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La piraterie musicale fléau contre la production artistique

N’achetez pas de copies pirates, n’en réalisez pas si vous voulez que la musique vive. En Afrique c’est un fléau qui tue l’inspiration. Nombre d’albums sont en vente pirate avant même leur parution officielle. Comment dans ces conditions l’artiste peut-il survivre ?

Un exemple : Un ami de Dolisie m’appelle pour me dire qu’il me renvoie un stock d’invendus de l’album "L’invité" d’Achille Mouebo. Je réceptionne le colis et appelle Achille pour lui rendre son bien. Il vient au bureau et je lui suggère de faire la promo de son opus auprès des gens qui sont là 7 ou 8 personnes. Me croirez vous, mais tout le monde possède déjà la chose et personne n’a un album original. Achille a toutes les peines du monde à faire comprendre à ces gens qui de bonne foi pensent avoir aidé Achille, qu’ils l’ont volé sans le savoir et qu’il n’a pas reçu un seul kopeck dévalué de ces transactions.

Acheter un album pirate, c’est être receleur. Prétendre que les voleurs sont ceux qui vendent les originausx à un prix trop élevé c’est ignorer que l’artiste a le droit de recevoir une rémunération pour son travail et le producteur un remboursement et un profit pour son investissement. Sans la piraterie le tarif des originaux pourrait baisser parce qu’en vendant plus les frais seraient amortis sur plus d’exemplaires.

ARRETEZ LE MASSACRE, REFUSEZ LA PIRATERIE

Je propose qu’en Afrique et au Congo en particulier, les présentateurs de spectacle, les animateurs culturels, les chroniqueurs culturels apportent systématiquement un message dans ce sens à chacune de leurs interventions et peut-être parviendrons nous à diminuer l’impact de cette peste.

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