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Quand le clan Nguesso pille les trésors du Congo

La saignée permanente ou le pillage du trésor congolais. Le détournement des revenus pétroliers et du bois par le Président Sassou et sa famille : ça se poursuit à vive allure aux côtés des préparatifs de guerre.

1 ) Ce pillage, le plus souvent, çà se passe au Comité de Trésorerie. Là, le Président SASSOU décide lui-même de cette saignée.

2 ) Et le détournement à des fins personnelles des revenus pétroliers, ça se réalise surtout à travers les sociétés dénisiennes gérées par les deux autres Denis : Denis Gokana et Christel Sassou : l’argent n’arrive pas au Trésor. Comme l’argent de la vente massive du bois. Le clan Denis récolte tout l’argent et ne verse à peine que 5% au Trésor public.

A.Le Comité de Trésorerie.

Denis réunit régulièrement les décideurs financiers chez lui, à Mpila ou à Oyo, c’est à dire dans des endroits privés. Alors, il décide : “ donnez 400 millions à un tel, 1 milliard à tel autre”, ainsi de suite. Surtout au bénéfice de ses enfants ou de ses neveux, ou de la Direction Générale des grands Travaux pilote par son neveu Bouya. Voyons à quelles grandes occasions et sous quels prétextes durant ces dix derniers mois, O-TCHOMBE dit SASSOU, a sorti de l’argent principalement à travers les programmations du Comité de Trésorerie.

1. Les festivités du 15 août 2005 à Impfondo (fête nationale)

C’est une aubaine pour la famille princière SASSOU. Au budget, on avait prévu 17 milliards. En mai 2005, les SASSOU avaient déjà sorti PLUS DE 70 Milliards. En juin, la télé de SASSOU a fait voir les images des travaux à Impfondo. Ah ! ah ! pitié, pitié !

Après le 15 Août, la facture de Impfondo a atteint 104 milliards.

Nous, on a fait un tour là-bas, à Impfondo. Rien, presque rien n’a été fait. On ne voit que quelques murs élevés en toute hâte, sauf la belle villa de SASSOU.

Même l’abri pour le pot de la fête est inachevé. Ils ont donc bu sur l’avenue principale, inachevée, encore boueuse. SASSOU qui pensait inaugurer quelques bâtiments, n’a rien inauguré. Il s’est même retiré précipitamment d’Impfondo, dès le lendemain.

Les bénéficiaires de tous ses marchés ? Principalement, la famille SASSOU, rien que la famille SASSOU et des proches. Citons quelques exemples :

 L’entreprise S.O.M., c’est-à-dire la boîte de Edith MBONGO SASSOU NGUESSO, a pris dès le départ, 6 milliards 1/2 pour divers bâtiments. Résultats : rien que quelques murs tordus ici et là ;

 L’entreprise Bati Congo, c’est-à-dire la boîte de Ninelle SASSOU a, dès le départ pris 4 milliards ½ pour poser les dalettes, (comme ce que son mari et elle font le long de l’avenue de la Paix à Brazzaville, pas aux frais de la Mairie, mais des pauvres riverains forcés de payer). A Impfondo rien a été posé.

Ibovi lui-même s’est bien servi. Vous avez vu ce qu’il a construit dans son petit village natal Abo, à 8 km environ de Oyo ? 30 villas de luxe, sans compter la somptueuse et immense villa pour lui-même ; cette villa a été construite en un an. Sans compter la villa de Oyo, non loin des villas, construites, en un peu de temps record par les protégés de Jean Dominique OKEMBA : Pierre-Michel GUIMBI et Madame KAMA.

II y’a aussi les grands cadres politiques, préfectoraux (Djombo), diplomatiques et militaires originaires du coin qui se sont aussi bien servi sans rien faire ou presque. SASSOU a été obligé, dare dare, un mois avant, de passer de nouveaux marchés qu’il a donné aux entreprises chinois, sans que sa famille et ses proches ne remboursent des milliards perçus par eux :.

Alors, Président Denis, les opérateurs économiques véreux que vous dénoncez à cor et à iri sont où ? Dans votre famille ou ailleurs ?

2. Le Fespam :

Toutes les années, on achète de nouveaux instruments de musique, de nouvelles voitures et autres ; mais où sont partis les anciens matériaux ? A Oyo sûrement, ou là-bas, à Libreville chez Edith ?

Le Fespam, ça a été l’affaire du neveu nouveau riche complexé Edgar NGUESSO, de Claudia Sassou et de Edith Sassou. Sur 4 milliards prévus pour le Fespam, le partage fait par papa-Tonton a donné les résultats suivants dès le départ :
2 milliards pour Edith SASSOU BONGO
1 milliard pour Edgar NGUESSO
1 milliard pour les dépenses du Fespam dont 800 millions pour le cachet des artistes, gérés par Claudia LEMBOUMBA qui a négocié la plupart des contrats. Presque pas de trace de Ministre de la Culture, en dehors des discours qu’il a prononcé.

Sur ce dernier milliard, la gouvernante Claudia SASSOU NGUESSO (elle a déjà effacé le nom de LEMBOUMBA, en attendant B.I. qui ne veut rien savoir. Au fait, ou est passé la grossesse ?) avait pris 183 millions, pour faire les pagnes du Fespam qu’on a jamais vus. On l’appelle “ Madame plus de 100 millions”, parce que elle ne négocie jamais en dessous de 100 millions. C’est son chiffre de commencement. Même les plaquettes de bitume, qu’elle avait fait mettre sur un tout petit espace du tarmac de l’aéroport de Brazzaville vers là où stationnent les avions Air France ou TAC, ont coûté la bagatelle de 250 millions de francs CFA.

Même les réceptions du Fespam, c’était l’affaire de la famille Sassou :
Maurice NGUESSO par exemple, s’était chargé de nourrir les festivaliers dans son site du fleuve Congo. Les gens ont embarqué dans le bateau Massamba Débat : plus de 150 personnes, surtout des étrangers et des personnalités renommées comme Madame TOBIRA, député Française des Antilles. Arrivés près du site, après 3 heures sur le fleuve, le bateau va faire demi-tour parce que chez Maurice, rien était prêt, pas nettoyé, avec des herbes partout. Maurice avait empoché 65 millions, jamais remboursés. Voilà l’image que, SASSOU-NGUESSO donne du pays. Le lendemain, dans les hôtels, les étrangers ne parlaient que de ça. Ils disaient de notre pays : « Congo la pagaille »

3 - La course des voiliers : l’affaire de Maurice NGUESSO et Claudia I.B.

Ah ! la honte. On a donc amené à Pointe-Noire notre Président déjà fatigué par le long voyage touristique du Brésil, juste à la veille de son voyage chez OBIANG, pour voir quoi ? Les gesticulations de 4 ou 5 matelots (les collègues de métier de Jean Dominique, le « Spécial » : il est matelot) partis de Marseille ? Le coût de cette opération qui n’a aucun bénéfice pour le Congo : plus de 4 milliards de F CFA.

Vous savez quoi encore à propos de cette course ? Claudia LEMBOUMBA-SASSOU-B.I. avait pris l’opération en mains. Même les banderoles à Marseille, point de départ de la course à Brazzaville et à Pointe-Noire, c’était cette congolo-zaïroise qui a été responsabilisée. A Marseille, elle a fait travailler des dizaines de congolais pour les préparatifs, puis la Claudia a fui sans avoir payé les pauvres congolais.

La veille de cette course, SASSOU a amené à Pointe-Noire plus de 300 militaires de Brazzaville et de Tsambitso pour sa protection, alors qu’il y a à Pointe-Noire toute une zone militaire. Pour les quelques jours passés là-bas, chacun de ces militaires a reçu comme prime, de 1.200.000 à 700.000 Francs CFA selon le grade. Bien sûr tout le séjour était pris en charge, hôtels, restaurants, voitures.

Bon ! Vous voulez savoir d’autres dépenses de la famille SASSOU ? Brièvement, voici :

4. Intronisation du Président BOZIZE à Bangui

Pour sa grande fête, BOZIZE est venu prendre 3 milliards chez SASSOU mais SASSOU a fait sortir 5 ; donc 2 pour lui-même, toujours par le biais du Comité de Trésorerie.

5. Les Sommets des Chefs d’Etat à Brazzaville et les grandes réunions de maman ANTOU
A ces occasions, les SASSOU NGUESSO et TCHIBOTA ANTOU sortent 2 à 5 milliards.

