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APPEL A LA DEMISSION DE SASSOU NGUESSO DENIS

Et s’il nous faut mourir en somme
Qu’importe puisque nos enfants
Partout pourront dire comme
On triomphe en combattant
Et dans le moindre village
Chantent sous nos trois couleurs

Voici plus de trente six ans que Denis Sassou Nguesso milite au Parti Congolais du Travail, participe à ses instances, vit et jouit du pouvoir ; fascinant, blanc comme neige. Il en fait une carrière qui témoigne de l’art de manipulation et de l’intox.

Pour l’ensemble de la population du Congo Brazzaville, l’histoire des décennies 1970, 1980 et 2000 se résume à son nom, ses discours fleuves ; ses violences économiques, politiques et sociales renouvelées régulièrement. Sa vie politique est un miracle satanique, une succession impressionnante de résurrection dont le secret est la violence. La politique de Denis Sassou Nguesso repose sur une idéologie obsolète et la violence armée : « le pouvoir est au bout du fusil ».

De coups d’Etat en coups d’Etat, de Congrès en congrès, de forums en forums, de monologues en monologues, il réitère les mêmes promesses, il fait tourner son moulin à conviction, tout en espérant escompter l’effet de répétition d’anesthésier la population totale du pays.

Ses écrits, son curriculum vitae de militant du Parti Congolais du Travail et de sa participation aux gouvernements et sa présence à la tête du pays, les records accablants de son bilan sur le chômage, les déficits publics et ceux de balances de paiements, l’endettement public, l’endettement et la pauvreté du citoyen généralisés, ses exportations frauduleuses de l’or noir surtout la vente informelle de celui-ci sur les mers avec les cargaisons flottantes, ses exécutions sommaires des citoyens proscrites pour l’éternité, ses OPA sur les entreprises publiques avec son clan, la dépréciation de la signature internationale avec sa bataille aux frais du peuple congolais souverain pour inscrire le Congo durablement au statut des PPTE, tout cela, rien ne l’engage.

Tel un Blanco, il efface dès son passage et agit comme s’il à la virginité politique ; nouveau homme politique, ni responsable, ni coupable de rien. En avril et mai 1997, au cours de ses discours putschistes marxisant, il constate que dans notre pays démocratique, depuis 1992, s’est installé un système politique qui génère l’insécurité, le chômage, la pauvreté, l’intolérance, « la bande des quatre », le vol, le clan lissoubiste, et qu’il faut proposer autre chose.

En somme, il fait un diagnostic, signifie et proclame ces obstacles à lever. C’est oublier que le 31 juillet 1968, il initiait le système Parti Congolais du Travail et qu’il est à sa tête depuis le 05 février 1979. Depuis, le système Parti Congolais du Travail s’est ému en l’homme, dit l’homme de masse, l’homme du 05 février, en « Papa bonheur », son culte : c’est la violence et l’opportunisme. Très changeant plutôt métamorphique, il change de nom comme cet artiste musicien à la sortie de son album : il est Otchombé aux élections de 1992, il devient libérateur pour donner sens à son coup d’état sanglant, il récidive et devient Nkani au cours de la transition flexible.

Le voilà plus loin, éléphant dans les campagnes électorales qui ont suivi la fameuse transition, reniant par devers, l’étendard de son parti comme pour jouer perso. Très vite, il engrange l’idée de vivre et de jouir de la politique pour lui-même, puis le partage avec son clan et, tend avec ruse la main à certains amis liges.

C’est la soldatesque dans notre espace national, un déséquilibre militaire s’installe dans les forces publiques en faveur de Sassou Nguesso Denis. Dès lors, son œuvre se résume, elle, à un massacre de compatriotes sous le couvert de coup d’Etat, ses réélections au cours des congrès laissent bouche bée la population totale du pays.

De part sa propagande, il apparaissait voir en lieu un communiste, un socialiste, un démocrate libéral, encore faut-il qu’il eut juguler la pauvreté et pris l’intérêt général à cœur.

De son premier discours à celui d’aujourd’hui ; la population totale du Congo les considère comme un ramassis de controverses et de promesses creuses que résume une définition navrante du marxiste léniniste et de démocratie libérale. Le manguier et la souri, Parler vrai pour l’Afrique ses œuvres illustrent l’opportunisme. Denis Sassou Nguesso prend t-il les congolais pour des mangues et des souris ? Il fait dire à la population du Congo qu’il comprend la division du territoire en deux parties Nord et Sud ce qui mine le pays, l’essentiel est de faire croire. Denis Sassou Nguesso oublie que le pays à quatre points cardinaux : le Nord et le Sud qui se distinguent par la ligne de l’équateur, l’Est et l’Ouest par les moments de lever et de coucher du soleil.

