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Philippe Assompi, des propositions de prestige pour l’emploi au Congo

Philippe Assompi n’est pas de ces congolais qui fuient le pays pour poursuivre en Europe d’éternelles et inutiles études qui ne les mèneront qu’à se lamenter sur leur sort d’exilés et de chômeurs de longue durée, tout en s’auto congratulant sur l’excellence de leurs diplômes. Si Ph. Assompi est parti en France c’était pour y apprendre un métier qu’il voudrait aujourd’hui faire partager à ses frères et sœurs restés au pays. Patriote, Ph. Assompi l’est sans conteste, il veut mettre son savoir faire en mode et en maroquinerie, à la disposition du Congo. Hélas les autorités auxquelles il ne cesse d’adresser des lettres ouvertes demeurent sourdes à ses propositions pourtant plus que raisonnables.

Brazza Vitrine Africaine de la Mode

Dans le texte qui suit Ph. Assompi résume ses convictions. Puisse-t-il être entendu.

Congo Brazzaville - Le rendez-vous à ne pas manquer

Par Philippe Assompi

Le libéralisme économique est entrain de montrer ses limites. Le capitalisme ne sera plus le même avant et après la crise financière. L’exemple des États-Unis et de l’Union Européenne, deux entités phares du libéralisme mondial, qui viennent de sauver leur système financier et leurs entreprises à coups de milliers de milliards d’euros, est en cela révélateur.
Il absolument certain, à partir de ce choc financier l’entreprenariat deviendra une valeur de placement sûr. Une véritable aubaine pour les pays pauvres, particulièrement africains. Ceux qui, tel le Congo, ont des liquidités et qui s’engageront sur le chemin de l’industrialisation, pourront attirer sans trop de mal les capitaux étrangers, indispensables pour le développement de tout pays.
En effet comme le monde, l’économie est cyclique. L’instant que nous vivons est identique à celui de la chute du mur de Berlin avec les conséquences géo socioéconomiques que cela a déclenché.
Des moments rarissimes qui n’arrivent qu’une fois, sinon pas du tout, durant un siècle.

Un rendez-vous qu’il convient de ne pas louper.

Pour ce faire, il faut sortir du discours élitiste qui consiste à marginaliser le plus grand nombre pour viser, tous ensembles, l’ultime priorité pour les populations de notre pays.

Ce n’est pas parce qu’on a l’habitude de mal faire, qu’il est interdit de bien faire.

Et, ce n’est pas aussi parce qu’un peuple a toujours vécu dans la misère, qu’il lui est interdit de connaître les jours heureux.

J’ai toujours milité, à travers Brazza Vitrine Africaine de la Mode, pour l’ouverture d’un débat autour de la question économique. J’estime qu’un peuple qui sait se nourrir est un peuple mature, donc maître de son destin. Il serait hypocrite de ne pas reconnaître que, à quelques mois des élections présidentielles, ce qui est capital pour le congolais, c’est la contenance de son assiette, y compris celles de ses proches, et non la couleur politique de celui qui aura les rênes du pouvoir.

C’est une question de survie.

D’autant plus que la crise financière qui a occulté pour l’heure la crise alimentaire, l’a profondément accentuée. A ce sujet, les méfaits sont à mesurer à travers l’espérance de vie ou le taux de mortalité infantile.

Je tiens à saluer la lucidité du Président du parlement congolais, Monsieur Justin Koumba. Lequel, pour l’ouverture de la quatrième session ordinaire budgétaire de l’Assemblée Nationale, a plaidé pour la consolidation de l’économie hors pétrole.
Maintenant, il faut réunir les compétences et les expériences autour de cette question afin de créer une dynamique qui écarte toute forme d’amateurisme.
Je persiste à croire, qu’à l’instar de la Chine, le Congo peut assurer son développement dans les industries de la mode, la chaussure, la maroquinerie, le vêtement, la joaillerie…
Des gisements en termes d’emploi avec des métiers à la portée du plus grand nombre.
A tout, il faut un début. En cela , BVAM est le pas, le premier, pour un long voyage. Ce projet dont l’objectif est la création de dix à quinze mille emplois en dix ans au Congo s’inscrit dans la durée.

Que vaut un code des investissements si le Congo n’est pas un site attractif pour les investisseurs ?
Un document vide d’intérêt.

Dans un monde de plus en plus globalisé, les économies doivent reposer sur des principes communs. Le Congo n’échappe pas à la règle. Ce à quoi, il faut travailler sur des projets qui s’emboîtent avec la mondialisation pour afficher au monde le positionnement congolais. Dans l’idéal d’engendreré un effet boule de neige.
Un produit made in Congo de qualité irréprochable, vu au Japon, en Belgique ou au Canada, peut influencer la décision d’un argentier norvégien, chinois ou saoudien.

Dans un système fondé sur la spéculation, les déclarations d’intentions, ficelées autour des compétences et des signes tangibles, peuvent anticiper la réussite.

A la veille des élections présidentielles prochaines, le cadeau, l’unique qui puisse intéresser le peuple du Congo est d’engager le pays dans la voie de l’industrialisation. Et, c’est le moment ou jamais.

Les exploits les plus nobles sont ceux qui valorisent la vie.

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