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Le phénomène des "nganda" congolais de Paris

Les rats des nganda.
Les Ecossais et les Anglais ont leurs Pub, les Ivoiriens leurs Maquis, les Brazzavillois leur Cosmos Mabaya. Les Congolais de la diaspora parisienne (RC et RDC confondus) ont les Nganda, établissements multidimensionnels tenant lieu à la fois d’espace de restauration (hum les grillades, les maboké...), de marché informel (cravate, chemise vendues à la sauvette) et d’arbre à palabre (on y prend, surprend et donne des nouvelles). De quoi rendre ivre d’excitation les chercheurs en sciences humaines en quête de micro-sociétés à autopsier, de rites d’interaction à étudier, d’idéologies de la distraction à analyser en milieu interculturel. En effet, pour un ethnologue, il y a à boire et à manger sur le chapitre des cultures exogènes. Pourtant, malgré l’intérêt du sujet, on reste sur sa soif quand on veut comprendre ce phénomène car très peu d’études sont faites sur les fêtes "communautaires", notamment sur les modes de consommation et de distractions des français d’origine étrangère.
La tribu-classe des Congolais de France est composée de vrais rats de ville qui adorent fréquenter les nganda avec ou sans invitation du maître de maison. Comprenne qui pourra.
A plus forte raison quand ce gros vulgarisateur de Koffi Olomidé vient de sortir un tube. Malgré la redondance du style musical de celui qui se fait appeler, sans rire, "Sarkozy", la chose fait sortir tous les rats, toutes les taupes parisiennes et banlieusardes (les rats des champs) de leurs tanières.

Vous pouvez lire, en cliquant sur ce texte, un publireportage sur un de ces ngandas .

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