Une rumeur persistante court les rues du Congo : la première dame du Gabon se livrerait aux joies de l’adultère avec l’un des ministres de son papa.
Edith Bongo, sans doute insatisfaite des prestations nocturnes de son président d’époux, (quand même 71 ans à ce jour), ou bien déçue par les frasques incessantes qu’on lui prête, aurait abandonné la chaumière conjugale pour aller s’encanailler avec André Okombi-Salissa, ministre congolais des transports et de l’aviation civile.
Devant l’ire du père de la belle, le ministre serait parti ventre à terre se réfugier à Paris, bientôt rejoint par sa Dulcinée prête à demander le divorce. Au Gabon, le mari ne l’entendrait pas de la même oreille, et sa fureur ferait trembler la forêt des abeilles.
Cette pseudo info n’aurait d’importance que pour les Stéphane Bern locaux et les passionnés du gotha si le peuple gabonais, toujours d’après la rumeur, ne se sentait plus cocu que l’époux et n’avait pas pris le parti de se payer de l’adultère sur le dos des congolais résidant sur le territoire. Le pays est coutumier de ce genre d’exploits, souvenons nous de l’altercation entre Bongo et Kérékou en pleine séance de l’OUA et qui valut le pillage des biens de l’ensemble de la communauté béninoise au Gabon à la fin des années 70.
Et alors, comment une banale histoire de fesses peut elle influer sur la politique d’une nation et mettre en péril la stabilité d’une sous région ? Les africains qui n’ont jamais compris pourquoi Bill Clinton se voyait reprocher ses détentes dans le bureau ovale, se préoccupent beaucoup trop des hormones de madame Bongo. Qu’ils s’occupent donc de leur propre libido. C’est vrai, j’oubliais, Clinton est un homme, ça change tout.
Paul & Mick