La grande fête du bois et des forêts avec Chirac. Pour SASSOU, il a vu ça comme une consécration pour lui de la part de son ami Chirac. Mais qui d’autres était venu ? En dehors de l’inusable BONGO, aucun autre Chef d’Etat de cette zone riche en forêts ne s’est intéressé à ça. Coût de la manifestation : plus de 6 milliards. Résultat pour le peuple ? On attend encore ;

La grande fête de maman Antoinette avec ses médecins sur la drépanocytose. La grande dame, pendant l’absence de son mari parti au Brésil, s’est cru bombardée Chef d’Etat : rues barrées, motards, l’armée et la police partout pour protéger la 1ère dame du Congo et ses 2 ou 3 copines du Sénégal et de Bangui. Coût de l’opération : 3 milliards ½. Le résultat pour le peuple : On attend encore ;

6. Les décès des proches (AMBEDET, NDINGA OBA) :

Les anniversaires, et autres manifestations grandioses familiales sont toujours l’occasion pour SASSOU de sortir des milliards du Trésor, sur simple papier volant, le montant écrit à la main : même pas les fameux P.P.A.

Pour le respect des morts, on ne va pas parler des factures supportées par le Trésor avec les funérailles de AMBENDE Valentin ou de DINGA OBA, frère et oncle du Tout Puissant O-TSHOMBE. Mais, quand même ! Depuis quand un Gouvernement et son Trésor enterrent à grands frais et officiellement les parents d’un Chef d’Etat ? BOMONA WAPI Ė Ė ?
Même le 1er anniversaire de la mort de Ambendet a occasionné des sorties de fonds du Trésor public, pour la fête à Oyo avec tout son gouvernement et le nouveau citoyen de Oyo : Kolélas Bernard

7. Les grands et longs voyages à l’étranger et à l’intérieur.

De mars 2005 à janvier 2006, voici la liste (restreinte résumée et racourcie) :

1 Visite à Rome et Bruxelles : plus de 90 accompagnateurs - Gros avion loué par JDO pendant près de 2 semaines. Coût : 5 milliards ½. Résultat pour le pays ? on attend encore ;

2 Visite au Brésil : plus de 100 accompagnateurs. Gros avion loué pendant plus d’une semaine, toujours par JDO. Coût 6 milliards. Résultat ? D’après la Télé congolaise, le Président a passé beaucoup de temps au Stade maracana en réfection. Denis a commenté le penalty manqué de Zico à une coupe du monde. Surtout le Président s’est entraîné à Maracana, ballon au pied, en essayant de marquer un penalty à Jean Dominique OKEMBA (JDO) qui était dans les buts, mais Jean Dominique OKEMBA, en bon gardien du temple, n’a pas laissé passer le ballon.

3 Est-ce que SASSOU et le peuple congolais ont compris la signification profonde de cette passe de SASSOU à JDO ? Ce dernier est de plus en plus impatient : il consulte, il consulte. Ces temps-ci, il fait fort du côté des cadres politiques de Bokouélé et de Mossaka, délaissés depuis par son oncle et rentré d’exil il y a quelque temps pour certains. Vous voyez qui ? Bien. En tout cas pour ce voyage touristique au Brésil, le peuple attend encore qu’on lui parle des gains pour lui.

4 Trois sorties au Gabon : là-bas, c’était surtout pour aller faire le point de tout l’argent pillé avec Edith et aussi pour aller consoler son beau-père qui avait des difficultés avec ses amis politiques et bokilos pour les élections. Ensuite c’est pour demander à Bongo de continuer à venir le soutenir pour ses fêtes et deuils à Brazzaville, parce que il n’y a plus personne pour faire le déplacement de Brazzaville. DOS SANTOS, BIYA et OBIANG ne veulent plus rien savoir ; même l’ami DEBY a rejoint le camp des boudeurs de SASSOU. 3 milliards à chacun, de ces sorties, pourtant à côté. Et puis il y a eu le voyage de janvier 2005 pour l’installation du beau-fils. Notre Denis, candidat à la présidence de l’UA, a convié plus de 30 chefs d’état à Libreville avec la complicité de son Omar. C’était pour les corrompre pour qu’ils travaillent pour lui à Khartoum. Pauvre Trésor congolais qui a été bien pillé pour bien caresser les 12 chefs d’Etat qui ont répondu à l’appel.

A Karthoum, le lobby Sassou a continué à corrompre : car vous savez que pour l’image de Denis partout, il ne pouvait pas passer. Même à l’UA, il y en a qui ne résistent pas à la couleur des billets de banque. Heureusement qu’il y a les grands pays qui n’ont pas pris part à ce jeu honteux : Afrique du Sud, Algérie, Nigéria, RDC, Egypte et la Lybie. Ils savent que Denis va échouer et on va s’en séparer pour de bon.
Vous savez que dès retour, les gens de Denis ont obligé les femmes commerçantes à cesser de vendre dans les marchés pour les mettre forcées dans les cars qui partaient à l’aéroport pour applaudir Denis ? les faux Denisiens ont même fermé les écoles primaires et collège pour que les enfants partent nombreux à maya maya. Les Directeurs qui ont refusé cela, on a relevé leurs noms pour les punir après, peut être même opérer des enlèvements contre eux. Dans le même temps, devant sa résidence, sur le « stade saint Denis », un grand concert avec tous les orchestres de la place. C’était fêti na fêti, pendant que tout le pays a faim.
Est-ce que l’UA sait que le peuple congolais n’aime pas Denis, à commencer par nous autres, ses frères et sœurs de toujours ? Combien cette histoire de l’Union Africaine va coûter au peuple Congolais ? Au ministère des finances et Trésor, on tremble déjà. Tout va sauter.

Revenons aux dépenses de 2005.

 Aussitôt après la fin de la course des voiliers et de Pointe-Noire, SASSOU a tourné : il est allé à Malabo, puis en Libye, puis à Abuja, puis à Ouesso, tout cela en moins de 3 semaines. Et à chaque occasion, Jean Dominique OKEMBA va louer les gros avions au montant surfacturé. D’après les chiffres que nous avons, toutes ces sorties, c’est de 2 milliards ½ à 5 milliards chaque fois. Les résultats pour le peuple ? On attend encore, on attend toujours.

Le mois d’août et les mois qui précèdent les fêtes de fin d’année, ont toujours excité le grand voyageur SASSOU et sa famille.

Voyez : Oyo, Impfondo, Ouesso, Impfondo, Pointe-Noire, encore Pointe-Noire (pour un mariage où il était témoin), Makoua ( c’était prévu, mais raté à cause du décès à Brazzaville d’une de ses “femmes”), Libreville, kinshasa, puis suit le grand périple pendant 3 semaines à partir du 11 septembre : New York, Cuba, Chine et Maroc. Puis Tunisie avant Bamako en Novembre et début Décembre, sans oublier le grand périple au Nord Congo à partir du 1er Novembre consacré au traditionnel dépôt à Oyo de la gerbe de fleurs sur la tombe de maman Mbwalé, sa mère. A cette occasion Denis a refait quinze tombes de ses parents, tout en marbre, SVP !

8. La réalité et les dessous des voyages officiels à travers quelques exemples.

Ah ! Vous avez vu comment la maison SASSOU et compagnie se servent de l’argent du pays ? Le dimanche 11 septembre, Denis est parti droit à New york dans le gros appareil loué par JDO, au prix fort. Si on additionne tous les montants de location des avions, on ne peut pas avoir un vrai avion à nous, d’abord pour Denis ? Mais JDO et SASSSOU ne veulent pas ça ; car si ça se fait, ils ne sortiront plus d’argent du Trésor : sur ce chapitre. C’est pourquoi ils louent, ils louent et ils louent les avions, d’abord auprès de Edith. Avions médicalisés et autres. Kolélas en sait quelque chose.

Il y’a un an, une équipe d’Afrique de l’Ouest était venu ici à Brazzaville proposer un vrai avion à louer à Denis pour son périple à Rome et Bruxelle, à très bas prix. Dès que JDO a appris ça, il s’est opposé à ça énergiquement, et il est allé louer chez ses amis, 4 fois plus cher. Rien que pour sortir l’argent du Trésor pour leur poche.

Revenons à ce qui s’est passé le dimanche 11 septembre à Maya-Maya. Après le départ de notre mwéné SASSOU (vous avez vu comment il pose en mwéné dans les journaux de Ntalla ″ Economia ″ et ″Jeune Afrique Economic″ ?), pour New york, un gros avion est arrivé à Maya Maya en provenance de Libreville, envoyé par Edith Bongo. Alors, on a vu des choses terribles :

Les SASSOU, les NGUESSO, les petits fils et petites filles de SASSOU, les neveux et nièces de JDO, de MOKO Hilaire ont embarqué dans ce gros avion. En tout cas ils étaient plus de 100. Même Claudia qui venait à peine d’enterrer sa mère s’est mise du voyage. Direction ? Maroc et Chine.
Au Maroc, ils vont joindre l’équipe SASSOU-NGUESSO - OKEMBA - TCHIBOTA venant de New York et Cuba. Au Maroc, ils ont leur banque : la BMCE (celle qui a la majorité du capital de notre LCB, La Congolaise des Banques).
Les 17 milliards ½ des francs CFA que SASSOU et JDO, à l’occasion de ce long périple ont sorti du Trésor public, en le vidant totalement, ont été virés en grande partie là-bas par la banque BGFI Congo, via BGFI Gabon.

