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M. Nicéphore Fylla Saint Eudes, PDG de la SARIS, répond à Nestor Bourrangon

M. Nicéphore Fylla Saint Eudes, PDG de la SARIS Congo, entreprise dont la sucrerie assure la prospérité de Nkayi dans la Bouenza, a déclaré au cours de l’interview qu’il a accordée à Congopage : « La dimension participative de tous les acteurs dans la chaîne de production, nous a emmené à de si bons résultats en progression depuis 2003, ce qui explique notre chiffre d’affaires réalisé de 1 milliard 300 millions de FCFA en 2004, 1 milliard 400 millions de FCFA en 2005 et en termes de prévision pour l’année 2006, nous attendons 1 milliard 500 millions de FCFA. Cela exprime la bonne marche de notre société qui est une période de profitabilité, le fruit d’une organisation animée par des gens qui apportent leur savoir faire à tous les niveaux. ».

Nestor Bourangon : M. Nicéphore Fylla Saint Eudes, vous êtes député à l’Assemblée Nationale, membre de la Commission Economique et Finance, vous drainez une expérience professionnelle de 20 ans au cabinet Ernst & Young et depuis 2003 vous êtes PDG de la SARIS. Comment arrivez vous à concilier vos fonctions ?

Nicéphore Fylla Saint Eudes : La conciliation est simple, c’est une question de gestion de temps et de dossiers prioritaires. Etre Député n’influe pas négativement la gestion du temps des dossiers que j’ai à la SARIS et vice versa. Dans les grandes démocraties, il y a des gens comme M. Dassou, PDG d’une grande société qui est député à l’Assemblée Nationale et maire de sa ville natale. Donc il y n’a pas d’incompatibilité. On se met plutôt au cœur de la double action politique et entrepreunariale. Politique parce qu’il faut aider les politiques à prendre des décisions rationnelles, susceptibles d’aider au développement des affaires ; pratique parce qu’on gère une entreprise, on veut la rendre compétitive et profitable et on met tous les moyens pour y arriver. Il n’ y a pas d’incompatibilité.

NB : M. le PDG, la nouvelle pratique des affaires conduite par la levée des barrières douanières, amène les opérateurs du même secteur industriel soit à fusionner ou à mettre en place des parcelles de compensation. Qu’en est il de la SARIS et les autres opérateurs de la CEMAC ?

NFSE : La CEMAC dispose de plusieurs sucreries ; une sucrerie en Centrafrique, deux au Cameroun, une au Gabon et une en République du Congo. Elles représentent un capacité de production de 230.000 tonnes de sucre alors que le marché sous régional est estimé de 280.000 tonnes, soit un déficit de 50.000 tonnes qui se fait sentir surtout dans trois pays : la Centrafrique, le Tchad et le Cameroun qui sont en nette position importatrice alors que le Congo et le Gabon sont exportateurs. Ceci signifie que dans le cas du Congo des synergies communautaires sont indispensables pour le développement et la survie de la SARIS. Avec une production de 65.000 tonnes face à un marché local de 25.000 à 29.000 tonnes la SARIS doit pouvoir exporter les quelques 35 à 40.000 tonnes restantes. Il faut donc trouver des débouchés qui ne seront possibles que si les barrières sont levées. C’est pourquoi la SARIS est membre du Groupement des Professionnelles du Sucre (GPS) reconnu par le conseil des Ministres de la CEMAC. Le18 mars 2006 à Bata en Guinée Equatoriale à été créée l’Organisation Commune du Marché du Sucre en Afrique Centrale qui à pour objectif principal de gérer les excédents et les déficits du marché communautaire. Cette synergie bien comprise par les autorités politiques de la sous région, contribue à renforcer l’intégration économique et vous savez que l’Europe à été faite sur la base des accords d’acier et du charbon. Cette organisation est la première entité sous régionale d’intégration réelle des activités économiques. Donc vous pouvez comprendre aisément que les synergies communautaires sont indispensables pour nos industries du fait de la faiblesse du marché intérieur et pour la mise en place d’une union économique.

