L’ex-chef rebelle Frédéric Bitsangou « Ntumi » et leader du Conseil national des républicains a critiqué dimanche l’organisation des élections législatives du 24 juin et 22 juillet au Congo-Brazzaville.
Ses critiques rejoignent celles des autres partis d’opposition et associations qui demandent le report du scrutin et la mise sur pied d’une Commission électorale indépendante composée de personnalités neutres.
A l’instar de nombreux leaders de l’opposition congolaise, l’ex-chef rebelle Frédéric Bitsangou « Ntumi » a critiqué dimanche l’organisation des législatives des 24 juin et 22 juillet au Congo et s’est dit favorable à un report du scrutin, tout en maintenant la participation de son parti si l’élection a lieu, a rapporté l’AFP.
Le Conseil national des Républicains (CNR) « participe aux élections, quand bien même les conditions ne seraient pas réunies, car nous ne voulons pas cautionner le vide », a déclaré à l’AFP le pasteur Ntumi, joint depuis Brazzaville dans son fief du département du Pool (Sud-est du Congo) où il bat campagne.
« Nous n’avons pas posé d’exigences préalables à notre participation (...) mais le gouvernement doit respecter les règles de transparence : il n’y a pas eu, par exemple, de recensement électoral dans le Pool », où ses miliciens « ninjas » ont affronté l’armée congolaise entre 1998 et 2003, a-t-il souligné.
Pierre Emangongo