Une partie de ce qu’ils ont volé, pillé ici à Brazzaville et Pointe-Noire, les Sassou vont les mettre là-bas au Maroc dans leurs comptes, puis acheter des souvenirs et des salons qui vont voyager dans un vol spécial qui va atterrir à Olombo. A partir du Maroc, les SASSOU sont tous partis, avec deux gros avions à Pékin. Alors là-bas, un seul programme pour ces 200 SASSOU-NGUESSO, OKEMBA-MOKO - TCHIBOTA : les courses, les courses, les courses pendant que Denis fait semblant de s’intéresser aux discutions politiques, ici et là.

Mais tout ne s’est pas bien passé à l’occasion de ce périple.
En effet, il y a eu la disparition lors de l’escale de New York, par quatre éléments de sa propre garde, des valises de devises devant rendre agréables tous ces séjours touristiques. On parle de l’équivalent de 7 milliards de F CFA. JDO a été obligé de revenir dare-dare à Brazzaville pour s’alimenter de nouveau dans la caisse familiale : le Trésor. Vous avez compris maintenant pourquoi Denis qui avait promis de payer au moins deux mois d’arriérés aux fonctionnaires, en ce moment là a été amené de préférer financer 2 fois ses voyages touristiques (vols des valises + réapprovisionnement). Vous savez quoi ? Denis a dépassé de plus de 32 milliards son budget de voyages. Avec l’union Africaine, le dépassement sera de combien pour le steward de Lina Congo devenu steward d’Air afrique marque UA ? On a vraiment des vertiges. Il faut savoir que l’UA ne prend pas en charge les déplacements de ses Présidents. Ce sont les Trésors de ces pays. Et Denis, il y a aussi la présidence de la CEEAC.

9- Quelques précisions sur le voyage de Tunisie

C’était en novembre. C’était un sommet de Chefs d’Etat organisé par l’ONU, pour parler communication, Internet et information.

De quoi Sassou pouvait dire là bas ? Car lui même a détourné les 475 millions qui avaient été prévus au budget pour installer l’Internet à la Présidence en 2005. Il est alors allé là bas pour se vanter de quoi ? De ses détournements personnels concernant ce domaine d’avenir ?

10- La Chine, nouveau maître de Sassou et nouvelle cache d’argent

Pour cacher sa colossale fortune, Sassou fuit les capitales occidentales pour ses affaires, notamment les USA et l’Europe. C’est pourquoi il mise énormément sur la Chine. Vous avez vu dans le N°4 des Denisiens, le virement à Hong Kong ? Il n’y a pas que cela. C’est à la Chine que Sassou a vendue une bonne partie du pétrole contre l’acquisition des armes sophistiquées et lourdes. C’est là bas qu’il est allé acheté des avions. On dit entre 6 et 10 avions. Ce sont des entrepreneurs Chinois qui ont les plus gros marchés des travaux publics au Congo, après Penidino l’homme de main de Sassou.

Est ce que les USA, la France et l’Union européenne savent ça ? Si oui, que pensent-ils de ce colossal détournement et de cette préparation sans cesse de la guerre ?

11- Après la Chine, Denis a reçu un grand dirigeant africain : Thabo Mbeki.

Pour ça, JDO a décaissé 3 milliards du Trésor. Il a une telle facilité de décaisser là bas. Vous savez que le budget de son fantomatique conseil national de sécurité, de 6 milliards, a été décaissé d’un seul coup du Trésor ? C’est donc à la maison qu’il gère ça. Abandzounou le ministre en sait quelque chose, puisque c’est à la maison de JDO qu’il a retiré ses 195 millions de FCFA pour asseoir son Association C.A.P. dirigée contre le vieux Ganao.

12- Le surarmement

Mais, pour Sassou, ce qui la préoccupe ? surtout à Pékin, c’est l’acquisition d’énormes quantités d’armes de guerre contre la livraison de cargaison de pétrole. Il faut bien les armes pour remplir le bunker de Mpila dont la construction prévue pour 7 milliards, a dépassé aujourd’hui les 20 milliards.

Partis donc de Brazzaville le 11 septembre, les Sassou ne sont revenus que le 10 octobre.

En Chine, c’était vraiment la fête, les voyages à partir de Pékin pour Schangaï, Dubaï, Hong Kong pour préparer les fêtes de fin d’année, car ils sont presque tous des commerçants.

Pendant que les Sassou voyagent, la famille a décidé que c’est MOKO Hilaire, le neveu, qui va garder le pays. C’est pourquoi, vous voyez, Ce Moko ne voyage presque plus avec Denis. Tous les placements d’argent que SASSOU fait partout, c’est parce qu’il a peur, il a beaucoup peur. Tout le monde a suivi ce que tous les députés ont dit dernièrement, et c’était passé à la télé : il a trop peur. C’est pourquoi d’un côté SASSOU a négocié avec les Israéliens qui vont bientôt se charger entièrement de sa sécurité et sa protection.

A sa résidence de Mpila, ses partisans se frottent les mains, puisqu’ils disent que bientôt les Israéliens vont s’installer sur toutes les crêtes des collines qui entourent Brazzaville, même à « Ekoti ya Monseigneur » ou à la crête BIAYENDA sur la Route nationale 2.

Il y a 30 ans, le mot d’ordre dans le pays, c’était PEGASO : “Petit Emouengué Gaspille l’Argent du peuple et Sassou Observe”. Aujourd’hui, c’est l’inverse, à savoir SOGAPE ; c’est à dire : “Sassou - Okemba Gaspillent l’Argent du pays et le Peuple Encaisse”.

13. Les pratiques fétiches et mystiques

SASSOU a fait des pratiques fétichistes et mystiques des préoccupations de très haut niveau.

On le voit maintenant avec un bâton fétiche de protection qu’il tient lui-même quand le Spécial JDO n’est pas là.

A Brazzaville :

1 Sous la stèle des trois dames, à côté de l’immeuble des Italiens, il a fait enterré un albinos vivant par la Société F...Coût de l’opération : 2 millards1/2

2 L’immense sculpture d’éléphant traduisant son emblème et placée de façon scandaleuse au Rond point de la Patte d’oie, à côté du Palais des Congrès abrite sous terre les restes d’ossements humains ; coût : 3 milliards 800 millions.

3 A l’occasion des travaux exécutés par son ami voleur Peindino de Socofran pour construire la Stèle de De Brazza, dans le cadre du transfert de ses cendres, en face de la Mairie centrale (travaux mystiquement protégés par des francs-maçons français et congolais) SASSOU a fait enterrer sous-terre des fétiches bizarres par un marabout béninois. Et un membre de son Cabinet avait été surpris en Algérie à la tombe de De Brazza tenter de récupérer une partie des ossements de De Brazza pour la protection de SASSOU.

Tout le monde en parle en Algérie et en France.
Les travaux de l’édification de cette stèle devaient coûter au départ 2 milliards 750 millions. Au mois de juillet 2005, les Sassou et Peindino avaient déjà sorti plus de 6 milliards, alors que la construction du mausolée de De Brazza et du mausolée de Makoko n’étaient pas encore été entamées. Aujourd’hui, on a déjà dépassé les 16 milliards et les travaux ne sont toujours pas terminés. Le FMI a comptabilisé tout ça ?

Pour cette histoire de de Brazza, les vrai mwéné des grands villages mbochis ne sont pas d’accord avec Denis lorsqu’il s’ingère dans les histoires de la nomination du roi de batékés. Certains lui ont dit : mais pourquoi tu fais ça chez les batékés, alors que eux ne font jamais ça quand on désigne le “ mwéné ” chez nous ? Dit-on que les fétiches des batékés qu’on appelle kwémbali vont faire tomber une grosse pluie la veille et le jour de l’inauguration de la stèle. La malédiction a déjà commencé, puisque la fête a été reportée. C’était prévu le 3 octobre, c’est renvoyé à une date ultérieure en attendant que les françs maçons, les Lounana Kouta rencontrent partout, apportent un complément d’argent. Ils construisent même à côté du monument de De Brazza, leur église immense.