NB : Quelles sont les différentes réformes que vous avez initiées depuis votre arrivée à la tête de la SARIS et quels sont les résultats obtenus en terme de politique générale et de stratégies opérationnelles ?

NFSE : Sur les reformes, il faut dire que cette entreprise est compétitive et organisée du point de vue des structures d’organisation. Tout ce que nous avons ajouté avec l’appui de nos actionnaires, est un nouveau type de management assis sur la transparence, le dialogue avec les partenaires sociaux et la possibilité donnée aux travailleurs de s’approprier leur entreprise. Donc de comprendre que si les actionnaires ont mis de l’argent, tant bien même y sont ils travailleurs, l’entreprise leur appartient aussi. Il faut essayer de leur faire comprendre qu’en défendant l’entreprise, ils se défendent eux même. Dans un environnement de propriété où dans l’ensemble des trois départements où la SARIS est installée, elle apparaît comme un îlot de richesse dans un océan de pauvreté. Les travailleurs doivent défendre leur entreprise et se battre contre la pauvreté. A partir du moment où l’on jouit d’une complicité des travailleurs et des actionnaires, ce sont des éléments indispensables pour la réussite. Vous savez que lorsque les actionnaires peuvent apporter des capitaux parce que les banques ne suivent pas toujours, lorsque les travailleurs travaillent avec le minimum et peuvent conserver la paix sociale, dans un partenariat consensuel c’est là où réside le gage de la réussite au-delà de quelques touches personnelles que j’ai pu apporter. Cela se justifie par la modification de l’organigramme, la création de la DRH et quelques éléments nouveaux à savoir les comités de direction hebdomadaires, les comités d’engagement hebdomadaire c’est-à-dire que toutes les directions se retrouvent chaque semaine pour décider des priorités par rapport à la trésorerie que l’on a. Cette dimension participative de tous les acteurs de direction, nous emmène à de gros succès que nous connaissons depuis 2003. En 2004, nous avons réalisé 1 milliard 300 millions de résultats, 1 milliard 400 millions en 2005 et nous attendons, en terme de prévision, 1 milliard 500 millions pour l’année 2006, C’est là le fruit d’une organisation et des hommes qui l’animent. Cette organisation dépend des gens qui lui apportent leur savoir faire à tous les niveaux.

NB : Concrètement, comment expliquez vous de si bons résultats en 2004, 2005 et 2006 ?

NFSE : Comme je le disais c’est la transparence, le dialogue et la détermination du personnel à pouvoir montrer que c’est une entreprise destinée réellement à gagner beaucoup d’argent. Ces éléments ajoutés à l’appui de l’actionnariat de l’Etat congolais, au travers de la convention d’établissement mais qui découle du code d’investissement de la communauté de la CEMAC d’un coté et de l’autre de la SOMDIAA avec les appuis financiers pour faire le relais des banques qui sont très souvent timides. Donc ses éléments réunis nous emmènent à de très bons résultats. Surtout une question de transparence avec l’ensemble des travailleurs ou effectifs. On ne peut pas manager une entreprise, en se disant que je suis le seul maître à bord. Personnellement je suis économiste et financier fiscaliste mais je ne suis pas ingénieur agronome, ni un ingénieur mécanicien auto, non plus usinier ou autre, mais pourtant je peux parler de l’agronomie, de l’agriculture, du parc matériel des engins de l’usine. Mais tout cela parce qu’il y a échange de façon permanente. Les problèmes de l’usine sont des problèmes complexes qui dépendent de l’agriculture, du parc automobile matériel, de la DRH, la DAT, la DFC, ce sont donc les problèmes de l’ensemble des directions qui doivent trouver la réponse à toutes les questions qui sont posées. Ce qui permet à ce que chacun de nous arrive à avoir la maîtrise des sections dans lesquels, il n’a aucune formation de base, sinon une curiosité comme appui. Tous ces éléments de communication et de transparence dans le dialogue pour avoir une information juste.
Il faut même dire aux syndicalistes, lorsque la situation financière est bonne qu’elle est bonne, et mauvaise lorsqu’elle est mauvaise. C’est en réalité, le dialogue, une communication transparente et être partisan de la rhétorique socratique “Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien“.

