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La confrérie Ste-Rita de Paris Île de France a été à Nice cet été

La confrérie Ste-Rita de Paris Île de France a effectué un pèlerinage dans les Alpes-Maritimes (à Nice) et dans le Var (à Cotignac). La soixantaine de frères et sœurs de Ste-Rita (congolaises des deux rives repérables à la couleur rose de leur uniforme) n’est pas passée inaperçue à la gare de Nice-Ville où la première vague est arrivée jeudi 9 juillet 2015 à 13 h, la seconde à 16h, le tout sous la direction d’Albertine Mikanganou.

Logés à Laghet

Hébergés à Notre-Dame de Laghet à une quinzaine de kilomètres de Nice, saint lieu de miracles à profusion ( Un lépreux guéri, un captif libéré, une possédée délivrée »), les pèlerins ont savouré le calme monacal de ce site situé entre Nice, La Turbie, Monaco, Menton et Vintimille.

Ensuite nos chrétiens ont effectué le déplacement dans Le Var, le lendemain, pour s’abreuver à la source de St-Joseph de Bessillon coulant à Cotignac. Cette eau fut donnée à Gaspar Ricard, berger mourant de soif, le 7 juin 1660, par St-Joseph le Père de Jésus. Dans une zone aride, St-Joseph dit à Gaspar de soulever une lourde roche, et la source jaillit. Dieu est un Dieu des miracles. Il défie les évidences et étanche notre soif de façon éternelle.

Rite à Rita

Samedi 11 juillet, les pèlerins sont allés écouter la messe à la chapelle Ste-Rita, dans le Vieux-Nice. Le curé de la paroisse a concélébré le rite divin avec l’Abbé Olivier Massamba ; la première lecture a été faite par Fernand Nkouka, la deuxième par « Maman » Flore. C’est dire combien les pèlerins ont été impliqués dans la liturgie à Nice. Eglise baroque, Ste-Rita a vibré, à la sortie, sous les chants africains et français dédiés à la gloire de leur patronne. Ce n’est pas tous les jours que l’iconographie rococo qui orne les murs de cette église médiévale est magnifiée par des cantiques congolais accompagnés d’un djembé frappé avec dextérité par Fresnel Banzouzi.

Toujours samedi 11 juillet, fête de St-Benoît, peu avant la messe dans le vieille ville de Nice, l’Abbé Olivier Massamba, en compagnie de la vice-présidente Pauline Angélique Boulenvo, a apporté la Sainte Cène à François, parisien, convalescent à la clinique Les Sources sur les collines de Cimiez/Rimiez à Nice.

Dimanche 12 les « ritiens » (disciples de Ste-Rita) ont animé la messe de 8 h à la Chapelle de Laghet, située un peu en haut de la commune de la Trinité et sur les murs de laquelle sont plaqués des ex-voto en reconnaissance des miracles accomplis par la Vierge. Que de témoignages rendus à La Vierge de Laghet depuis l’édification de cette chapelle en 1652 !

Officiée par leur accompagnateur, L’Abbé Olivier Massamba, la messe a été riche en couleurs (dans tous les sens du terme) et a permis aux pèlerins d’élever leur cœur vers les cimes de la grâce et d’évacuer leur rancœur grâce au pardon. L’homélie du prêtre congolais a porté sur la poussière dont les apôtres doivent, selon Christ, se séparer dans leur mission pastorale quand ils sont mis à la porte des maisons des impies. C’est tout un enseignement en ces temps de crise morale où chacun est appelé à se dépouiller de ses pêchés. Car les temps sont proches.

A l’issue de la cérémonie dominicale, c’est au travers d’un partage spirituel que la présidente Albertine Mikanganou a invité dans une annexe de l’auguste lieu chaque pèlerin de donner qui un message, qui une vision, qui une prophétie. « Garder en soi un rêve, une vision, peut être source d’ennui personnel » fit-elle remarquer à l’ensemble de la confrérie. « Il faut partager en public, non à l’oreille d’une amie, ici et maintenant, pas après. » recommanda-t-elle.

Le retour en région parisienne s’est effectué dimanche 12 juillet par le TGV de 12h.

Histoire

Ste Rita de Cascia est née en 1381 en Italie. Encore enfant, alors qu’elle n’avait qu’un an, elle réalisa son premier miracle en guérissant un paysan blessé au bras. Voulant chasser le nuage d’abeilles posées sur le bébé sans le piquer, le bras du villageois arrêta de saigner. Une épine de la couronne blessa le front de la saine dame, provoquant une plaie béante avec une forte odeur repoussante. A sa mort, un parfum de rose envahit sa cellule de réclusion. Elle mourut « en odeur de sainteté ».
Ste-Rita est la mère des cas impossibles.

GDB

Contacts : Elvire Nganga Brazza 0664669639

Jean-Maurice Bahonda, Fernand Nkouka

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