De source de l’AFP, les journalistes venant de l’étranger ne pourront plus avoir l’autorisation de rendre compte de la crise alimentaire au Niger. Les raisons de cette interdiction : ne plus se servir du Niger et classer ce problème qui est de l’ordre du passé.
Le secrétaire général du ministère nigérien de la communication, Aboubacar Fogulé a indiqué « on ne veut plus qu’on se serve du Niger et nous n’accorderons plus d’accréditation pour couvrir ces sujets ».
En effet, c’est la BBC qui a annoncé la semaine dernière, par son site internet, que les autorités nigériennes avaient retiré à leur équipe, l’autorisation de réaliser des reportages sur la malnutrition et les problèmes alimentaires au Niger.
Pour répondre à cette révélation, A. Fogulé a dit en substance : « La BBC n’a pas été chassée du Niger, et ils pouvaient très bien faire d’autres reportages sur des sujets autres que la crise alimentaire ».
Ceci a été confirmé par Oria Guerin, journaliste, « des responsables ont affirmé qu’il n’y avait pas de problème avec notre reportage, mais que le gouvernement ne voulait pas que les médias locaux ou étrangers parlent de malnutrition ou d’approvisionnement alimentaire ».
Boubacar Fogulé a poursuivi en disant qu’ « on veut toujours présenter le Niger comme étant en état de crise, mais pour nous, la crise alimentaire c’est du passé ».
Blanchard Alice