NB : M. le PDG, au cours du 8ème séminaire technique sucrier tenu du 27 au 30 juin 2006 à Moutéla, vous avez précisé que l’environnement concurrentiel actuel impose désormais aux industries sucrières, le respect des standards internationaux de qualité et un niveau optimal de compétitivité ainsi les experts du sucre devaient-ils créer les synergies de compétences et de se conformer aux termes des exigences de l’OMC. Est-ce que les résultats réalisés par la SARIS, expriment le respect de ces exigences ?

NFSE : Oui, je crois que ceux qui ont primé la SARIS “entreprise d’avenir“, ont en à leur disposition les différents éléments qui montrent qu’elle est effectivement une entreprise d’avenir, que c’est une entreprise qui respecte les standards internationaux.

Standards internationaux dans la production des comptes qui sont audités par le cabinet Deloït qui fait partie des plus grands cabinets d’audits internationaux -les bigs gangs- et nos comptes sont ensuite intégrés dans les comptes consolidés du groupe SOMDIAA basé en France, avec comme actionnaire principal le groupe Jean Vilgrain. Nous produisons des comptes trimestriellement et nos comptes sont certifiés semestriellement par le cabinet Deloït. Nous produisons des carnets de bord tous les mois qui indiquent l’évolution de nos coûts de production.

Donc on arrive là à un standard très important. C’est qu’on ne peut vendre à l’extérieur que lorsque l’on à des coûts de production qui sont bas, c’est-à-dire que la production est acquise et lorsqu’elle est acquise la profitabilité vient,parce que vous dégagez les marges suffisantes. Je peux dire qu’en terme de prix de revient, nous maîtrisons les coûts de revient et dans la sous région, nous avons les coûts de productions les plus bas c’est pourquoi nous pourrons profiter de ce différentiel de coût pour pouvoir exporter au Cameroun,au Tchad et en Centrafrique .Ce qui nous permet d’exporter aux Etats-Unis sans perdre de l’argent. Ca veut dire que nous avons la maîtrise des coûts de productions et nous allons encore essayer de les baisser en augmentant notre capacité de production et notre capacité de plantation. Ce qui veut dire que lorsqu’on élargit la base, le coût de revient diminue en plus. Notre objectif est d’arriver à produire, dans un horizon à 10 ans, 100.000 tonnes de sucre et donc augmenter la capacité de production de l’usine.

Le dernier standard est celui de la qualité, là aussi je peux dire que ce standard est atteint, puisque nous exportons dans les pays de la sous région. Vous savez que lorsque nous exportons au Cameroun ou au Tchad, nous envoyons des prélèvements de sucre avec leurs caractéristiques. Ce sucre doit correspondre aux normes internationales. Dans le cas contraire notre sucre subit une décote. D’où nous sommes bien obligé de maintenir le niveau de standard de qualité. C’est pourquoi, nous sommes l’un des rares pays de l’Afrique subsaharienne à avoir aussi un agrément Coca-cola. Sans oublier que nous fournissons aux brasseries du Congo leur principal sucre pour la fabrication de leurs produits et aussi en Europe. Cela veut dire que nos standards sont acceptés.

Je pense que nous remplissons ces éléments et c’est pour cela que nous faisons des échanges avec nos amis sucriers d’autres pays pour que nous échangions nos expériences et expertises qui contribueront nécessairement à une forte diminution des prix de revient. C’est ce que nous recherchons.

NB : Monsieur le PDG, pouvons nous savoir à quand la certification du sucre de SARIS au Congo ?