En tout et pour tout, la volonté du mwèné SASSOU d’avoir avec lui les rois et les notables du Congo, surtout les mbochis, tékés et les vilis, c’est toujours pour se protéger mystiquement et renforcer son pouvoir. Vous avez maintenant compris pourquoi SASSOU se mêle des choses de la Tradition, alors qu’il n’est pas téké ou vili.

14. La préparation des élections de 2007 et 2009

Les grosses sorties frauduleuses d’argent que les SASSOU et les JDO organisent, c’est bien sûr pour soutenir leur train de vie scandaleux, mais, politiquement, c’est pour préparer les élections futures. On a entendu un de leurs familiers dire, à un proche qui se plaignait au Trésor de ces pratiques menées au vu et au su de tout le monde :

“Il faut bien trouver de l’argent quelque part pour gagner les élections en 2007 et 2009 ”. Lui même Denis a dit un jour à Mpila :

“ Après 2009, on va souffler. On n’aura pas le même besoin d’argent. On célèbrera donc les fêtes nationales à l’intérieur du pays tous les 2 ans, avec Brazzaville dans l’intervalle ”.

On comprend pourquoi Denis donne l’essentiel des marchés publics aux siens. Même les feux rouges de Pointe-Noire, c’est Edith.Les meubles pour équiper la Primature, c’est Edith.

Pour ces deux marchés, nous ne connaissons pas encore le coût. Bientôt, la privatisation des grands marchés municipaux, à Brazaville, va bénéficier à EDITH, à Ninelle, à Claudia, toujours pour préparer les fonds électoraux. Hugues le Maire de Brazzaville et gendre de Sassou, dit partout “qu’il faut faire vite pour la privatisation de ces marchés : il faut le faire avant les élections”.

On voit le but. On va d’abord donner ces marchés principaux à quelques Congolais ou Libanais. Mais au fond, ce sera pour la famille et vous verrez comment les taxes vont pleuvoir sous toutes les formes ; pendant ce temps, les agents municipaux affectés à ça, seront au chômage.

15. Les activités d’enrichissement se poursuivent :

Quelques autres exemples :

1 dans le transport aérien ;

Sassou et Okombi Salissa (le nouveau milliardaire) ont eu entre temps un avion de ligne commerciale. Pendant un temps, ils ont exploité la ligne Brazzaville - Pointe-Noire ; cette activité est menée sous le couvert d’un parent à eux : la secrétaire particulière de Denis, Madame M., la pauvre. Sassou a ainsi pris cet avion pour ses campagnes électorales, en plus de ses hélico et de Equaflight, l’avion de Edith, spécialisé dans le frêt. De nombreux congolais refusent de prendre les vols de Air Sassou - Okombi. D’ailleurs l’avion n’est pas assuré et ses vols sont souvent incertains. Souvenez-vous de la précédente expérience hasardeuse de Edith sur les lignes Congolaises du Nord et de Pointe-Noire : Congo Airways. Cette compagnie a disparu très vite. La compagnie de Sassou Okombi vient de disparaître : ils ne payaient pas la location de l’avion, ni les pilotes.

 dans le contrôle des véhicules :

C’est la Société Congolaise de Véhicules (SCCT). Elle a vu le jour à Brazzaville et Pointe-Noire avec actionnaires déclarés :

Madame Ovounda Charlotte (la dame de compagnie de Antoinette), Yacine Bongo (enfant de Edith Sassou - Bongo qui est pourtant encore élève), Lydie Nguesso et un prête - nom Kourissa Jean Dedieu bombardé P.D.G.
L’investissement officiel du début se chiffre à 600. 000. 000 de F CFA

Edith vient d’acquérir à Brazzaville la propriété d’un vaste terrain nu vendu par une Ambassade au prix, paraît - il qui avoisine le milliard. Ce terrain est situé à côté de l’hôtel de luxe de Edith “ La méridienne ”, en contre bas des rails, en descendant la rue Mbochis, en face de la Faculté des Lettres “ Bayardelle ”.

Pour construire son bunker à Mpila, pour ses préparatifs de guerre, Denis a agrandi sa propriété privée en expulsant de force et sans indemnité d’aucun franc, 70 propriétaires de terrains régulièrement acquis par eux, dont certains étaient bâtis. Sassou a déjà installé là, la grande partie de son bunker souterrain. On a lu dans les journaux de Brazzaville que les propriétaires ont formé une association pour tenter de récupérer leurs parcelles. Sassou fait la sourde oreille. Un Président devenu un vrai bandit. La valeur estimée de ces terrains s’élève à plus de 5 milliards de FCFA, et la superficie que Sassou a ajouté gratuitement à son terrain, c’est de l’ordre de 50 000 m2. C’est fou. Dans son bunker Denis peut installer des divisions comprenant des régiments d’armes différentes, des engins lourds, des fusils d’assaut et autres matériels de guerre, achetés en Chine et même des services.
C’est vraiment fou ce que Denis nous prépare.
Combien la construction de bunker coûte l’Etat ? On parle déjà de 12 milliards1/2. Et ce n’est pas fini. Et l’artillerie lourde qu’on va loger là bas combien ça coûte ? Il n’y a que Denis qui le sait.

16. La refondation du PCT

Vous voyez comment Denis jongle dans cette affaire ? Alors que c’est SASSOU qui a organisé le clan NOUMAZALAYI pour aller à la Refondation afin de tuer définitivement Marien Ngouabi. Aujourd’hui, à cause de la résistance de nombreux dirigeants historiques et de la masse du Parti, Sassou dit aux tenors de l’autre camp ( Lékoundzou et autre) : “ Je suis au - dessus de la mêlée ; je n’ai jamais initié ni soutenu le mouvement de la Refondation”. Allez ensemble au congrès et on verra tout là-bas.
Comme il voit que les refondateurs tout seuls ne peuvent battre les conservateurs alors il intervient directement. Ainsi au comité central du 24 novembre à Mpila, Denis a pété les plombs. Il a dit que la grève des enseignants est l’œuvre de l’activité des « éléments provocateurs qui se mettent à s’agiter dans les milieux des syndicats ». Alors que d’après sa propre constitution taillée sur mesure, il ne doit pas appartenir à aucun parti, voici ce qu’il dit là bas au C.C. du P.C.T.
« J’ai convoqué cette réunion pour qu’il nous soit possible de renouer avec les principes et normes de l’organisation de notre parti ». Est ce que Denis, Président de la République a le droit de convoquer le C.C. d’un parti ? Ouvertement il viole sa propre constitution. Et Denis est entré dans une colère terrible parce qu’à Impfondo on a barré son nom partout, même au siège du P.C.T. Il accuse les conservateurs.
Et puis a fait à ce Comité Central des aveux qu’on devait le poursuivre en justice. Ecoutez-le à ce Comité Central à propos des élections législatives de 2002 :
« le P.C.T. n’a pas seul élu des députés. S’il y a un élu à Okoyo par exemple, c’est moi qui l’ai acheté. Tous les élus de Talangai, j’ai acheté les candidats Engani, Nguesso Maurice et les autres challengers.
J’ai donné 20 millions à NKaya (candidat UPADS) pour que Denguet Attiki l’emporte à Poto Poto.
J’ai acheté nos concurrents. Si je ne l’avais pas fait, le P.C.T. serait minoritaire à l’Assemblée Nationale »
.
Denis a fait pareil à la FECOFOOT. Le chef Ndenguet a distribué enveloppes sur enveloppes, 2 à 4 millions chacune pour que le candidat de Sassou, Ibovi d’Oyo passe. En guise de reconnaissance, Ibovi a mis le fils du chef Ndenguet à la trésorerie.
Avec ça, Denis est encore au pouvoir ? Les Denisiens comme tous les vrais membres du P.C.T. sont entrain de diffuser partout ces déclarations incendiaires de Denis. Il faut tirer les vraies conclusions de ça. Assez les protestations de salons.

C’est ça Denis, tel que nous le pratiquons depuis des années : il manipule, il divise, il expose ceux qu’il ne veut plus voir aux commandes des affaires, puis il s’en débarrasse pour les transformer en mendiants auprès de lui.

Aujourd’hui les 2 camps pour PCT se sont réconciliés avec Sassou aux commandes.

Mais Denis a peur de perdre. Il vient de demander à Noumaz, de faire tactiquement marche en arrière : dans une lettre du 4 octobre 2005, intitulée “ Note d’information n° 006” adressée à tous les membres du PCT, l’agent de Denis s’explique à propos de l’échec de la session extraordinaire du Comité Central du 02 octobre et envisage le retrait de sa plainte au Tribunal contre les partisans de Lekoundzou, etc..., etc..., Tout ça, Noumazalayi, au nom de Denis, dit que c’est motivé “par la nécessité impérieuse et vitale d’arrêter net la logique suicidaire de la désunion”.

