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Boniface Andessa, alias Colonel Eyoma, alias Boni a été abattu

Arrestation de six agents des forces de sécurité pour braquages et vols d’armes

BRAZZAVILLE, 23 déc (AFP) - 16h17 - Six agents des forces de sécurité ont été arrêtés le week-end dernier à Brazzaville et à Pointe-Noire (sud) "pour braquages de véhicules et vols d’armes de guerre", a annoncé mardi le commandant de la gendarmerie nationale, le général de brigade Gilbert Mokoki.
"Ces agents ont été pris en flagrant délit de braquages de véhicules en plein jour et de vols d’armes de guerre", a indiqué le général Mokoki, précisant qu’ils ont été arrêtés dans le cadre de l’opération "Espoir" lancée samedi par les forces de sécurité pour restaurer le climat de paix et de sécurité dans l’ensemble du Congo.

Le général Mokoki assure le commandement de cette opération, qui sera menée conjointement pendant trois mois par les unités de la gendarmerie et de la police en collaboration avec l’armée.

Faisant le point de cette opération au cours d’une conférence de presse, le général Mokoki a ajouté que ces agents des forces de sécurité avaient été déférés aux parquets de Brazzaville et de Pointe-Noire.

"Les enquêtes judiciaires sont en cours", a dit l’officier, soulignant que ces prévenus ont le droit d’être défendus par des avocats.

Il a ajouté que quatre autres agents des forces de sécurité "étaient actuellement entendus" pour les mêmes faits "de braquages, de vols d’armes et de vols à main armée".

Le général Mokoki a souligné que des dispositions étaient prises pour que "tous ces agents de la force publique - qui regroupe l’armée, la police et la gendarmerie - soient radiés des rangs de la force publique".

Le général Mokoki a par aileurs annoncé qu’un ancien milicien Cobra (milice de Sassou Nguesso), chef de bande armée qui serait responsable de plusieurs cas de braquages et de vols à main armée, était décédé lundi dans un hôpital de Brazzaville, où il a été admis après un échange de coups de feu avec les forces de l’ordre qui étaient chargées de l’arrêter. "Boniface Andessa, alias Eyoma, a succombé de ses blessures", a-t-il dit.

Les journaux congolais, dont congopage.com ont annoncé récemment que M. Eyoma, enseignant, ex-milicien du pouvoir lors des guerres civiles de 1997 et 1998, organisait une rébellion contre le régime du président Denis Sassou Nguesso.

Les autorités congolaises n’ont ni confirmé, ni démenti cette information.

Dans un entretien publié récemment par l’hebdomadaire Le Défi, M. Eyoma a reproché au gouvernement du président Sassou Nguesso de fournir aide et assistance au chef des miliciens rebelles Nsiloulous, le pasteur Frédéric Bitsangou, alias Ntumi, et de délaisser les miliciens cobras qui ont combattu pour son régime.

Le général Mokoki a annoncé que des enquêtes judiciaires étaient ouvertes à la suite des coups de feu qui ont provoqué une panique générale dans la nuit du 17 au 18 décembre dans les quartiers sud de Brazzaville, Bacongo et Makélékélé.

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