NFSE : Nous sommes en train de faire les démarches nécessaires pour y arriver. Mais il y a un grand travail, la reconnaissance de Coca-Cola qui travaille déjà avec la certification ISO est une très bonne chose. Nous venons d’investir et de former deux jeunes dames qui s’occupent de la qualité du produit et nous avons acquis un laboratoire de microbiologie alimentaire. Donc lorsque nous aurons acquis le matériel nécessaire pour pouvoir nous présenter à la certification ISO nous irons. Mais tenez vous bien il reste quelques petits investissements à faire notamment retrouver les métaux dans le sucre. Quand vous prenez le sucre d’importation qui arrive par le beach de Kinshasa -RDC- ou par le Cabinda -Angola- et le sucre de la SARIS il y a une grande différence. Lorsque vous mettez les deux catégories de sucre chacune dans un verre d’eau puis vous tournez, vous verrez que le sucre d’importation a un dépôt métallique alors que celui de la SARIS n’en a pas. Malgré que nous fassions attention aux métaux qui peuvent se former, nous projetons d’acquérir les investissements nécessaires en terme de qualité. Nous sommes persuadés que si nous nous revoyons très prochainement, nous prendrons l’honneur insigne de communiquer sur les normes de la certification.

NB : De plus en plus dans le monde des affaires, on parle de valeur, d’éthique. Au niveau de la SARIS, quelles sont les valeurs sur lesquelles le top management s’appuie pour motiver ou galvaniser au quotidien l’ensemble des travailleurs et acteurs de l’usine du coupeur au PDG en passant par l’ensemble des directions ?

NFSE : Nous avons une déclaration de mission dans laquelle nous indiquerons les valeurs aux quelles l’entreprise croît. Cette déclaration réactualisée est un élément qui - booste - les travailleurs, car quand ils lisent ce document contenant leurs missions : il y a le mot éthique comme ensemble de valeur positive et deuxièmement, il y a le travail qui peut être inclus dans les valeurs éthiques sans oublier la qualité, la productibilité, la transparence et le dialogue avec tous les acteurs de production du sucre. Il faut aussi retenir un fait, qu’on ne peut pas vivre aussi richement dans un environnement pauvre et sans regarder les autres. C’est pour cela notre devoir citoyen nous emmène à financer un certain nombre d’activités dans le département. Sans oublier aussi que dans cette mission de citoyenneté, il y a la notion partage.

Voila les éléments qui guident le management de la SARIS et qui y sont reproduits dans notre déclaration de mission.

NB : Concrètement pouvons-nous savoir ce que vous déversez dans la ville de Nkayi ou dans les trois départements en matière de social et ce que cela vous rapporte ?

NFSE : D’abord il faut retenir que le social que nous faisons au delà de la ville de Nkayi nous apporte la paix. Car après les événements qu’a connus notre pays et le fait que la SARIS a vite relancé ses activités, cela a mis fin à ces évènements. Parce que si la SARIS n’avait pas allumé ses fours et fait couper la canne, il y aurait eu des gens qui auraient eu l’intérêt de poursuivre ces évènements douloureux .Mais lorsque la SARIS à remis en marche ses activités en 1999-2000, au lieu d’utiliser ses coupeuses mécaniques qui sont plus rentables parce que nous gagnerions en productivité, nous avons donné de l’emploi aux congolais pour faire avancer la paix et préserver l’unité de production, c’est notre premier acquis.

Le deuxième, C’est l’ensemble des actions telles que les dons des médicaments dans les hôpitaux pour soigner les parents de nos travailleurs ou ceux qui y travaillent. Du point de vue historique, Nkayi ne vit que parce qu’il y a l’usine. Dans son ancienne composante la SIAN avait la MAB, HUILKA et la SUCRERIE. Donc la ville Nkayi et Loudima se sont développées grâce à la SARIS. Lorsque nous apportons notre concours à l’école ou aidons à ce qu’elle fonctionne, nous le faisons pour rassurer nos travailleurs quant à l’avenir de leurs progénitures et mieux, nous participons à leur formation.

NB : En terme de prise en charge salariale, pouvons-nous savoir ce que l’entreprise déverse aux travailleurs au moment de la campagne, surtout aux temporaires ou aux saisonniers ?