Ne nous laissons pas tromper par la ruse, Denis reste sur les positions de toujours : diviser pour bien régner.

17. La gestion de la mort de Lily Mapapa

Vraiment Denis et les siens exagèrent. C’est vrai qu’il a eu deux enfants avec cette Zaïroise : la veuve Claudia et Kiki qui ont aujourd’hui plus de 35 ans. Denis n’a jamais épousé cette femme, ni coutumièrement, ni à l’état civil.

Voilà que cette dame décède aujourd’hui et Denis se comporte publiquement en “ veuf ”. Sur les lieux de la veillée mortuaire, comme à l’église et au cimetière, ce sont les Sassou, les Nguesso et les Okemba qui organisaient tout ; on allait même présenter les condoléances à Denis, alors que le vrai veuf, François Ngoyo, était confiné dans un coin, lui qui a élevé les 2 enfants Sassou, en plus du sien propre.

A l’église des Plateaux de 15 ans, et à l’occasion de la messe dite à la mémoire de “ « ya Lily », Denis s’est même permis de diviser les enfants de la défunte : une partie, à côté de François et autre partie entourant Denis, alors que chez nous, à cette occasion d’adieu à maman, les enfants se mettent ensemble, à côté du catafalque. Mais diviser pour Denis, c’est plus fort que lui, c’est dans le sang. Même à la messe de retrait de deuil à la Cathédrale, Denis a encore séparé : le vrai veuf Ngoyo d’un côté tout seul et, lui Denis, est placé l’autre côté, entouré de tous les enfants de la défunte, y compris la fille de Ngoyo.

Denis a même fait venir à grands frais de Kinshasa l’archevêque Mossengo pour célébrer la messe, comme si Brazzaville n’a pas d’archevêque.

Cette histoire a scandalisé tout Brazzaville. Même Antoinette avait préféré quitté Brazzaville pour ne pas avoir à assister à ce qu’elle pouvait imaginer, elle qui en a vu de toutes les couleurs du vivant de sa rivale.

18. Le procès du beach

Cette histoire est bizarre. Nous, les Denisiens, nous n’étions pas d’accord avec cette histoire de 353 disparus. C’est vraiment exagéré, on a gonflé les choses. Mais, même si c’est vrai qu’il y a eu des ninjas disparus, tués en masse, le chiffre peut être aussi exagéré ; et dire aussi que tout ça, c’était la guerre , parce que les Ninjas aussi, ils nous ont tué beaucoup.

Seulement les tueries qu’on avait fait aux Ninjas en dehors de la guerre, en mai 1999, au beach et au couloir humanitaire, ce n’était pas la faute de nos jeunes. On peut en témoigner.

Lorsque, à la demande renouvelée de Denis, certains chefs conduits au procès du beach demandaient à des gens comme les ALAKOUA, les Vital BAKOUA et les SITA BANTSIRI de continuer à tuer les Ninjas réfugiés, parce que, selon Denis, si non ils allaient renforcer les lignes Ninjas à Bilolo, à Sadelmi ou ailleurs, d’autres chefs n’étaient pas d’accord. Nous avons entendu par exemple le Général DABIRA ou encore le Colonel NDENGUET demander au Président Sassou de dire à ces officiers obéissants « d’arrêter de faire tuer comme ça les enfants d’autrui ». Un jour de mois de mai, le général Dabira disait au président Sassou : “ Cette histoire commence à faire du bruit. Le Colonel Touanga, qui est un ami, est venu me voir au sujet de son enfant gendarme qu’il n’arrive plus à voir”.
Le chef Ndenguet aussi protestait sincèrement de tout ça.

Mais Denis ne voulait rien savoir, surtout que ses neveux Jean Dominique Okemba et Hilaire Moko demandaient toujours de poursuivre les massacres des Ninjas : C’est la vérité. L’affaire du beach, c’est l’affaire de 3 personnes qui ont commandité ça : Sassou Nguesso, Dominique Okemba et Hilaire Moko.

Pourquoi donc le Président a fait ce procès en exposant des innocents ou des vaillants chef de guerre comme Adoua, Ntsourou et Garcia. Si ces trois là étaient dans cette affaire, c’est qu’ils n’ont fait qu’exécuter les ordres de tuer des Ninjas à Brazzaville ou dans le couloir humanitaire donné par l’oncle et ses deux neveux.

Le Président a fait ce procès pour protéger ses neveux. Vous avez vu comment Sassou avait tremblé quand on avait arrêté Ndenguet et Dabira à Paris ? Denis avait peur que ces deux-là qui savaient tout, mais ne se reprochaient de rien, puissent craquer et disent toute la vérité.

Protéger ses neveux et lui-même, en faisant ce procès, Sassou a sali pour toujours l’image des « accusés », exposés à la télé pendant plus de trois semaines. Leur acquittement n’efface pas cette honte. Et Sassou a continué à les exposer. Vous avez vu ça ? Denis a fait un Numéro spécial de “ Economia ” avant le procès, qu’il nous a fait distribuer gratuitement à Impfondo le 15 Août. « Economia », c’est le journal de son nouvel ami, pourtant ancien ennemi, le Camerounais Talla, patron de « jeune Afrique Economie », un gros voleur qui vit maintenant souvent au Congo pour conseiller Sassou.

Ce numéro spécial a coûté 3 milliards 600 millions de F CFA que se sont partagé le bamiléké truand Talla et Jean Dominique Okemba.

On dit même que Sassou est devenu actionnaire dans son journal. Dans ce numéro spécial 15 Août, on a exposé les photos en couleur des “ accusés ”, surtout, les Colonels et Généraux Dabira, Ndenguet, Adoua, Garcia et Ntsourou. Et ceci, pour que personne, selon Denis, n’oublie que c’est eux les “ les génocidaires ”. C’était aussi pour préparer l’opinion pour qu’elle accepte les condamnations. Car Sassou, avait prévu de les faire condamner pour son image internationale disait-il .

C’était sans compter avec la réaction violente des intéressés qu’on a lu dans les tracts qu’ils ont distribuer partout : “ La voix de la DCRM ”.
Le résultat, c’est que 2 jours après la distribution de “ Economia ” à Impfondo, ce numéro spécial n’a plus été distribué et les gens ont été acquittés. Les Denis ont cependant laissé circuler en masse un autre numéro spécial, celui de “ Jeune Afrique Economie ” où Sassou pose en mwéné sous la garde de J.D.O. Coût de cet autre numéro spécial : 2 milliards 500 millions de F CFA, partagés cette fois-ci entre le même Bamiléké et Claudia Lemboumba. Tous ces milliards sont sortis du Trésor.

Mais comment Sassou a eu l’idée de sacrifier ces vaillants combattants qui sont à l’origine de son retour aux affaires ? Il vient de sacrifier aussi Willy Mantsanga que Denis avait auparavant décoré. Chers cobras, n’oubliez pas que Mantsanga était votre ami de combats difficiles. Denis continue d’effacer les traces des vrais combattants pour que le pays ne retienne que l’image (pourtant désastreuse) de sa famille des grands voleurs.

Avant Mantsanga, Denis a assassiner crapuleusement Boni Andessa dit Colonel Eyoma, Okana dit chien méchant, Denis a emprisonné le vaillant Sawa, il a fait fuir en exil forcé le vaillant Menga, l’intrépide Lieutenant Moungabio et le courageux Moubenda. Déjà, il a fait tuer un grand chef Oko Camille par ses neveux Okemba et Moko Hilaire. Ça c’est Denis.

Il faut savoir qu’autour de Sassou aujourd’hui, il ne reste plus que ses parents qui étaient refugiés à Oyo pendant la guerre de 1997 (Moko Hilaire) ou refugiés à Libreville et en France (Jean Dominique Okemba), dans des villas ou hôtels climatisés, alors que pendant ce temps, les principaux “ accusés ” de l’affaire du beach étaient sur les champs des combats. Hommage à Camille OKO, à chien méchant, à Boni et tant d’autres victimes de la famille Sassou.