Avec son talent satanique en ce domaine incommensurable, il congèle d’abord et cristallise ensuite inexorablement le pays en deux blocs politiques, le Nord et le Sud, trompe la population totale du pays et le monde entier car il n’est rien d’autre qu’un putschiste, à vrai dire un aventurier politique.

Que n’a-t-on pas déjà écrit sur Denis Sassou Nguesso ? Cet homme a t-il des qualités ? Certainement oui. Mais, un regret total, ces qualités ne sont au service de rien sinon d’une obsession : vivre du pouvoir et mourir aimé avec le pouvoir. Le paradoxe de Denis Sassou Nguesso est de savoir gérer son temps et d’inscrire son règne dans la durée. Le 12 juillet 2009, il va affranchir une fois encore, le cap de 25 ans à la tête de ses républiques pauvres très endettées et analphabètes.
Son long itinéraire politique est indésirable et extravagant jalonné de défaites cinglantes. Dés à présent, Denis Sassou Nguesso figure sur la liste des grands dictateurs, fauves de la politique sanguinaire comme Charles Taylor, Général Pinochet, Mugabe, Idi Amin DADA,Général Eyadema Gnasimbe Etienne, Général Suharto, Général Pol Pot, etc. Fauves de la politique sanguinaire, il se baigne du sang de ses ennemis et de ses amis politiques d’une part, il fait la promotion du baril du sang humain qui remplace celui du pétrole d’autre part. Tout en sachant que dans le corps humain d’un adulte congolais de 65 kilos, circulent 5 à 6 litres de sang et dans celui d’un enfant, environ 3 litres. N’oublions pas que le baril du pétrole est égal à 159 litres de pétrole brut, Sassou a t-l des gisements humains.

Son environnement est un cratère rouge, un cimetière pour tous ceux qui lui offre leur crédit, c’est-à-dire leur confiance, l’accompagne avant qu’il ne les tue. Ici, il s’agit d’éliminer ou de réduire à l’état généralisé de pauvreté esclavagiste ses apôtres enquêtent d’un portefeuille.

Ce breveté des études du premier cycle des collèges d’enseignement général, devenu militaire après d’une année civile de formation donne une image trompeuse :

 Certains hommes ;
 le croient généreux mais il est égoïste ;
 le jugent sincère mais il est dissimulateur ;
 le croient tolérant mais il est rancunier ;
 le croient exigent mais il est laxiste ;
 le perçoivent homme d’amour et de grâce mais il est criminel ;
 le qualifie de républicain mais dans les faits, il accède toujours au pouvoir par les abrogations des lois républicaines, il est putschiste et comploteur ;
 le croît homme à l’écoute de la population totale du pays mais le cynisme est la règle qui l’anime, il est cynique ;
 ses fidèles qui de coups d’Etat en coups d’Etat, de congrès en congrès, ont le courage de le servir, jugent sa gestion participative mais dans la pratique, elle est solitaire, factionnaire et clanique
 le laxisme qui envahie Denis Sassou Nguesso contamine son pouvoir pour accoucher l’incompétence ;
 un grand carré lige de son système politique lige le pense profondément unificateur, mais dans la vie quotidienne, il divise pour mieux régner ;
 une certaine opinion internationale dite « vautour notamment les créanciers » le voit homme doué d’une capacité à conduire un projet mais il est d’une incompétence avérée ;
 la quasi totalité des multinationales du pétrole et des Institutions Financières Internationales croient qu’il est un bon débiteur, mais dans les écritures financières et comptables, il est un mauvais payeur, donc mauvais débiteur à haut risque pour lequel il faut constituer les provisions pour créances douteuses ;
 D’autres africains des hauts sommets le voient comme un diplomate averti jusqu’à le confier à une majorité absolue la responsabilité du destin africain, mais il est une marionnette d’une puissance néo colonisatrice qui obéit au doigt et à l’œil ;
 Denis Sassou Nguesso dit avoir décliné son identité originelle à la population totale du Congo Brazzaville, mais sa vraie identité est Soussa Nguesso Denis, il utilise les faux et fait usage des faux.

