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Un opposant exige la libéralisation de la vie politique au Congo

Paris, France (PANA) - Le président du Front uni des républicains
congolais (FURC) Raymond Timothée Mackitha a exigé mardi à Paris
du président congolais Denis Sassou N’Guesso, une libéralisation
totale de la vie politique au Congo-Brazzaville.

"Nous avions espéré une réconciliation des protagonistes de la
vie politique au Congo après la guerre civile. Mais, il n’en a
rien été parce que le président Sassou a confisqué le pouvoir. Ce
que nous attendons à présent, c’est la libéralisation de la vie
politique", a indiqué dans un entretien avec la PANA le président
du FURC.

M. Timothée Mackitha qui a regretté les conditions de l’élection
du président Sassou N’Guesso, a cependant indiqué que
l’opposition était prête à tourner la page des présidentielles et
à envisager la tenue d’un scrutin législatif libre et
transparent.

Le FURC comme les autres forces politiques de l’opposition,
attend du président congolais des initiatives concrètes, a estimé
l’opposant avant d’ajouter que le plus important reste l’intérêt
du peuple congolais.

L’Union européenne (UE) et l’Organisation internationale de la
Francophonie (OIF) ont appelé le pouvoir de Brazzaville et son
opposition à rechercher un consensus en vue de la tenue prochaine
d’élections législatives démocratiques et transparentes.

"Pour nous la balle est dans le camp du président Sassou N’Guesso
qui doit nous faire des propositions concrètes et crédibles", a
souligné le président du FURC, appelant à un dialogue politique
sans exclusive.

Dans les rangs de l’opposition congolaise à Paris, on estime que
la réconciliation politique au Congo passe par le retour au pays
de tous les exilés politiques, y compris l’ancien chef de l’Etat
Pascal Lissouba, ainsi que l’ancien maire de Brazzaville Bernard
Kolélas.

"Si aujourd’hui, le pouvoir du président Denis Sassou N’Guesso
décide d’associer non pas les opposants alimentaires, mais la
vraie opposition à l’avenir politique du pays, nous examinerons
ensemble les conditions d’un modus vivendi", s’est engagé le
président du FURC.

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