C’est la pratique de Denis : envoyer et exposer les autres dans des missions périlleuses et faire semblant soi-même de ne rien savoir. Souvenez-vous, pendant la guerre de 97, Denis a envoyé de jeunes cobras à Owondo pour aller raser la ville de Marien Ngouabi, que lui Denis avait assassiné en 1977 en association avec Yomby Opango. Des villages autour de Owando ont été incendiés, brûlés sous l’instigation de Denis. C’est avec Moko Hilaire, basé à Oyo, que Denis a organisé tout ça. Pourquoi Sassou ne fait pas un procès sur ça. Toujours pour protéger ses neveux ?
Au fait, les parents de disparus du beach ont eu 10 millions de F CFA chacun. Mais, les parents des victimes des massacres de Owondo et les parents de nos disparus, ont eu combien ? Encore que 10 millions, c’est quoi ? Alors que le petit matelot français arrivé premier dans la course des voiliers a eu de Sassou 75 millions de F CFA pour lui tout seul et que la trentaine des Avocats du procès du beach ont eu chacun, minimum 50 millions pour les avocats congolais et 200 millions pour chacun des Avocats Français. Il fallait voir certains après-midi, certains Avocats congolais du procès sortir du Trésor, avec des sacs nguiri bien pleins, même trop lourds à porter pour les Avocates femmes. Nous, on a vu ça de nos yeux.

Sassou a fini par recevoir les 15 “ accusés ”, acquittés du procès de beach. Pour le sacrifice qu’ils ont consenti en acceptant de la part de Denis de comparaître au procès pour sauver le pouvoir de Denis. En contrepartie, les acquittés ont demandé “ un message fort ” au bénéfice chacun d’eux de la part de Denis.

Denis réfléchit encore. Mais on voit déjà les Vital et les Yvon rouler dans de grosses bagnoles et offrir des tournées dans différents bars. La suite, c’est quoi, cher Denis ?

19. Le surplus de l’argent du pétrole : l’excédent budgétaire

Cet excédent budgétaire aurait pu être encore plus important si Denis ne détourne pas par ailleurs les sous de la production colossale du bois.

Sassou fait récolter lui même tout l’argent du bois et prend les 95% des recettes pour aller placer la grosse partie dans les différents comptes de Sassou en Asie où il va souvent. Là où les pays d’Afrique producteurs de bois, même la RDC, versent des milliards par mois dans les comptes de leur Trésor, Sassou ne verse jamais plus de 100 millions. Une partie de l’argent du bois, c’est pour corrompre les associations bidon qu’il fait créer dans le Niboland. Vous comprenez maintenant comment se fait il que Denis est le Chef d’Etat le plus riche du monde ? Il a battu, et de loin, un Maréchal Mobutu et un Eyadema.

Ici, les chiffres parlent d’eux- mêmes. D’après les chiffres produits sur place publique, notamment à l’Internet, on lit ainsi : “ Grâce à la hausse du prix du baril de pétrole, le Congo doit percevoir aujourd’hui en 1 mois ce qu’il percevrait avant, en une année ”.

Ainsi donc, avec environ 450 000 barils/jour produit par le Congo, à raison de 63 dollars en moyenne le baril, c’est environ 153 milliards de F CFA par mois que le Congo a dû encaisser en 2004-2005. Pour une année, cela fait soit environ 1.840 milliards de F CFA.

Pourquoi donc le collectif budgétaire, c’est seulement 387 milliards ? Où est passée la différence, Président Sassou ?
En plus, prenons le chiffre que Sassou avance. Cet argent, c’est donc du physique. Paraît il qu’il faut immobiliser ces milliards pour les générations futures dans un pays où le CHU n’a même pas d’oxygène pour opérer les malades. Mais où donc ces 387 milliards ont été logés ? Où est placée cette cagnotte ? Nous avons été voir au Trésor : il n’y a rien. Nous sommes allés aussi dans les banques propriétés de la famille Sassou, c’est à dire à la LCB et à la BGFI : rien, pas de traces de l’excédent budgétaire. A la banque centrale : rien. C’est donc où on a logé le fameux fonds pour les générations futurs ? A l’étranger ? Il ne faut pas en parler, car les Bérrébi qui cherchaient trace de l’argent du Congo allaient le savoir.
Conclusion : l’excédent budgétaire n’existe pas : il a été empoché par les Denis (Sassou et Gokana) et JDO près de 1.000 milliards. Quel scandale.

Et toute la famille Sassou vous montre au grand jour le vol de l’argent du pétrole. Vous avez vu par exemple ce Denis Gokana, un autre neveu de Denis, propriétaire de plusieurs autres sociétés. A peine nommé à la tête de la SNPC (Société des Pétrole), il en a acheté, moins d’un an et à tour de bras, plus d’une vingtaine d’imposants immeubles cossus à Brazzaville, comme à l’étranger, en Angleterre et en France.

Citons pour l’exemple quelques-uns de Brazzaville : le somptueux hôtel Régina, vers l’aéroport au prix de 750 millions payés cash ; le luxueux et imposant complexe de villas, propriété de Kazy Menga, vers le parquet au prix de 480 millions, payés cash par virement à l’étranger, la belle villa du Colonel ODONKO, vendue bradée au prix de 40 millions de mains en mains, et surtout un château superbe dans le secteur du dépôt de carburant à Mpila, près du domicile du Général Mayoulou. Le prix ? on ne sait pas encore. Certains disent : « pas moins de 1 milliards1/2 ». Pendant ce temps , Brazzaville comme Pointe-Noire sont souvent sans carburant, ni pétrole et les Gokana et les Kiki Sassou jouissent, jouissent, jouissent.

20. Toujours l’argent pour les opérations militaires et la police : l’affaire des ninjas de Ntoumi

Mercredi 19 octobre 2005, des coups de feu ont été entendus à Bacongo. C’était suite à une bagarre entre des ninjas du Pasteur Ntoumi et des éléments de la force publique : plus de 5 éléments de cette force tombent.

En réaction, avec cette insécurité causée par ces ninjas, Monsieur Mouambenga, Président du Comité de Paix leur donne une semaine pour sortir des villas qu’ils occupent dans le désordre, surtout qu’il y avait déjà beaucoup de plaintes des voisins.

Dans le même temps, le premier Ministre Mvoumba et le Ministre Ibovi négocient à la Primature avec le représentant du Pasteur Ntoumi, un certain Daniel, les modalités de la libération pacifique des villas, surtout que ces villas étaient attribués par le gouvernement au Pasteur Ntoumi qui a toujours refusé de les occuper tant qu’il n’ y avait pas, selon lui un accord politique avec le PCT de Noumazalay.

Or c’est justement pendant que ces négociations ont lieu à la Primature que Denis, sans prévenir les négociateurs de la Primature, convoque le CEMG et l’ordonne de déloger de force les ninjas par le moyen d’armement lourd.
Et c’est ce qui est fait par la garde républicaine le jeudi et le vendredi avec des hélicos au dessus des maisons en question pour superviser l’opération militaire.

Bilan : des ninjas massacrés au nombre non révélé. Et les pillages reprennent : la Garde présidentielle pille les boutiques, le marché Total, ravit les téléphones portables, sème la terreur. Les populations de Bacongo et Makélékélé reprennent le chemin de la fuite, enfants au dos et dans les bras, casseroles, matelas et habits sur la tête. Les ninjas qui ont réussit à fuir ravissent les 4x4 sur leur passage ;

Tout ça est donc provoqué par Denis. Pourquoi ? On dit que le retour programmé de Kolélas lui a donné des ailes pour affronter le Pasteur Ntoumi qu’il redoutait et qu’il entretenait en même temps. On dit aussi que Denis a demandé aux chefs Adoua et Garcia de se préparer pour aller sortir Ntoumi de force dans son refuge, comme ils ont fait à makélékélé pour ses ninjas. Les moyens auraient déjà été donnés à ces deux-là. Mais ils n’ont pas tiré les leçons du procès ? Dans deux ou trois ans, ils vont encore comparaître devant les tribunaux s’il y a des dégâts là bas dans le Pool. Que nos deux chefs réfléchissent avant de servir Denis aveuglément.

21. Les noces Sassou - Kolélas.

Denis a pris en charge tout ce qui concerne le décès de la femme de Bernard Kolelas, les veillées à Paris et à Brazzaville, après avoir mis à la disposition de Kolélas, son ami et frère de l’URD - PCT, l’avion médicalisé de sa fille Edith pour rapatrier son épouse malade de Bamako à Paris.

Après le décès de cette dernière, le rapatriement de la dépouille, le voyage de 17 accompagnateurs, l’enterrement, et le séjour à Brazzaville où Kolélas est plus en résidence surveillée que libre, sans compter l’établissement à ses frais de 17 passeports diplomatique pour Kolélas et sa famille, l’argent de poche pour le séjour à Brazzaville et des paquets de millions pour aller se soigner à Paris. Tout ça, c’est supporté par Denis. En son temps, Pascal avait donné 6 milliards de F CFA en Août 1997 à Bernard Kolelas pour qu’il accepte le poste de premier Ministre. C’est ELF qui avait réglé cette somme. Nous n’en savons rien pour l’instant, mais à l’allure où vont les choses, il y a de quoi avoir des vertiges sur les contenus du deal politique et financier passé entre ces deux-là.

