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Le visage de Sassou écorné en couverture de Jeune Afrique

Problème d’image ?

D’après le site Afrique Centrale, ce n’est pas intelligent ce que la rédaction de Jeune Afrique a fait en illustrant son dernier numéro (2463)* avec une lugubre image de Sassou.
On y lit :
"Effrayant. Le président du Congo, Denis Sassou Nguessso, est en couverture du dernier numéro de Jeune Afrique."
Le journal en ligne parle de décrépitude de la peau de l’Homme des masses :
"La photo sélectionnée par le journal pour la couverture fait apparaître un chef d’Etat vieilli, à la peau abîmée et au double menton qui plonge sur la chemise. "
Quelle mouche (tsé-tsé) a donc piqué la rédaction de l’intelligent hebdomadaire ?
"Manifestement le directeur artistique de l’hebdo n’était pas inspiré le jour de la mise en page."
Pour le site Afrique Centrale, le canard de François Soudan devient redondant, dans la mesure où :
"... l’interview présentée comme « exclusive » procède d’un rituel annuel entre l’hebdomadaire panafricain et le président du Congo."

Une image qui ne redore pas le blason

Biens mal acquis

Au sujet de la filouterie, Selon Afrique Centrale, le système de défense de Sassou fait preuve d’originalité par rapport à celui de son incontrôlable beau-fils Bongo qui, entre autres réactions, a tapé du poing sur la table au point de faire fléchir (cf. Le Canard Enchaîné) l’insaisissable Sarkozy :
"Sur la question des biens immobiliers de certains dirigeants africains en France, qui a entraîné une vive réaction des autorités gabonaises, Denis Sassou Nguesso a une approche différente de celle des dirigeants de Libreville. "
"Le calme c’est bon" avait coutume de dire Sassou. Dans le cas des immeubles acquis en France avec l’argent du vol, le général Sassou est resté fidèle à sa philosophie de la parole inhibée :
« Je pense (estime-t-il) que l’on peut aussi maîtriser cela par le silence. Réagir permet à ceux qui vous ont agressé d’exister. (…).
Et le journal en ligne Afrique Centrale de conclure :
"De ce point de vue, le leader congolais n’a pas tort."

Evidemment, qui ne dit mot consent. Le silence de Sassou ne traduit-il pas un manque d’arguments ou (ce qui revient au même ) un aveu ?

*Jeune Afrique du 23 mars 2008 N° 2463
Publié le 26 mars 2008.

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