Brazzaville, Congo (PANA) - Les 30 pour cent des palmeraies de
la Sangha Palm, qui produit de l’huile de palme au Congo,
implantée à Kandélo (4000 ha) et à Mokéko (1000 ha) dans la
région de la Sangha au nord du pays ont dépassé 17 ans
d’expérience de vie du palmier industriel, a-t-on appris samedi
au ministère congolais de l’Agriculture et de l’élevage.
Selon une fiche d’information de cette société à la recherche
d’un repreneur, ce vieillissement a réduit considérablement le
temps d’exploitation de ces palmeraies.
Le directeur général de la Sangha Palm, Félicien Ndzanga, a
appelé à la relance de ce complexe agro-industriel qui occupe
après le bois, la deuxième place de l’économie dans cette
région de la Sangha.
"Les palmeraies abandonnées se trouvent ainsi envahies
totalement par le recru forestier, livrés aux incendies et aux
dégradations de tout genre", ajoute le document, soulignant
comme autre conséquence technique, le risque de manque
d’entretien le transformant en un simple dépôt de ferraille de
l’huilerie de Mokéko.
Le document estime à 600 millions de Fcfa, le montant pour
relancer les activités de cette entreprise, créée en 1983 par
le président Dénis Sassou Nguesso.
En 2001, lors d’une visite de la région Sangha, le chef de
l’Etat congolais avait exprimé aux 500 agents de la société, sa
ferme volonté de redémarrer cette unité de production.
Récemment, le directeur de la plantation, Marcel Loumouamou a
signalé au préfet de la région, Fulgence Milandou,
l’accentuation des actes de pillage des biens matériels de la
compagnie, notamment à Kandélo où 15 villas-cadres et les 200
logements ouvriers auraient été éventrés.
Fermée en 1990 avant de réouvrir en 1994, la Sangha Palm a
cessé encore ses activités en 1997. Sa capacité de traitement
de l’usine est de 7 tonnes par heure.
