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Musique congolaise

Willy Lokéto, une étoile qui monte

Comme il se pose un problème de relève dans la musique congolaise, Willy Lokéto, Quentin Moyascko, Jah Wise, Guy Guy Fall, Roga Roga etc. représentent l’espoir de demain, avec l’avantage de travailler extra muro, hors des frontières du Congo. Notre site, Congopage, revient sur ce jeune talent dont le rayonnement va assurément dépasser les limites hexagonales. Il est attendu au prochain Fespam, en 2007, à Brazzaville.

Dates et lieux des concerts

Ce 25 février 2006 sous le label Africa Best of 2006 Willy et son groupe se donneront corps et âmes en spectacle à La Trocadière à Nantes. Ce sera un concert live sur un plateau où sont attendus, au cours de la même soirée, Meiway(Ivoirien) ; Guy Guy Fall d’EXTRA MUSICA ; SYSTEM A ; Ntoumba (Camerounais) ; Eléonore (Antillaise)

Les 1er et 2 avril 2006 concert à Fleury les Aubrais

Le 9 mai 2006 concert à Orléans

Le 24 juin 2006 : une date capitale à retenir

24 juin 2006 : sortie officielle de Willy Lokéto à Nantes. Une foule de vedettes de la chanson africaine est attendue à cette occasion. Il s’agit, somme toute, pour Willy Lokéto d’un rite de passage et d’une consécration. L’enfant de Bacongo a grandi. A l’image d’un ambassadeur, Willy peut se targuer de représenter désormais le Congo.

Eté 2007, voyage au Congo : du 16 juillet jusqu’à août, séjour au Fespam à l’édition 2007. Ce n’est pas un coup d’essai puisque Willy y a déjà participé.

Les origines de la danse

Dieu, dit un mythe bantou, donna la danse aux hommes pour qu’ils communiquent d’abord entre eux, ensuite avec Lui-même, Créateur de l’univers. Willy Lokéto (Hémilémbolo William) a compris ce message du ciel. Il partage ce don de dieu au-delà des frontières nationales et culturelles.

Ses racines sont congolaises, la composition de sa formation Willy Lokéto Show et de son association Africa Tambours reflète le visage du monde du 21è siècle, multicolore, multiculturel, multiethnique. Les danseuses françaises viennent du classique. Pédagogue, Willy a su leur inculquer les figures de la danse traditionnelle africaine. La danse comme la musique n’a pas de frontière culturelle.

Willy est à l’écoute d’autres sons de cloche, soucieux de mettre tous les atouts de son côté. "Tu devrais intégrer la soukous dans ta conception artistique" lui suggéra Werrason. Parti de la plate-forme de l’opéra/ ballet, Willy Lokéto a tenu compte du conseil de ce grand-frère en élargissant le concept aux dimensions actuelles du groov africain. Il ne s’agit plus de contenter le public restreint de son Bacongo natal, à l’époque des "Très Fâchés" et "Mouyirika" où il a fait ses classes de danseur.

Huit danseuses : Camille, Aurélie, Claire, Caroline, Laurence, Nolwenn, Céline et Lala servent de pivot à la stratégie artistique de Willy. Les pas des filles sont emboités par sept athlètes : Dutrond, Barel, Magnifique, Serval, Alain, Vilier et Nibel.

Les racines

Enfant de Brazzaville, Willy est issu de la tradition du ballet, une voie que l’imaginaire populaire dit généralement sans issue. Et pourtant la culture est une richesse au même titre que le pétrole ou le bois.

Venu en France au début des années 2000 pour représenter le Congo à un festival de la jeunesse, Willy s’évapore dans la nature en compagnie de ses co-équipiers. Rentrer au pays fut une idée qu’ils n’arrivaient plus à faire entrer dans leur plan de travail. Willy et ses amis hésiteront entre le nord de la France et le sud-ouest. Finalement Willy plante la tente à Nantes où, depuis, il fait un parcours sans fautes, mettant les pieds "même là où les anges auraient peur de marcher" ! Le 10 décembre 2005, lorsque je croise sa route au concert de Zaïko à Nantes, Willy apparaît d’emblée comme l’axe central de la logistique du concert, négociant avec le preneur de son, discutant de la qualité de l’ampli bass avec Motindiya, écoutant d’une oreille attentive les suggestions de Doudou Adoula, plaisantant avec Adamo, faisant des propositions à Bidjana (ataraku et chanteur).

Après sa mémorable prestation en vedette américaine du grand Nyoka Longo, Willy Lokéto aligne spectacles sur spectacles jusqu’à la sortie officielle du 24 juin 2006 à Nantes.

Le 10 février 2006, entrée en studio Borina Record à Paris pour une session d’enregistrements.

Quelques noms de musiciens qui vont intervenir dans cet album : Felly (ancien guitariste soliste de Zao) ; Diégo (ex bassiste de Wengué), Océan (ex ataraku de Koffi), Abel Shade, Champion (batteur)

De Papa Wemba à Dieudonné Mbala Mbala en passant par Aurlus Mabélé et Koffi, Willy a côtoyé la plupart des figures de proue du mouvement culturel black. Le conseil de Werrason a payé. Willy s’est ouvert d’autres voies (de nouvelles voix aussi). Désormais élément incontournable de la word musique en région nantaise, Willy Lokéto est de toutes les actions culturelles.

Le 21 juin 2006, fête de la musique : prestation en plein air, en collaboration avec la mairie de Nantes.

24 juin 2006 : le sacre de Nantes

Donc sortie officielle du groupe le 24 juin à Nantes. "Congopage y est ardemment invité" nous a dit Willy au téléphone. Quand il s’agit de promouvoir le Congo qui se bat et gagne, Congopage ne se fait jamais prier.

Contacts :

[email protected]

Tél : 0240367945

0664659029

Africa Tambours 37 rue Paul Bert

44100 Nantes

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