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Suite à la condamnation d’un membre du FLEC, menaces sur les installations pétrolières US à Cabinda.

Le Front de Libération de l’Etat de Cabinda (FLEC) nous communique

Source FLEC par email.

Nous venons de recevoir le communiqué suivant du FLEC, source vérifiée http://www.cabinda.org.

Nous ne connaissions pas Arthur TCHIBASSA, nous avons donc fait une recherche. Il ressort que :
 Arthur TCHIBISSA était le porte parole et le négociateur principal du FLEC à la suite de l’enlèvement en 1990, d’un technicien aérien américain Brent A. SWAN travaillant pour la société Chevron.
 Il a été retenu deux mois durant par le FLEC jusqu’au versement par Chevron d’une rançon consistant en de l’aide humanitaire, des véhicules et du matériel de bureau.
 Tchibassa a été arrêté par le FBI en été 2002, puis condamné en février 2004 à 24 ans de prison.
 Renseignements provenant de "The New York Times Company".

Nous vous livrons in extenso le texte reçu du FLEC.

Motion de protestation du Gouvernement Cabindais en exil...

Nous, Président du Gouvernement du Cabinda en exil, Front de Libération de l’Etat du Cabinda (F.L.E.C) et tout le peuple Cabindais, condamnons avec la dernière énergie, la décision arbitraire et unilatérale du Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, de condamner un combattant de la liberté du Cabinda, Arthur TCHIBASSA , à 24 années et 6 mois de réclusion, et 300 000 dollars d’amende.

Nous considérons que le combattant Arthur TCHIBASSA a toujours agi dans le cadre légitime de la libération du peuple Cabindais de l’oppression angolaise et de ses commanditaires, entre autres les compagnies pétrolières américaines, notamment Gulf Oil Company, CHEVRON et TEXACO qui ne cessent depuis plus d’un demi-siècle, de piller allègrement notre pétrole, pendant que le bénéficiaire légitime, à savoir le peuple Cabindais croupit dans la misère.

Nous déclinons toute responsabilité des débordements éventuels de la population Cabindaise, tels que le bombardement du site pétrolifère de Malongo, à 20 kilomètres de la capitale Tchiowa, et le sabotage des puits de pétrole off-shore dont le premier n’est éloigné que de 200 mètres de la côte Cabindaise, qui pourraient résulter de telles décisions unilatérales du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique.

Pour sa part, le Gouvernement du Cabinda en exil, envisage la convocation au cours du mois d’avril prochain, probablement le 25, tous ses membres et sympathisants, à Paris, pour décider des mesures appropriées dans le cadre de la libération sans condition et sans délai de Monsieur Arthur TCHIBASSA.

Le Cabinda n’est pas l’Angola.

VIVE L’UNITE CABINDAISE
VIVE LE CABINDA LIBRE

SOURCE : F.L.E.C . Tel : 0033 1 48 57 04 65


24 ans de réclusion

Arthur Tchibassa, ancien « ministre de la Fonction Publique » du « gouvernement d’union nationale du peuple cabindais en exil » (FLEC), enlevé le 12 juillet 2002 à Kinshasa lors d’une opération conjointe des services de sécurité de la RDC et du FBI, a été condamné par un tribunal de Washington aux USA, à 24 années et 5 mois de réclusion.

Il a été reconnu coupable de complicité dans l’enlèvement en 1990 de Brent A. Swan, un citoyen américain employé de la Petroleum Helicopter Incorporated travaillant pour la société pétrolière Chevron, au Cabinda (Angola).

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