NFSE : En temps normal, ce que nous appelons- la période inter campagne qui va de novembre au mois de mai - la masse salariale de la SARIS en net est de 250 millions de FCFA par mois et de juin à octobre, cette masse salariale passe à 650 millions de FCFA net. Vous avez la différence sans compter et vous pouvez ajouter environ 20% de charges sociales et IRPP et d’autres taxes liées à cette activité.

NB : Monsieur le PDG en matière d’environnement, quelles sont les dispositions prises par la Saris ?

NFSE : Nous sommes respectueux de l’environnement, la preuve on ne peut pas planter la canne et ne pas aimer l’environnement. Les premiers amis de l’environnement c’est nous puisque nous entretenons la terre. Sur les émanations des fumés, vous savez bien que la canne absorbe le CO2 et à partir de ce moment là je ne vois comment est ce qu’on peut empoisonner. Donc nous sommes respectueux de l’environnement comme nous pulvérisons par voie aérienne, certaines personnes pensent que nous rendons malades les populations. Non ce n’est pas démontré parce que nous même, nous vivons là en pleine plantation et nous serions les premiers à être malades. Mais cela n’est pas encore démontré que nous sommes à l’origine de la destruction de l’environnement.

NB : Monsieur le PDG, vous avez été primé comme meilleur manager de l’année et votre structure comme entreprise de l’avenir par les AMA (African Managers Awards) au forum économique qui s’est tenu à Pointe-Noire du 13 au 15 juillet 2006, qu’avez-vous ressenti ? Est ce une erreur d’appréciation ou le fruit d’une bonne gestion et d’un bon management ?

NFSE : Je répondrais par la partie la plus simple. C’est que lorsqu‘on présente les comptes à un conseil d’administration qui les arrête, qui les soumet ensuite à un commissaire au compte qui les approuve. L’assemblée générale qui aussi les approuve en dernier ressort, pense que la Direction Générale et le conseil d’administration ont bien géré la société, ce qui est un élément de satisfaction. Donc je pense que c’est un élément particulier du résultat. Les animateurs du Comité d’Excellence du Manager, ne se sont pas trompés pour primer une entreprise comme celle-ci. Si j’étais membre du Jury je pense que je ferrai la même chose.
L’autre partie de la question, la plus délicate qu’est ce que cela m’a fait. J’ai été fortement satisfait, d’abord pour les équipes de la SARIS. Parce que je crois qu’après la destruction de l’usine de production entre 1998 et 1999, elle est redevenue un nouveau projet et il faut la juger à partir de 2000. Alors ce prix est un véritable stimulant pour tous ceux qui travaillent dans cette entreprise. Un véritable stimulant pour les actionnaires qui peuvent avoir la certitude de pouvoir continuer dans une entreprise qui est primée. C’est aussi une satisfaction parce que je crois que ça va être un cadre émulatif. Je pense que dans les années à venir beaucoup d’entreprises vont se présenter à la nouvelle édition.

Vous savez que la culture de la compétition existe en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale, on la retrouve au Cameroun et en RDC. Dans d’autres pays, cette culture est latente ou en hibernation. Donc il faut la stimuler et je crois que ce prix de l’excellence est un élément de stimulation et d’émulation. Personnellement ça été une grande satisfaction,
en même temps, je ne dis pas par le fait que j’ai dirigé pendant 20 ans le cabinet Ernest & Young, pour avoir audité les entreprises dans toute l’Afrique et pour avoir été dans toutes les équipes de renommée internationale qui ont audité : Renault, Crédit lyonnais, Crédit agricole et plusieurs entreprises en France.

J’étais privilégié de pouvoir produire les informations de qualité et c’est pour cela je pensais que la SARIS et moi-même avions de la chance. Parce que peu d’entreprises ne pouvaient fournir les informations que nous avons fournies au comité. Je crois que le fait que j’ai concouru, me donne satisfaction qui me dis que je n’ai pas perdu mon temps pendant 20 ans chez Ernest & Young. Sachant comment on peut juger la performance d’une entreprise, j’ai fourni toutes les informations.

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