Soussa Nguesso Denis se dit toujours libérateur dès qu’il confisque le pouvoir du peuple souverain, il est dictateur inconditionnel. Profitant de son statut autoproclamé de président d’un pays pauvre très endetté et analphabète, il prétend régner sur les pays Mbosi - d’Ongogny à Ollombo via Tchicapika ; d’Ollombo à Boundji Saint Benoît via Ikama, d’Obouya à Oyo via Edou, d’Oyo à Bokwelé, etc. Se proclamer Mwené dans les faits il n’est ni initié, ni investit Mwené pour les Mbosi : il s’est autoproclamé Mwené des Mbosi.
Posons nous la question de savoir si les Mbosi de le considèrent comme un Mwené ou tout simple comme un Mbosi de Tsambitso autour d’Oyo, n’est - il pas un Mwené usurpateur d’un titre pour son seul règne national ?

 Certaines générations le croient conduire une médiation, mais sa lecture des conflits n’est pas partiale, il s’immisce dans les affaires d’autrui. Soussa Nguesso Denis dit El sas a toujours assumé les responsabilités de ses prédécesseurs dès qu’il est dos au mur, mais il oublie vite le passé et le fait gommer. La violence politique permet-elle donc tout ?

 De ses discours, l’homme du 05 se forge un charisme et de ce fait, il se donne une image d’un politique ; il s’agit là d’une fausse note ; Soussa Nguesso Denis est un politique qui aime dépenser les deniers publics sans compter, il dilapide les biens de l’Etat. Ses voyages tant à l’intérieur qu’à l’extérieur produisent des notes très salées pour le Trésor public qui devient son compte bancaire avec procuration à son clan.

Depuis des années soixante dix, le Parti Congolais du Travail et Soussa Nguesso Denis ne cessent de dire que la religion est l’opium du peuple souverain, assassinent les hommes de l’Eglise. Ils décrètent la mort du Royaume Téké dont l’existence est contraire aux principes d’une république populaire.

Il profane nos morts et fait mal orthographier le nom de l’illustre ILOO comme nous faire croire que le roi qui signa le traité fut Iloy. Un parent a lui qui se retrouva ce jour là comme un cheveu dans la sauce. Sans état d’âme, il se livre à d’autres croyances opposées à l’idéologie marxiste léniniste et, coûte que coûte veut s’approprier la puissance léguée par les ancêtres Téké à leurs descendants. Ils humilient les Téké en procédant par la nomination violente de son Makoko alors que chez les Téké, le Makoko est toujours élu.

Il veut vivre Mwené et Makoko par sa seule volonté politique et militaire. Soussa Nguesso Denis passe outre les traditions de tout un peuple et dicte sa loi à qui veut résister, il règne en assassin impuni. Impossible de trouver plus machiavélique que Soussa Nguesso Denis dit El Sas, rien ne le décrit mieux que ce mot d’un nostalgique passéiste : hier le Parti Congolais du Travail et lui, condamnaient l’histoire de la France au Congo Brazzaville.

Au XXI siècle, il a construit un premier panthéon à Brazzaville à grand béton et frais qui abrite les restes du colonisateur Pierre Savorgnan De Brazza, et ceux de sa famille, humilié à Alger, décrié par le Parti Congolais du Travail.
A ce niveau là, la messe devient pur opportunisme. Au même moment, l’humanité entière constate que la colonisation porte préjudice aux pays colonisés, Denis Sassou Nguesso relève la bienfaisance de la colonisation et la rend civilisatrice.

L’incroyable perversité de Soussa Nguesso Denis, du PCT puis du RMP éclate avec la terrible corruption financière généralisée surtout avec les simulacres élections du 12 juillet 2009 auprès des électeurs. A ce rythme, un immigré peut remporter les élections aux prix des grosses sommes versées aux électeurs congolais, le pays n’avait connu une telle corruption financière dont les montants versés sont prélevés des caisses de l’Etat. Ainsi Denis Soussa Nguesso, son clan, le PCT et le RMP créent une société perverse.

En somme, Denis Sassou Nguesso, nous trompe sur lui même et dissimule la richesse du pays. Il est animé par une méchanceté extrême. Son règne porte un nom : l’apocalypse de toute vie au Congo Brazzaville. Après 25 ans de pouvoir, le bilan donne l’épilepsie aux vivants et aux morts, distribue le SIDA, la mort à toute vie, les vertiges, la pauvreté généralisée, la dette, les moustiques, le paludisme, accouche la corruption généralisée, la délation le tout pour assoupir son pouvoir.