2 Déjà les ninjas de Kolélas coopèrent avec le Général Ndenguet pour débusquer dans Brazzaville - Sud et le Pool, les ninjas nsiloulous du Pasteur Ntoumi.

3 La Déclaration de Kolélas à la radio et télés nationales un modèle d’allégeance des pires périodes du Congo marxiste-léniniste.
Première conséquence immédiate : Kolélas se pavane avec Denis à Oyo, à côté de nos parents dont les enfants ont été tués par les ninjas de Kolélas.

4 Kolélas a été chargé par Denis d’aller à Kinkala ou à Mindouli pour convaincre Ntoumi de suivre l’exemple de Békol. Kolélas ira et Ntoumi a déjà donné son accord ; il a même déjà commencé à livrer un à un ses nsiloulous aux forces de Sassou. L’armée et la police viennent de partir dans le Pool pour préparer la rencontre Kolélas-Ntoumi.

Dans son voyage de noces avec le Président Lissouba, Kolélas, répondant aux inquiétudes de ses fanatiques, Kolélas avait simplement déclaré à l’époque selon les témoins : “ bwaabou, politiki yikoubiri ” (en lari, cela veut dire “ maintenant, la politique est compliquée, on ne peut pas tout comprendre ”). Tout de même, Denis aussi doit savoir que son ami est changeant. Ils étaient ensemble à l’URD-PCT quand, en 1997, il est passé brusquement dans le camp de Lissouba pour nous envoyer ses Ninjas qui ont tués de nombreux jeunes de notre camp. Kolélas envoie ses émissaires dans les milieux laris qui tiennent un seul langage avec ce proverbe lari « wa lenga ntsombé, niékessa moulembo » c’est à dire : quand tu veux capturer le ver palmiste, il faut le faire douceur. Denis est donc le ver palmiste que Kolélas veut capturer doucement, doucement.

Ah, pauvre Denis qui a promis des millions et des millions à Kolélas pour son congrès du MCDDI. Les deux petits frères d’Ambendet se sont entendus pour aller aux élections ensemble, comme hier Denis s’était entendu avec le vieux Pascal, pour gouverner ensemble. Ç’avait duré combien de temps ? Faut pas mélanger des gens qui ne peuvent pas se mélanger, cher Denis.

Mais Kolélas aussi doit savoir ce que nous qui sommes avec Denis savons : Denis est comme une souris : poltron et rongeur, jusqu’à ce qu’il t’use. Un homme averti en vaut deux, dit-on. Il prépare en même temps Ntoumi pour qu’il cause des désordres contre Kolélas.
Ce qui est au moins sûr, c’est ceci : Comme il l’a fait pour le Nord, avec ce qui se passe au PCT, Denis, à travers la récupération du deuil de Kolélas, à réussi à diviser le Pool et opposer les gens du Pool entre eux : les kolelas d’un côté, les Ntoumi de l’autre. Et Denis se prépare à marginaliser ya Milos qui, pourtant, l’a rendu un grand service en rentrant au Congo pour servir d’alibi, à un moment où les Kolélas disaient « Sassou est déjà fini ; mes jeunes qui ont pris l’aéroport maya maya l’ont déjà repoussé au Nord ».

Denis a raconté dans son milieu pour que cela arrive aux oreilles de Kolélas que c’est lui qui a voulu le retour de Kolélas contre l’avis des parents et amis de ce dernier. Il a raconté par exemple que consultés, les Mvouba et les Michel Mampouya s’étaient opposés farouchement au retour de Kolélas. Bon, d’accord, même si c’est vrai, même si beaucoup de l’entourage de Sassou partage cette opinion. Mais comment un Chef peut raconter sur la place publique ses conversations ? C’est toujours dans le même but : diviser, diviser, diviser. Et Denis a réussi son coup : vous avez vu comment Mampouya Michel a été chassé du meeting de Kolélas au Centre sportif en décembre ?

Denis fait pareil avec nos frères de NIBOLEK et de l’UPADS : c’est lui qui, en sourdine, distribue de l’argent inoculé en leur sien, nourrit la guéguerre entre les diverses fractions de l’UPADS.
Au fait, avec l’amnistie de Kolélas, les pauvres Adrien Wayi et Beti vont se faire indemnisés par qui ? Est-ce Denis sait que son amnistie ne va pas tout réglé ?

B. Les détournements des revenus pétroliers par les 3 Denis (Sassou-Nguesso, Gokana, Christel Sassou)

1.Le FMI a dit : Non en décembre au programme avec le Congo pour non transparence dans la gestion du pétrole. Et le Congo vient de perdre des procès à Londres liés à la gestion du pétrole.

2.Voici ce que dit l’article du 13 décembre 2005 paru dans un journal étranger et que RFI a commenté le 19 décembre 2005. Le titre, c’est :

Scandale dans la vente du pétrole : les Congolais attendent des explications et des sanctions.
″ Des hauts fonctionnaires impliqués dans le scandale de la vente du pétrole congolais″

La République du Congo illustre clairement combien une mauvaise gestion des revenus pétroliers, en plus d’empêcher les pays de s’enrichir, peut instaurer un environnement où règne corruption et instabilité. Bien que les recettes du pétrole aient rapporté un milliard de dollars en 2004, la République du Congo reste un des pays les plus pauvre et les plus endettés du monde. Tout le problème repose sur la gestion opaque des revenus pétroliers, qui représentent plus de 70% du budjet du Congo.

En se basant sur une extrapolation relative aux bénéfices réalisés sur la vente d’une cargaison de la SNPC à une société de GOKANA, qui l’a ensuite revendue à profit à un négociateur indépendant, en juin 2005, Global witness estime que 30 à 40 millions de dollars, voire plus, ont peut être été tranférés des deniers publics vers ces sociétés. De plus, les sociétés gérées par GOKANA ont accordé à la SNPC des emprunts à court terme avec des coûts très élevés, épuisant ainsi encore davantage les ressources des l’Etat (voir ci dessus). Enfin, une des sociétés s’est récemment vu octroyer une participation lucrative dans un gisement de pétrole congolais.

La dette extérieure de la République du Congo de 8,35 milliards de dollars compte parmi les plus élevées au monde7. L’une des principales raisons en est la dépendance historique du gouvernement à l’égard des emprunts gagés sur le pétrole. Des emprunts gagés sur des ressources naturelles telles que le pétrole sont souvent contractés par les gouvernements des pays pauvres bien que riches en ressources comme le Congo. Ces emprunts manquent de transparence, étant donné que les gouvernements ne sont pas tenus de signaler si et selon quelles modalités ils ont été contractés, ni de divulguer les emplois proposés des fonds, sans même parler d’effectuer un suivi de la manière dont l’argent est utilisé. Cet aspect, associé aux coûts élevés de ce type d’emprunts, fait que les emprunts gagés sur le pétrole fragilisent le développement durable des pays pauvres en instaurant un environnement propice à la corruption et à la mauvaise gestion des fonds publics.

Les récentes révélations sur le recours à des sociétés écran dans le but de vendre du pétrole, malgré l’engagement déclaré du gouvernement à réformer ses finances, rappellent les affaires passées sue lesquelles Global Witness avait exprimé ses inquiétudes. En 2003, par exemple, une participation à hauteur de 65% dans le gisement de Likouala, évaluée à 160 millions de dollars, a été transférée à une société écran, Likouala SA, elle-même appartenant à une autre société enregistrée dans un paradis fiscal.

Dans le cadre du jugement du tribunal de grande instance de Novembre 2005, la Cour a émis une opinion selon laquelle des hauts fonctionnaires ont tenté de duper les créanciers du pays en créant une chaîne de sociétés écran : « Ceux qui ont participé à la création et à l’organisation du recours à la structure ont fait preuve de malhonnêteté dans le vrai sens du mot en raison de cet objectif, lors de la création et de l’utilisation des compagnies et des transactions factices en question, consistant à éviter la mise en vigueur des responsabilités existantes » (§ 201, v ; voir également § 198-201). La principale personne chargée de monter l’opération, Denis GOKANA, est un conseiller proche du Président congolais Denis Sassou Nguesso, et il a également travailler directement avec Denis Christel, le fils de Sassou Nguesso, qui a aussi participé à la vente fictive de pétrole, en tant que responsable de la branche marketing de la SNPC, SNPC UK, puis, après sa faillite, en tant que responsable d’une nouvelle branche marketing, Cotrade (§ 41, 129, 154 et 155).

