006-2007) ;
 La tournée du spectacle de Musiques de Recherche TCHIZINK MOGNO au Gabon, au Burkina-Faso, au Bénin, en RDC, au Congo-Brazza (2005-2006-2007)
En projet
 L’Organisation de la 4ème édition du Festival U’SANGU NDJI-NDJI (juillet 2008) ;
 L’Organisation du 8ème Festival JOUTHEC avec la Cie Bivelas (décembre 2008)

2- Le Comité d’Organisation :
 Coordination Générale : Espace Culturel Yaro
 Directeur : Pierre Claver MABIALA / Artiste – Opérateur Culturel
 Administratrice : Elvire ADJAMONSI / Gestionnaire de projets Culturels
 Coordonnateur Artistique : Guy N. Ngoma MAKANGA / Artiste Musicien
 Régisseur Général : Mike G. NDZONDO NGOUMA/Régisseur de spectacles
 Coordination Communication : Anthony YOUNG et Privat TIBURCE / journalistes
 Coordination Logistique : Bernabé B. LOEMBA, Viviane MABIALA
 Les Bénévoles
 Membres Consultants :

  • Le Conseiller Socioculturel du Maire de la ville de Pointe-Noire
  • Les Directeurs Départementaux de la Culture et des Arts de Pointe-Noire et du Kouilou
  • Le Président et le Responsable section spectacle de l’Association Sportive et Culturelle Total E&P Congo
  • Lionel Sanz / Journaliste – Accompagnateur d’artistes
  • Annie Flore BATCHIELLILYS/Festival Nuits Atypiques de Mighoma

L’EDITION 2008 ET SES PARTENAIRES

1- Ses Fidèles : Ceux qui sont toujours là pour accompagner la démarche :
La Mairie de Pointe-Noire ; Les Directions Départementales de la Culture et des Arts de Pointe-Noire et du Kouilou ; L’Organisation Internationale de la Francophonie ; La Mairie de Loandjili ; L’Association Sportive et Culturelle Total E&P Congo ; L’hôtel le GOMENE ; Le centre SUECO de Pointe-Noire ; La Compagnie Bivelas ; L’association Mupal ; DVS+ ; Africinfo ; Congopage ; Stars du Congo ; le réseau IETM ; Les medias locaux et nationaux…
et
Gaston Bitemo ; Albin Lebanda ; Gérard Ngoma ; le conseiller Portella ; Deborah ; Florida et Bernard Maurel ; Matthieu Cardon ; Amande Reboul et tant d’autres…

2- Ses Préssentis : Ceux qui, pensons-nous, rejoindront la démarche :
Le Ministère de la Culture et des Arts ; Les Mairies de Mvou Mvou, Tié-Tié et Lumumba ; Le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa ; Arts Moves Africa ; NESTLE RANCO, WARID CONGO, AIR CONGO, FOBERD CONGO… ; Les Mécènes ponténégrins ; RFI, TV5 Monde, AFRICA N°1, 3ATELESUD, AFRICULTURES, et les médias nationaux…


NDLR (Qui n’a rien à voir avec du copinage) :
Il faut féliciter Pierre Claver Mabiala, qui par son acharnement de tous les jours, en dépit des rebufades, face à une administration rétive, ne pose jamais son baton de pelerin. Sans ce garçon opiniâtre, ce festival (pas plus que les JOUTEC), ne pourrait avoir lieu.
Dans un contexte où l’initiative est toujours soupçonnée d’arrières pensées, Claver, en dépit des obstacles sans nombre, poursuit son chemin rectiligne et constructif.
Il était de notre devoir de lui rendre une fois de plus hommage.

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