Il rejette dès et farouchement la nécessité de l’intérêt général et, oubli cyniquement qu’il n’y a pas la république sans la promotion de l’intérêt général. En tout état de cause, ses mandats se traduisent par la fin de l’éthique politique, la pétro-coopération et la pétro - diplomatie qui placent le pays dans une république bananière d’abord, pétrolière ensuite.

Tour à tour, Soussa Nguesso Denis dévalue la nature, la sensibilité, la simplicité, la sincérité, l’expérience ; refuse à la population totale du pays la liberté, l’amour et le bonheur et, à la fois porte bas la politique ouvrant une crise longue et pénible.

Que nous lègue Soussa Nguesso Denis ? Les paramètres clés de la politique, de l’économie, et de la société donnent un pays exsangue. Un pays pauvre très endetté et analphabète dont, dans son contexte actuel, nous indique qu’un sursaut patriotique est impossible avant le terme de son règne.

Soussa Nguesso Denis, chaque jour nous t’accusons, le jugement de ton histoire se fait à chaque ligne d’un paragraphe, d’un chapitre, d’un journal, d’un livre, nous comptabilisons tes actes posés et manqués. Soussa Nguesso Denis, fais-tu l’idiot quand tu es intelligent ou bien tu fais l’intelligent quand tu es idiot ? La plume est l’arme la plus sûre et la plus percutante, Paris est le siège de l’UNESCO donc de la culture, écrire depuis Paris n’est pas un tort.
Soussa souviens toi, que le 25 décembre 1989, après un quart de siècle d’une hystérique dictature imposée au peuple roumain, Nicolae et Elena Ceauscescu étaient exécutés après un procès des insurgés. La brutalité de leur chute et l’expéditif châtiment qui s’ensuivit prit tout le monde de court. Mais toutefois que les deux tyrans qui, enfermés dans leur mégalomanie, ne comprirent rien à cette soudaine révolte d’une population trop longtemps opprimée.

Outre l’évocation de ce soulèvement qui mit fin au règne du sinistre couple, Soussa Nguesso Denis et son clan lige, devront comprendre qu’il n’y a ni calomnie, ni caricatures, ni vengeance, ces maux sont ton miroir et ceux de ton système politique qui dirigent de mains de fer le pays depuis le 05 février 1979 moins la parenthèse démocratique de 1992-1997.

Aussi, ces maux symbolisent la réalité à l’intérieur du pays : un pays asservi vivant dans la peur et la terreur. Aujourd’hui, ces maux révèlent le vrai visage de la dictature du système Soussa et ses aberrations. Accusé Sassou Nguesso Denis, levez-vous, expliquez-vous, votre heure du réquisitoire sonne et, est sans appel.

Sans ambition pour le peuple congolais souverain, l’accusé Sassou Nguesso Denis ne s’est mis au service que de lui même et de son clan. Le peuple souverain que tu dépossèdes chaque jour de tout bien notamment de son épargne de 15 millions à Pointe-Noire, 5 millions à Dolisie, 4 millions à Sibiti, 15 millions à Brazzaville, 18 millions à Kinkala, 45 millions à Djambala, 16 millions à Owando, etc. ; est décidé coûte que coûte à instruire ton dossier, le seul argument qui milite en ta faveur est de répondre à l’exigence du peuple souverain : ta démission et celle de ton système lige sans condition.

Au peuple congolais et surtout aux congolais qui collaborent. Méditer sur cette histoire. Celle de deux ramoneurs de cheminées qui se répartissent le boulot. Le premier emprunte un conduit et en ressort tout noir. Le second passe par un conduit qui n’est pas utilisé et ressort intact. Ils se retrouvent enfin face à face. A la question qui va se laver le premier ? La réponse est vite trouvée, c’est celui qui est propre. S’il s’empresse pour prendre sa douche, c’est tout simplement parce qu’il déduit de vous sa propre image. On vous fait passer à la moulinette du système conçu pour ruiner vos traditions. Les mouches de l’opprobre ne changent jamais de cadavre, poursuivez votre chemin.

QUI VA DIRE MIEUX ? Congolais, ensemble débout, fièrement, partout, décrétons le 12 Juillet 2009, journée morte, n’y allons pas aux élections présidentielles et exigeons sans condition la démission de Sassou Nguesso Denis de ses mandats usurpés.

Vivons pour un seul combat, un seul idéal, un seul peuple !
Vive la République du Congo ! Vive le peuple congolais !
La victoire finale est au peuple souverain !

Michel Ange Tsiba
Agir pour la Démocratie au Congo et en Afrique ADCA
Contact : [email protected]

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