Intérêts commerciaux de Denis Gokana

Denis Gokana a commencé s’intéresser au secteur pétrolier national du Congo en 1998 pour « réexaminer les accords commerciaux entre le Congo et les sociétés pétrolières » (§2. L’équipe de quatre hommes au sein de laquelle il travaillait a recommandé la création d’une société holding au Congo, avec des filiales spécialisées (§30). Les trois autres membres de cette équipe, à savoir le Dr Ike Nwobodo, Serge Ndeko et Bruno Itoua, ont tous occupé par la suite des postes importants dans le secteur pétrolier congolais (§29). Nwobodo et Ndeko ont aussi joué un rôle dans les sociétés privées de Gokana (voir ci dessous). Le jugement note aussi que Gokana a été « conseiller spécial du Président Congolais dans le secteur du pétrole de décembre 2002 à aujourd’hui » (§3, un poste politiquement privilégié donnant accès aux échelons les plus élevés du gouvernement.

La SNPC a été mise en place au terme de l’examen réalisé par cette équipe : « La SNPC devait avoir une filiale commerciale basée à Londres avec Gokana à la barre...qui n’avait absolument aucune expérience du commerce pétrolier à l’époque » (§31). Les contrats étaient rédigés d’après un modèle employé par Elf (§33). « Des dispositions de préfinancement étaient utilisés avec l’effet général suivant : les acheteurs prêtaient de l’argent à la SNPC soit directement, soit par l’intermédiaire d’une société de financement avant la livraison d’une cargaison achetée. Le prix de la cargaison était alors déduit du prêt et le reste était remboursé à un taux d’intérêt très élevé. » (§33).

Pourtant, le rôle de Gokana dans la SNPC devait prendre fin en avril 2001. « Dans une déclaration, M. Gokana a affirmé avoir quitté la SNPC en raison d’un problème personnel avec M. Itoua [à l’époque dirigeant de la SNPC, aujourd’hui ministre de l’Energie, qu’il trouvait tyrannique et totalitaire. » (§34).
Après son départ de la SNPC, Gokana a commencé à mettre en place un réseau international de sociétés affiliées :

« Dans sa déclaration, [Gokana] a indiqué que l’idée était d’avoir un petit groupe de sociétés pétrolières avec une société centrale au Congo. Une des sociétés basées à l’étranger participerait à des transactions pétrolières et, en conséquence, Sphynx Bermuda et sphynx UK ont été juridiquement constituées les 15 février 2002 et 7 février 2002 respectivement. » (§37).

Gokana : un conflit d’intérêts ?

Finalement, Gokana a été nommé président de la SNPC en janvier 2005 (§212)49, ce qui le plaçait en position de contrôle des ressources pétrolières de l’Etat. Selon le jugement de novembre, Gokana a aussi convenu avoir le contrôle effectif de la société Cotrade(§65), la filiale de la SNPC chargée de la promotion du pétrole de la SNPC (§61,ii) et dirigée par le fils du dirigeant congolais (§115). Le jugement de Kensington note que « M. Gokana ne nie pas que s’il souhaitait que la société Cotrade fasse quelque chose, il aurait pu le lui demander et Cotrade l’aurait fait » (§65). Dans cette position, Gokana avait continué à acheter du pétrole au nom d ses sociétés privées ; « toutes les transactions de pétrole, lors desquelles le nom de l’AOGC était utilisé, ont été réalisées par M. Gokana, sans aucune référence à un quelconque représentant de l’AOGC » (§74).

Le jugement de Kensington décrit la vente de pétrole de Cotrade à l’AOGC ainsi qu’un conflit d’intérêts évident, Gokana contrôlant tant l’acheteur que le vendeur (§154). En outre, il est significatif que le jugement note que les règlements intérieurs de la SNPC interdisent aux membres du conseil d’administration de traiter dans une capacité privée : « Il est prévu dans l’article 11 du règlement intérieur de la SNPC qu’aucun membre du Conseil n’a le droit d’avoir une participation dans un contrat avec la SNPC ou dans une société à laquelle elle s’intéresse (idid.). »

La transaction de Vitol

Le dossier Kensington ne se penche pas en détail sur les modalités commerciales des transactions de l’AOGC, mais une déclaration sous serment réalisée antérieurement et des documents connexes soumis par David Fransen, directeur général de Vitol, une grande société commerciale, et déposés dans le cas du RICO Act (loi contre le trafic d’influence et corruption des organisations) à New York, décrivent les conditions dans lesquelles Vitol a acheté du pétrole à l’AOGC50.

La déclaration de Fransen et les documents connexes soulignent qu’Ike Nwobodo, au nom de Sphynx Bermuda, a organisé la vente de 950 000 barils de pétrole brut congolais de Nkossa à la société Vitol (déclaration écrite sous serment de Fransen, p.. Cette cargaison, expédiée le 27-28 juin 2005 (ou autour de ces dates), porte le nom de Nikator (introduction à la déclaration de Fransen et documents connexes). Selon la déclaration de Fransen, Vitol avait précédemment acheté des cargaisons à Sphynx bermuda (p.1). Pourtant,une fois le premier contrat signé, Nwobodo a informé Vitol que le vendeur ne serait plus Sphynx Bermuda, mais l’Africa Oil and Gas Corporation (AOGC), changement qu’accepté la société Vitol (p.6 de la déclaration de Fransen). Selon le jugement de Kensington de novembre 2005, ce changement d’acheteur a résulté des pressions croissantes exercées par les créanciers du Congo sur Sphynx Bermuda, et Gokana traitait de toute façon les deux sociétés de la manière interchangeable : « Pour justifier ce changement d’acheteur, M. Gokana a, dans son témoignage, déclaré que les comptes de Sphynx [Bermuda] avaient été bloqués par une ordonnance du tribunal. » (§143).

La société Vitol (de Gokana) a acheté du pétrole à la SNPC via Africa Oil and Gas Corporation (AOGC) ( de Gokana).
Vitol a accepté de verser 95% de la valeur prévue de la cargaison - 50,5 millions de dollars US- cinq jours avant la livraison du pétrole à Vitol, par l’intermédiaire de son compte à JP Morgan Chase à Londres sur un compte de l’AOGC à la BGFI Bank Gabon, au nom de sa filiale de Brazzaville (p.9 de la déclaration de Fransen et documents connexes). Vitol a demandé à l’AOGC un intérêt relativement modeste du LIBOR plus de 3% pour réception anticipée de l’argent (p.20 de la déclaration écrite sous serment et documents connexes).

Tandis que la SNPC ne publie plus les détails de la vente de cargaisons à des acheteurs spécifiques, les chargements sont décrits selon leur date, taille et prix dans ses certifications trimestriellees. Une cargaison correspondant à la transaction ci dessus est enregistrée avec une vente en juin 2005 de 52 311 dollars Us par baril 51. en supposant que les deux cargaisons, de taille identique et portant la même date, sont une seule et même cargaison, Gobal Witness calcule que le bénéfice brut réalisé sur ce cargo par l’AOGC serait de 3,7 millions de dollars US, avant la déduction des charges maritimes et des frais financiers demandés par Vitiol pour l’avance versée (0,1 million et 0,3 million de dollars US respectivement). Après déduction de ces montants, il semblerait que l’AOGC ait réalisé un bénéfice net de 3,3 millions de dollars US soit 1,9 milliards de F CFA sur cette seule cargaison.

Quel est donc le péché que le Congo a fait au monde pour continuer à supporte Denis jusqu’à ce point ? Avec ça, Denis est devenu le patron de l’Union Africaine. L’un des plus grands voleurs, rejet par le FMI et condamné par les tribunaux, à la tête de l’Afrique, quelle honte pour le continent.

Pendant ce temps, il n’y a pas d’oxygène au CHU et les malades meurent en masse là bas. On dit qu’il faut à peine 350 millions pour mettre en marche le système de l’oxygène. Il n’y a pas de médicaments aussi, il n’y a pas de lits. Pareil, sinon pire à l’Hôpital militaire : de plus en plus de morts. Les fonctionnaires ont les salaires bloqués depuis 20 ans. Des cadres supérieurs ont par exemple 85 000 francs par mois. Et les retraités, et les quelques boursiers étudiants ? Des arriérés sur arriérés. Et Pointe-Noire peut vivre trois semaines dans le noir, sans électricité, comme dans de nombreux quartiers de Brazzaville.

Nous, les gens de Denis, nous sommes fatigués de l’applaudir, de le soutenir. A cause de tout ça nous ne le faisons plus. Et vous que faites-vous ? Votre réponse nous intéresse. Ouvrez les débats sur tous vos sites Internet, dans les écoles, dans les bars, partout.

Le prochain numéro sera consacré à vos réactions.

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Par : Les nouveaux Denisiens
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