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Appel pour un projet sur le SIDA et Ebola en Afrique centrale

Brazzaville, 19/09 - Les préfets de la Sangha (Congo), de la Boumba et Ngoko (Cameroun) et de la Sangha-Mbaéré (Centrafrique) ont appelé, mardi dernier, à la lutte commune contre la propagation du VIH/SIDA parmi les peuples des trois départements frontaliers.

Ils ont également appelé à changer les différentes politiques, afin d’éviter le contact de la fièvre hémorragique à virus Ebola, a indiqué une source proche du ministère congolais de la Santé et de la Population.

Selon cette source qui a séjourné dans cette partie du pays, les autorités de ces trois départements frontaliers, qui se sont réunies en marge de la célébration du 44ème anniversaire de l’indépendance du Congo, célébrée le 15 août 2004, sont arrivées à la conclusion que : "les trois peuples ne sont pas seulement unis par la culture ou les liens sociaux, ils sont aussi, ont-elles indiqué, menacés par les mêmes épidémies".

Les responsables de ces départements voisins ont également invité à une sensibilisation des populations, pour éviter la contamination du virus du SIDA et de celui la fièvre hémorragique Ebola.

Au sujet du VIH/SIDA, les trois parties ont indiqué que les mouvements réguliers des populations des départements concernés sont à l’origine de la transmission de la maladie.

Quant à la fièvre Ebola, transmise par la consommation des primates, notamment la viande de singe, elle devrait préoccuper les populations et les autorités des départements voisins.

La réunion tripartite de Ouesso, qui a été la deuxième du genre après celle organisée en mai 2004 lors de la fête de la réunification du Cameroun à Yokadouma, a traité, par ailleurs, la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que des échanges commerciaux.

Ainsi, quatre commissions (sécurité, économie, environnement et socio-culturelle) ayant réuni des experts des trois pays ont été mises en place.

Sur le plan économique, les trois parties ont convenu de la nécessité de vulgariser les textes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et d’éliminer les taxes non-réglementaires.

Dans le domaine de l’environnement, il a été souligné le besoin de promouvoir des échanges d’expériences dans la gestion des "conflits" hommes/animaux sauvages et de mettre en place un cadre juridique sur le braconnage.

Enfin, concernant le volet sécurité, il est prévu, désormais, des sanctions sévères contre tout agent de répression véreux.

La troisième réunion entre les trois préfets est prévue pour le 2 décembre prochain à Nola, en Centrafrique.

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