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Humeur

Les Deux Vases Non Communicants : Une Comédie de Mœurs Politiques au Congo-Brazzaville

Dans les méandres tumultueux de la politique congolaise, deux figures ont émergé ces derniers jours telles des vases non communicants : Aimé Hydevert Mouagni et Françoise Joly.
Si l’on se penche sur leurs parcours respectifs, on ne peut s’empêcher de sourire face à leurs péripéties et leurs aspirations divergentes.

Aimé Hydevert Mouagni

D’un côté, nous avons Aimé Hydevert Mouagni, un acteur politique qui a fait trembler les fondations du pouvoir de Brazzaville dans une sortie médiatique.
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux dans laquelle il critique sévèrement les gestionnaires de la sécurité des Congolais, notamment le ministre de l’Intérieur Zéphirin Mboulou et le Directeur général de la police nationale, Jean François Ndenguet.
Mais, ce qui étonne, est que Aimé Hydevert Mouagni, député de son état, promet de quitter la barque si cette mauvaise gestion continue et si son mentor Denis Sassou Nguesso perd le pouvoir.
Pourtant, c’est avec une détermination sans faille qu’il a gravi les échelons du pouvoir en s’accrochant comme une bernique à son rocher.
Sa passion pour la politique était telle qu’il était prêt à tout pour atteindre son objectif, même à sortir ses ongles des pieds et des mains, ensanglantant une partie de la population au passage.
Malheureusement, c’est pendant la guerre que notre cher Aimé Hydevert Mouagni avait décidé de faire son entrée fracassante dans les méandres des guerres politiques congolaises, ce terreau fertile où éclosent tant de fleurs du mal.
Tel un artiste de cirque dévoilant ses talents sous les projecteurs de l’arène politique, Aimé est apparu, brandissant son épée politique avec autant de grâce qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Imaginez un peu : des scènes d’action déchirantes, des alliances changeantes, des discours enflammés et des coups bas dignes des pires drames télévisés... et au milieu de tout cela, voilà notre Aimé, naviguant dans les eaux troubles de la politique congolaise, laissant derrière lui une traînée de déclarations audacieuses et de promesses enflammées.
C’est ainsi que notre protagoniste s’est révélé aux yeux des Congolais, non pas comme un héros, mais comme une figure trouble, prête à s’enfoncer dans les décombres de la politique pour servir ses propres intérêts.
Avec un flair digne d’un chasseur de trésors sans scrupules, Aimé a su se frayer un chemin à travers les méandres de la guerre, laissant derrière lui un sillage de désolation et de chaos.
Et voilà comment, dans l’histoire sombre et troublée du Congo, Aimé Hydevert Mouagni est devenu une figure politique.

Françoise Joly

D’un autre côté, nous avons Françoise Joly, dont l’ascension politique est d’une tout autre nature. Sa nomination au poste de représentante personnelle du Président congolais pour les affaires internationales, avec rang de ministre, a suscité autant de perplexité que de scepticisme.
Car malheureusement pour elle, sa nationalité natale n’est pas du tout en phase avec celle de son nouveau rôle.
Ah, voilà une situation qui a fait grimper la température chez les Congolais, si prompts à bouder dès qu’une intrusion étrangère pointe le bout de son nez dans les affaires nationales !
C’est comme si on avait servi du piment dans la sauce de leur quotidien politique déjà bien relevé.
Et pourtant, malgré le coup de sifflet du Directeur de cabinet du président de la République, le ministre Florent Ntsiba, dont le nom en lari, une langue du Congo, semble bien annoncer le sifflet, la cacophonie persiste !

On aurait pu penser que son communiqué aurait été reçu comme une douce mélodie apaisante dans le tumulte médiatique, mais il semblerait que les oreilles des Congolais soient particulièrement sensibles aux sons de la polémique.

C’est un peu comme si le ministre Tsiba avait tenté de jouer au chef d’orchestre dans un concert où chacun veut improviser sa propre partition.

Mais bon, on ne peut pas blâmer les Congolais pour leur réaction.
Après tout, voir une Françoise Joly débarquer dans le paysage politique congolais, c’est un peu comme si on invitait un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Ça détonne, ça surprend, et ça laisse des traces, surtout quand on sait que les Congolais sont fiers de leur indépendance et de leur identité nationale.

Un coup de sifflet inaudible

Alors que le ministre Tsiba tente tant bien que mal d’apaiser les esprits agités, on ne peut s’empêcher de sourire face à cette comédie politique qui se joue sous nos yeux ébahis.
Qui aurait cru qu’un simple nom, celui de Ntsiba, pourrait donner naissance à tant de péripéties et de quiproquos ?

C’est comme si le destin avait décidé de jouer une farce à la République du Congo, avec en tête d’affiche un ministre dont le nom est prédestiné au cœur de la tourmente politique.
Mais bon, dans cette folle aventure, une chose est sûre : tant qu’il y aura des ministres sifflotant des communiqués et des Congolais boudeurs, le spectacle continuera, et nous, spectateurs attentifs, ne manquerons pas une seule réplique de cette comédie de mœurs politiques congolaises.

L’image de ces deux vases non communicants : Aimé Hydevert Mouagni et Françoise Joly, chacun voguant dans des directions opposées, illustre à merveille le tableau rocambolesque de la politique congolaise.

D’un côté, un protagoniste local, prêt à quitter la barque du pouvoir qui l’a fait et dont il fait encore partie, et de l’autre, une arrivée fracassante, mais malheureusement mal accueillie en raison de sa nationalité.

Une comédie de mœurs politiques en République du Congo qui ne manque pas de piquant et d’ironie.

Alors que le jeu politique continue de se jouer sur la scène congolaise, nous observons avec amusement les péripéties de ces deux protagonistes.

Mais une chose est sûre : dans ce théâtre de l’absurde, rien n’est jamais prévisible, et les rebondissements sont monnaie courante.

Restez donc à l’affût, car qui sait ce que l’avenir réserve à ces vases non communicants et à la farce politique qu’ils incarnent.

Serge Armand Zanzala

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